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Logistique, un secteur qui peine à recruter

u003cpu003eUne bonne gestion de la chaîne logistique permet à une entreprise de réduire ses coûts, de mieux planifier ses approvisionnements et sa stratégie de distribution. Mais ce secteur manque cruellement de compétences.u003c/pu003eu003cpu003eUne bonne gestion de la chaîne logistique permet à une entreprise du0026rsquo;améliorer sa compétitivité. Cu0026rsquo;est une stratégie commerciale qui englobe à la fois les sources du0026rsquo;approvisionnement, la gestion des stocks, le conditionnement ou encore le transport des marchandises, que ce soit par voie maritime, aérienne ou routière.u003c/pu003eu003cpu003eLa logistique, cu0026rsquo;est lu0026rsquo;affaire non seulement des opérateurs portuaires, mais aussi du secteur commercial, de lu0026rsquo;industrie manufacturière, du seafood et de lu0026rsquo;aviation, entre autres. Au niveau de la Mauritius Export Association (MEXA), on veut amener une certaine prise de conscience sur lu0026rsquo;importance du0026rsquo;une bonne tactique commerciale concernant la gestion de la chaîne logistique. Cu0026rsquo;est la raison pour laquelle lu0026rsquo;organisme organise ces jours-ci la Semaine de la Logistique.u003c/pu003eu003cpu003eSelon Neerish Chooramun, Manager – Marketing, IS u0026amp; Ocean Operations à Celero et membre du MEXA Supply Chain Council, il est essentiel pour les entreprises de bien cerner lu0026rsquo;importance du0026rsquo;avoir une stratégie pour fluidifier le mouvement des marchandises tout au long du processus de production jusquu0026rsquo;à la livraison. u0026laquo;u003cemu003eLa logistique couvre toutes les structures dans une société, intervenant au niveau de la fabrication, des activités opérationnelles et du u0026lsquo;Upper managementu0026rsquo;. On retrouve des métiers de la logistique dans ces divers segments du0026rsquo;une entrepriseu003c/emu003eu0026raquo;, observe-t-il. Ce qui lu0026rsquo;amène à dire que les métiers liés à la logistique revêtent une importance cruciale dans les organisations. Il su0026rsquo;appuie ainsi sur une récente étude du World Economic Forum qui vient dire que le Supply Chain Manager (gestionnaire de la chaîne du0026rsquo;approvisionnement) est souvent pressenti pour occuper les fonctions de Chief Executive Officer pour la bonne et simple raison quu0026rsquo;il connaît bien le produit et son mouvement.u003c/pu003eu003cpu003eOr, déplore Neerish Chooramun, nous manquons cruellement de professionnels qualifiés pour évoluer dans cette filière. u0026laquo;Il y a un vrai fossé entre les compétences de la main-du0026rsquo;œuvre disponible et ce que les entreprises sont en quêteu0026raquo;, constate-t-il. La raison tient du fait que les jeunes diplômés nu0026rsquo;acquièrent pas tous les outils pour être performants en milieu professionnel. u0026laquo;u003cemu003eCe nu0026rsquo;est pas une critique, mais un constat. Dans les universités, on met surtout lu0026rsquo;accent sur lu0026rsquo;aspect u0026lsquo;International businessu0026rsquo; de la filière. La partie technique est reléguée au second plan. Les diplômés ont une fausse notion. Ils pensent quu0026rsquo;ils peuvent directement prétendre à un poste de cadre supérieur, dont celui de CEO. Or, ce secteur a grandement besoin de u0026lsquo;grassroots jobsu0026rsquo;u003c/emu003eu0026raquo;, souligne Neerish Chooramun. La solution serait que les institutions de lu0026rsquo;enseignement supérieur revoient le contenu de leurs programmes du0026rsquo;études, afin de permettre aux étudiants du0026rsquo;acquérir des connaissances qui les aideront à occuper ces grassroots jobs. u0026laquo;u003cemu003eComme dans tous les métiers, il est impératif de commencer à la base avant de pouvoir grimper les échelons dans lu0026rsquo;organisationu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eFormation taillée sur mesureu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCette absence de compétences fait quu0026rsquo;on se retrouve avec un grand nombre du0026rsquo;expatriés dans la filière de la logistique. Cu0026rsquo;est surtout le cas dans lu0026rsquo;industrie du textile.u003c/pu003eu003cpu003eAvec la volonté affichée par le gouvernement u0026ndash; comme cela a été énoncé dans Vision 2030 u0026ndash; de développer la zone aéroportuaire et de nouvelles filières comme lu0026rsquo;industrie cinématographique, il devient crucial quu0026rsquo;on améliore nos compétences dans la chaîne logistique. u0026laquo;u003cemu003eDéfinitivement, il nous faudra nous doter du0026rsquo;une main-du0026rsquo;œuvre mieux qualifiée afin de faire venir des équipements à Mauriceu003c/emu003eu0026raquo;, fait ressortir Neerish Chooramun.u003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est dans cette optique que la MEXA propose en collaboration avec le Charles Telfair Institute, le MEXA DTP (Dual Training Programme) Logistics. Il su0026rsquo;agit du0026rsquo;un cours taillé sur mesure pour le marché mauricien. Il met tout autant lu0026rsquo;accent sur les théories que sur lu0026rsquo;aspect pratique, afin que les diplômés soient mieux rodés aux réalités des entreprises mauriciennes. Parrainée par FTL, Logidis, MFD, Celero, Wensum, MCFI, RT Knits et Esquel, cette formation est étalée sur deux ans et coûte Rs 180 000. Les frais sont entièrement pris en charge par les sponsors.u003c/pu003eu003cpu003eÀ ce jour, 18 étudiants se sont inscrits à ce programme du0026rsquo;études. Pour le rendre plus attrayant, la MEXA a engagé des pourparlers avec le DTP Secretariat pour que les étudiants bénéficient du0026rsquo;une allocation mensuelle de Rs 3 000. Ce cours est destiné principalement aux chômeurs, mais la MEXA envisage de lu0026rsquo;étendre aux employés qui font les métiers de la logistique en vue de leur permettre du0026rsquo;acquérir de nouvelles compétences.u003c/pu003e

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