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Logement: la classe moyenne au centre des préoccupations

u003cpu003eu003cstrongu003eLe gouvernement accélère son programme de construction de logements sociaux conformément au plan Marshall. Parallèlement, les conditions sont créées pour permettre à la classe moyenne du0026rsquo;acquérir un bien résidentiel à moindre coût.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eRendre lu0026rsquo;accès au logement moins coûteux aussi bien à ceux au bas de lu0026rsquo;échelle quu0026rsquo;à ceux de la classe moyenne. Pour réaliser cet objectif, le Grand argentier a énoncé une série de mesures accueillies favorablement par lu0026rsquo;opinion publique ainsi que les professionnels de lu0026rsquo;immobilier.u003c/pu003eu003cpu003ePour traduire dans le concret lu0026rsquo;objectif du0026rsquo;offrir un toit aux plus démunis, la Mauritius Housing Corporation (MHC) et la National Housing Development Corporation (NHDC) vont fusionner. La nouvelle structure, forte de lu0026rsquo;expertise et de la force de frappe de ces deux corps parapublics, devrait permettre de mieux planifier et de mettre en pratique la politique gouvernementale en matière de logement social. Celle-ci consiste à éradiquer la pauvreté absolue. Un objectif qui sera atteint grâce, notamment, à la construction de 800 logements sur trois ans. Ce projet nécessitera une enveloppe de Rs 700 millions et sera financé par le prêt consenti par lu0026rsquo;Inde dans le cadre du plan Marshall.u003c/pu003eu003cpu003eDe plus, le ministre des Finances a annoncé la construction et lu0026rsquo;achèvement de 1 900 logements sur 16 sites à travers lu0026rsquo;île. Pour ce faire, une enveloppe de Rs 1 milliard a été allouée. Les logements existants nu0026rsquo;ont pas été oubliés puisque Rs 155 millions sont projetées pour les réhabiliter. Autant de mesures saluées par les syndics de la NHDC qui, depuis plusieurs années déjà, alertent les autorités sur la vétusté de certains blocs du0026rsquo;habitation. u0026laquo;Nous sommes heureux du0026rsquo;avoir enfin été entendusu0026raquo;, lâche lu0026rsquo;un du0026rsquo;eux.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eMesures encourageantesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSi du0026rsquo;importantes mesures ont été annoncées pour permettre aux plus démunis de bénéficier du0026rsquo;un toit, cu0026rsquo;est bien celles ciblant la classe moyenne qui ont fait réagir les acteurs de lu0026rsquo;immobilier. u0026laquo;u003cemu003eMises bout à bout, les mesures annoncées sont très positives pour les gens de la classe moyenne car elles leur permettront de devenir plus facilement propriétairesu003c/emu003eu0026raquo;, souligne Philippe de Beer, directeur de Park Lane Properties. Lu0026rsquo;on retrouve ainsi pêle-mêle lu0026rsquo;abolition des frais du0026rsquo;enregistrement pour ceux qui font lu0026rsquo;acquisition du0026rsquo;un logement neuf jusquu0026rsquo;à Rs 6 millions entre le 1u003cuu003eu003csupu003eeru003c/supu003eu003c/uu003e septembre 2016 et le 30 juin 2020.u003c/pu003eu003cpu003eAutre mesure favorablement accueillie : celui qui acquiert pour la première fois un terrain résidentiel ne devra plus su0026rsquo;acquitter des frais du0026rsquo;enregistrement sur les premières Rs 2 millions. Cela à condition que la superficie du terrain achetée ne dépasse pas 20 perches.u003c/pu003eu003cpu003eAutre fleur faite aux promoteurs : la dispense de su0026rsquo;acquitter de la Land Transfer Tax jusquu0026rsquo;en 2020 concernant la commercialisation de biens valant jusquu0026rsquo;à Rs 6 millions. u0026laquo;u003cemu003eIl su0026rsquo;agit là du0026rsquo;une mesure non négligeable qui boostera le secteuru003c/emu003eu0026raquo;, estime Philippe de Beer.u003c/pu003eu003cpu003eLes promoteurs immobiliers nu0026rsquo;ont, par ailleurs, pas manqué de saluer la décision du0026rsquo;enlever lu0026rsquo;obligation de réserver 25 % de tout projet résidentiel tombant sous le régime Property Development Scheme aux Mauriciens. u0026laquo;u003cemu003eCette décision était vécue comme un véritable casse-tête par certains promoteurs, notamment les plus petits, qui avaient été contraints de reporter leurs projets à plus tard faute de pouvoir satisfaire ce critèreu003c/emu003eu0026raquo;, souligne un opérateur.u003c/pu003eu003cpu003eUne opinion partagée par Philippe de Beer qui soutient que u0026laquo;u003cemu003ecette mesure était longtemps attendue par les promoteurs car cette obligation de réserver 25 % à la clientèle mauricienne était un vrai frein au développement immobilieru003c/emu003eu0026raquo;. Ce critère ayant été enlevé, de nombreux projets vont sans aucun doute ressortir des tiroirs.u003c/pu003e

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