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Tourisme d’affaires, une option de diversification rentable pour l’hôtellerie

u003cpu003eÀ lu0026rsquo;international, le tourisme du0026rsquo;affaires est devenu une source majeure de revenus pour les hôteliers. À Maurice, ce créneau su0026rsquo;est véritablement développé ces trois dernières années. Mais son potentiel est réel, su0026rsquo;accordent à dire les opérateurs.u003c/pu003eu003cpu003eLe tourisme du0026rsquo;affaires, aussi connu comme MICE (Meetings, Incentives, Conferences and Exhibitions), connaît une ascension fulgurante. À tel point quu0026rsquo;il compose aujourdu0026rsquo;hui 20 % des activités touristiques globales et jusquu0026rsquo;à 50 % du chiffre du0026rsquo;affaires de secteur hôtelier en Europe. Cette activité est du0026rsquo;autant plus porteuse que la clientèle MICE dépense 33 % à 60 % de plus que la clientèle touristique traditionnelle.u003c/pu003eu003cpu003eÀ Maurice, lu0026rsquo;hôtellerie, en quête de nouveaux relais de croissance, a suivi la même mouvance pour compenser la perte de revenus avec la crise qui perdure sur nos principaux marchés et le raccourcissement général du séjour des touristes dans lu0026rsquo;île.u003c/pu003eu003cpu003eSelon Jiri Benes, Director, Sales and Marketing de lu0026rsquo;Intercontinental Resort, le segment des MICE a vraiment pris son envol ces trois dernières années à Maurice. Les services des hôteliers sont sollicités pour lu0026rsquo;organisation de deux types du0026rsquo;événements. Du0026rsquo;abord, pour les conférences du0026rsquo;une durée de deux à trois jours. Celles-ci sont souvent organisées par les organisations gouvernementales ou les entreprises locales et internationales. Ensuite, pour des célébrations comme les mariages et fêtes de fin du0026rsquo;année. Le tourisme du0026rsquo;affaires, en incluant lu0026rsquo;hébergement des invités, contribue entre 11 % et 12 % au chiffre du0026rsquo;affaires annuel du0026rsquo;Intercontinental Resort, indique Jiri Benes.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eProgression annuelle de 15 %u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eJean-Daniel Ross, Banqueting Manager du Maritim Hotel Mauritius, indique, de son côté, que lu0026rsquo;enseigne hôtelière enregistre une hausse annuelle de 15 % du nombre du0026rsquo;événements et de ses recettes grâce au MICE.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eLe secteur MICE prend chaque année un peu plus du0026rsquo;ampleur. La demande est croissante, notamment en raison de lu0026rsquo;intérêt grandissant du public du0026rsquo;assister à des conférences internationales et des sociétés de faire venir des intervenants étrangers pour des formations. Non seulement la demande, mais aussi lu0026rsquo;offre est en hausseu003c/emu003e u0026raquo;, observe Jean-Daniel Ross. Dans le même temps, la croissance du tourisme du0026rsquo;affaires permet, selon notre interlocuteur, de compenser la période un peu plus creuse du marché européen.u003c/pu003eu003cpu003eÀ noter que Maritim Hotel Mauritius est lu0026rsquo;un des pionniers dans le segment du tourisme du0026rsquo;affaires à Maurice. Son Maritim Hall est lu0026rsquo;une des premières salles de conférence pouvant accueillir plus de 350 personnes à Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eCompte tenu du fait que la majorité de ces événements se tiennent entre avril et octobre, le tourisme du0026rsquo;affaires permet aux hôteliers de renflouer les caisses en basse saison. Cette période est considérée comme le u0026lsquo;timelineu0026rsquo; mondial pour la tenue des conférences car les grandes entreprises sont en processus de préparation de leur fin du0026rsquo;année financière entre novembre et mars.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eCela aide bien sûr à contrer les effets de la basse saison, mais nous ne misons pas là-dessus. Nous essayons du0026rsquo;éduquer les organisateurs de conférences sur notre disponibilité pendant la basse saison touristique. Il sera plus difficile pour eux du0026rsquo;obtenir un bon prix pendant la pleine saison. Peu du0026rsquo;hôtels seront disposés à accueillir de grands groupes aux dépens de la clientèle traditionnelle pendant la pleine saisonu003c/emu003e u0026raquo;, explique Jiri Benes.u003c/pu003eu003cpu003eToutefois, lu0026rsquo;Intercontinental Resort compte bien redoubler du0026rsquo;efforts et faire du secteur des MICE un composant majeur de ses activités. Ainsi, avance Jiri Benes, lu0026rsquo;hôtel vise à augmenter à 14 % en 2015 et à 16 % en 2016 la contribution du tourisme du0026rsquo;affaires aux recettes de lu0026rsquo;hôtel.u003c/pu003eu003cpu003ePour atteindre cet objectif, lu0026rsquo;établissement capitalise sur le segment u0026laquo; incentive trips u0026raquo;, soit les voyages organisés par les entreprises internationales pour leurs employés ou clients les plus performants. Généralement du0026rsquo;une durée de sept jours, ces voyages peuvent se tenir deux fois lu0026rsquo;an. u0026laquo; u003cemu003eNous visons le marché nord-américain où le phénomène du0026rsquo;incentive trips est plus présent parmi les compagnies du0026rsquo;assurances, de pharmaceutiques ou du0026rsquo;automobiles u003c/emu003eu0026raquo;, indique Jiri Benes.u003c/pu003eu003cpu003eIl estime, par ailleurs, quu0026rsquo;il manque à lu0026rsquo;Office du Tourisme une stratégie de marketing claire pour vendre Maurice comme une destination des MICE. En matière de marketing, il nous serait avisé de nous inspirer de la Malaisie, de la Turquie et des Seychelles, estime-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eDu côté du groupe Indigo, qui regroupe les principaux hôtels du0026rsquo;affaires de lu0026rsquo;île u0026ndash; Labourdonnais, Le Suffren, Hennessy Park Hotel et The Address u0026ndash;, on observe que lu0026rsquo;offre mauricienne est très compétitive en termes de prix, mais que ce segment souffre toujours de lu0026rsquo;accès aérien : le billet du0026rsquo;avion coûte cher. u0026laquo; Les organisateurs du0026rsquo;événements en Europe ou en Afrique du Sud préféreront tenir leurs conférences dans un des pays voisins car le déplacement leur coûtera moins cher u0026raquo;, constate un porte-parole du groupe.u003c/pu003eu003cpu003eLa situation est assez complexe, poursuit notre interlocuteur. Sur les dix dernières années, on a noté une baisse de la demande locale pour des formations et conférences organisées par des étrangers. De même, plusieurs entreprises ont aujourdu0026rsquo;hui leurs propres salles de conférences. Du0026rsquo;autre part, on a enregistré une hausse du nombre du0026rsquo;entreprises qui organisent elles-mêmes la formation de leur personnel. Autant de macadams qui freinent le développement du tourisme du0026rsquo;affaires à Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eVoilà Bagatelle à lu0026rsquo;heure du tourisme du0026rsquo;affairesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eVoilà Bagatelle a récemment introduit un nouveau concept : les Voilà Meetings. Lu0026rsquo;établissement propose ainsi la réception et lu0026rsquo;organisation de réunions professionnelles. Des salles et salons du0026rsquo;une superficie de 300 mu0026sup2; sont mis à la disposition des intéressés. Du0026rsquo;une capacité allant de 10 à 90 personnes, chaque salle a été pensée pour répondre à des objectifs précis. Alors que lu0026rsquo;Incubateur sera propice à créer un climat de synergie et du0026rsquo;émulation au sein du0026rsquo;une équipe, lu0026rsquo;Accelerateur, salle stratégique, est propice pour des réunions devant aboutir à des décisions importantes. La configuration des salles est modulable, avec des tables emboitables, des sièges à roulettes et une luminosité réglable. En termes du0026rsquo;équipements, la formule Voilà Meetings offre un matériel technologique et audiovisuel de pointe avec des écrans interactifs de 75 pouces.u003c/pu003e

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