Business Magazine

L’inflation repart à la hausse

u003cpu003eAttention, les mouvements de lu0026rsquo;inflation sont à surveiller. Les deux indicateurs inflationnistes, soit la Core inflation et la Year-on-year inflation, ont pris lu0026rsquo;ascenseur ces derniers mois. Le Consumer Price Index (CPI) est passé de 113,4 points en avril à 114,6 points en mai.u003c/pu003eu003cpu003eDu0026rsquo;abord, on note que la Core inflation (ou Headline inflation) augmente progressivement depuis le mois de décembre. En décembre, elle était à 1 % pour atteindre 1,9 % en mai dernier. Tandis que la Year-on-year inflation a gonflé subitement en mai dernier, passant à 5,9 %, alors quu0026rsquo;elle nu0026rsquo;était quu0026rsquo;à 2,9 % en avril. En fait, la hausse de la Headline inflation est bien visible depuis avril. Les principaux facteurs expliquant cette hausse sont les prix des légumes (+0.9 point), des produits alimentaires (+0.1 point), des boissons alcoolisées (+0.1 point) et des frais de clinique (+0.1 point). Il faut noter quu0026rsquo;entre avril et mai, sur une période de 12 mois, la Core 1 inflation (qui exclut les prix des aliments, des boissons et du tabac) a augmenté de 0,5% à 0,7%, tandis que la Core 2 inflation (qui exclut le prix des aliments, du tabac, des boissons, les intérêts sur les prêts immobiliers et les coûts énergétiques) est passée de 1,9 % à 2 %.u003c/pu003eu003cpu003eNotons que selon le dernier Inflation Expectations Survey réalisé par la Banque centrale, le taux de Headline inflation devrait se situer à 2,3 % en décembre, 2,5 % en avril 2017 et 2,7 % en juin 2018.u003c/pu003eu003cpu003eLe marché bancaire demeure sujet à un niveau élevé de liquidités, dépassant même la barre de Rs 15 milliards en mai dernier. Preuve en est lu0026rsquo;adjudication des obligations émises par le gouvernement qui demeurent largement sursouscrites avec pour effet du0026rsquo;ailleurs une baisse de leur rendement. Cela a été le cas en mai. Des bons du Trésor (Government of Mauritius Treasury Bills) à échéance de 182 et 364 jours avaient été émis pour une valeur nominale de Rs 3,2 milliards. Ces papiers ont été largement sursouscrits, les offres reçues totalisant Rs 9,1 milliards.u003c/pu003eu003cpu003eOn aura pu constater la baisse de rendement sur ces instruments financiers. Ainsi, les Treasury Bills arrivant à maturité en mai dernier se chiffraient à Rs 5,5 milliards et le rendement moyen pondéré pour les instruments de 91, 182 et 364 jours a chuté de 35, 65 et 54 points de base respectivement. Depuis le 2 mai, les bons du Trésor ne sont plus émis pour les besoins de gestion des liquidités. La Banque de Maurice émet ses propres instruments pour éponger les liquidités sur le marché, en lu0026rsquo;occurrence les Bank of Mauritius Bills.u003c/pu003e

Exit mobile version