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Foods Worth se met à l’heure de l’agro-tourisme

u003cpu003eÀ travers son projet du0026rsquo;agro-tourisme, Foods Worth entend capitaliser sur la diversification de ses activités et valoriser sa production.u003c/pu003eu003cpu003eLancé début avril, ce projet a attiré plus du0026rsquo;une centaine de touristes. Lu0026rsquo;entreprise est actuellement en négociation avec des tour-opérateurs pour faire connaître ce concept par un plus grand nombre de touristes. Selon Ved Luchmun, fondateur et Managing Director de Foods Worth, les consommateurs du segment agro-tourisme sont attirés par la variété des paysages agricoles, la faune et la flore. Ainsi, Foods Worth leur propose une visite de la plantation et la possibilité de suivre les différentes étapes de transformation de la banane. Ce projet a requis un investissement du0026rsquo;environ Rs 300 000.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eLu0026rsquo;agro-tourisme occupe une place encore très faible à Maurice. Et pourtant, ce type de tourisme est une activité permettant du0026rsquo;augmenter la valeur ajoutée par la vente directe des produits. Jusquu0026rsquo;à présent, nous avons noté un réel intérêt de la part des touristesu003c/emu003eu0026raquo;, indique Ved Luchmun.u003c/pu003eu003cpu003eLes amateurs du0026rsquo;agro-tourisme sont également demandeurs de produits agricoles naturels ou de produits artisanaux de transformation. Ce qui a poussé Foods Worth à travailler sur une transformation complète de la banane. Le procédé est comme suit : la banane verte est transformée en chips, lesquelles sont commercialisées sous la marque Maubon. Quant à la peau, elle est transformée en compost. En lu0026rsquo;espace de deux mois, lu0026rsquo;entreprise a vendu deux tonnes de compost.u003c/pu003eu003cpu003eFoods Worth développe actuellement de nouveaux produits avec la fleur et le tronc du bananier. La fleur est transformée, puis mise en barquette pour la réalisation de salades, tandis que le tronc est pressé pour en extraire le jus. Les fibres restantes sont alors utilisées dans la fabrication de produits artisanaux. u0026laquo;u003cemu003eLa fleur de bananier en barquette ainsi que le jus sont en vente directement à lu0026rsquo;usine. Ces produits sont naturels et sans conservateurs, ce qui fait quu0026rsquo;il y a le facteur fraîcheur à respecteru003c/emu003eu0026raquo;, souligne Ved Luchmun. Concernant les produits artisanaux, Foods Worth est en attente du0026rsquo;une machine qui arrivera bientôt de lu0026rsquo;Inde.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eSuccès à Parisu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eFoods Worth est propriétaire du0026rsquo;une plantation de bananes de neuf arpents à Saint-Hubert. Cela représente uniquement 30 % de sa production. Un volume qui ne suffit pas pour honorer ses commandes. Lu0026rsquo;entreprise est donc obligée de su0026rsquo;approvisionner en bananes auprès de 128 planteurs pour ne pas manquer de matières premières tout au long de lu0026rsquo;année. Il faut savoir que 245 tonnes de bananes mensuellement donnent environ 26 tonnes de chips.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eAu Salon international de lu0026rsquo;alimentation qui su0026rsquo;est tenu à Paris en octobre 2016, nos chips de banane étaient très appréciées. Nous avons eu une grosse commande de la Chine. Toutefois, le client chinois veut que nous lui fournissions un conteneur. Ce qui est impossible à cause du0026rsquo;un manque de matières premières sur le marché. Nous sommes en négociations pour trouver une autre formule. Pour un conteneur de chips de banane, il nous faudra au moins six conteneurs de matières premières. Et notre production devra être consacrée totalement à cette commande pendant au moins 25 jours. Notre clientèle locale en souffrira. Nous livrons toutes les grandes surfaces de lu0026rsquo;île excepté Winneru0026rsquo;s, les hôtels et la boutique hors taxes de Mauriceu003c/emu003eu0026raquo;, fait part Ved Luchmun.u003c/pu003eu003cpu003eFoods Worth exporte également ses produits en Europe, dont lu0026rsquo;Allemagne, la France et lu0026rsquo;Angleterre. Auparavant, 40 % de la production était exportée, mais par manque de matières premières, lu0026rsquo;entreprise a dû revoir à la baisse ses exportations qui ne représentent que 25 % de ses activités. Quant à son chiffre du0026rsquo;affaires, il tourne autour de Rs 18 millions.u003c/pu003e

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