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Immobilier : Le littoral mauricien en vente sur Earth 2.0

Si vous vous intéressez aux crypto-monnaies et à l’immobilier, vous avez sans doute entendu parler de Earth 2.0. Ce projet, qui en est encore à sa phase de développement, ambitionne, selon ses créateurs, d’être « le début de la future existence virtuelle de notre monde. » Il s’agit concrètement d’une plateforme où il est possible d’acquérir des lopins de terre virtuels – dont la valeur varie entre USD 0,10 à plusieurs dizaines de dollars – d’une superficie de 100 mètres carrés. Les acheteurs sont par la suite libres de les revendre ou de les échanger avec d’autres utilisateurs du site. En tête des pays où des terres virtuelles coûtent le plus cher, l’on retrouve la Cité du Vatican à la première place, le dont le prix est de USD 15, suivis des États-Unis, de la Corée du Sud et de l’Italie.

L’île Maurice plébiscitée

Notre île n’a pas été épargnée par la fièvre acheteuse des investisseurs. En effet, la grande majorité des terrains situées sur les côtes (voir image d’illustration) ont déjà été vendus. Parmi les acquéreurs de ces parcelles numériques, l’on retrouve des Canadiens, des Américains, des Italiens, des Allemands et même quelques Mauriciens. Certaines de ces parcelles ont déjà été remises en vente pour des sommes allant jusqu’à plus de dix fois leur prix d’achat.

Prudence

Si l’engouement autour de Earth 2.0 se maintient depuis maintenant plusieurs semaines, la prudence reste de mise. De nombreux observateurs estiment en effet que les contours de cette plateforme demeurent encore flous. Si ses créateurs ont laissé entendre qu’il serait possible, dans un « proche avenir », de visiter les lots achetés grâce à des casques de réalité augmenté ou encore d’y construire des bâtiments numériques, de nombreuses, des interrogations subsistent sur la manière dont les utilisateurs pourront récupérer leur argent une fois leurs terrains revendus. Earth 2.0 est, selon ses détracteurs, est avant tout un jeu de spéculation est doit être pris comme tel.

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