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Le luxe en quête de soutien

u003cpu003eAnne-Christine Lévigne-Fletcher, créatrice de la marque de maroquinerie de luxe Hémisphère Sud et présidente de lu0026rsquo;Indian Ocean Luxury Guild (IOLG), tire la sonnette du0026rsquo;alarme. Su0026rsquo;exprimant au nom du regroupement du0026rsquo;une trentaine du0026rsquo;entrepreneurs, elle attire lu0026rsquo;attention des autorités sur la disparition graduelle des techniques artisanales traditionnelles et des risques quu0026rsquo;elle représente pour lu0026rsquo;industrie du luxe mauricienne.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;IOLG demeure convaincue que lu0026rsquo;industrie du luxe pourrait contribuer davantage à lu0026rsquo;économie du pays si les bonnes décisions étaient prises : u0026laquo;u003cemu003eNous pensons quu0026rsquo;en nous unissant et en montrant tous nos savoir-faire existants, nous pouvons renverser la tendanceu003c/emu003e.u0026raquo; Et du0026rsquo;ajouter quu0026rsquo;il serait, par ailleurs, intéressant du0026rsquo;arriver à former avec des artisans et fabricants du luxe étrangers des partenariats constructifs u0026laquo;u003cemu003equi nous garantiraient du travail à plein temps et feraient rejaillir sur notre industrie spécialisée une renommée certaineu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eLa présidente de lu0026rsquo;association a soumis au ministère des Finances un plan pour restructurer et sauver les bases de lu0026rsquo;industrie du luxe à Maurice dans le cadre des consultations pré-budgétaires. Elle déplore que jusquu0026rsquo;ici, les gouvernements successifs aient concentré toute leur énergie et leurs moyens sur le développement du textile, puis celui du textile et de la bijouterie. u0026laquo;u003cemu003eMaintenant, il nu0026rsquo;y en a plus que pour les services financiersu003c/emu003eu0026raquo;, dit-elle. Bien quu0026rsquo;elle reconnaisse lu0026rsquo;importance de ces secteurs, Anne-Christine Lévigne-Fletcher insiste sur une approche erronée de la part des autorités : u0026laquo;u003cemu003eDans le textile, on nu0026rsquo;a jamais compris à Maurice quu0026rsquo;il fallait investir dans lu0026rsquo;innovation, développer la recherche, la créativitéu003c/emu003e.u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eQuant à la bijouterie, selon elle, il est malhonnête du0026rsquo;assimiler les chiffres du0026rsquo;exportation de pierres taillées, de chaînes, fermoirs ou composantes de montres u0026ndash; u0026laquo;u003cemu003equi représentent 98 % des chiffres du0026rsquo;exportation quu0026rsquo;on nous présente fièrementu003c/emu003eu0026raquo; u0026ndash; à ce secteur. Et pour cause : u0026laquo;u003cemu003eCes activités ne sont pas de la bijouterie ; elles nu0026rsquo;apportent aucune valeur ajoutée. Ce sont de purs produits industrielsu003c/emu003e.u0026raquo; En revanche, fait-elle valoir, il existe de vrais talents créatifs en bijouterie-joaillerie-orfèvrerie à Maurice dans le secteur des petites et moyennes entreprises mais ils estiment u0026laquo;u003cemu003enu0026rsquo;avoir jamais reçu du gouvernement le soutien nécessaire pour su0026rsquo;épanouiru003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003e

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