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La femme entrepreneure, la grande oubliée

u003cp style=text-align: justify;\u003eLa femme entrepreneure n’a eu que des miettes. Même pas. Pourtant, bien qu’on lui colle souvent injustement l’étiquette de celle qui fabrique des pots d’achards ou confectionne des chapeaux et autres produits d’artisanat, elle est bel et bien une actrice de l’économie mauricienne et pourrait davantage y participer si on lui en donne les moyens. À ce jour, l’on estime qu’un peu moins de 10 % des entrepreneurs sont des femmes.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour Vimi Appadoo, présidente de l’Association mauricienne des Femmes chefs d’entreprise (AMFCE), le gouvernement a minimisé l’importance de la femme entrepreneure dans l’économie mauricienne.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cemu003e« Au niveau de l’association, nous sommes très surprises de constater que malgré tout ce que le gouvernement vient dire pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin, il n’y a rien dans ce budget pour encourager l’entrepreneuriat féminin contrairement au Budget précédent où une enveloppe avait été votée en sa faveur. Nous sommes dans le flou et très choquées »u003c/emu003e, déplore Vimi Appadoo.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eJeudi, les membres de l’association se rencontrent pour un debriefing post-budgétaire. Elles n’entendent pas rester les bras croisés et feront éventuellement montre de leur mécontentement au ministre des Finances. u003cemu003e« Il y a plusieurs marches à suivre. La première chose serait de demander une rencontre avec le ministre des Finances »u003c/emu003e, indique Vimi Appadoo.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’AMFCE constate que les mesures annoncées dans le précédent budget n’ont pas été concrétisées. L’association a d’ailleurs rencontré le ministre du Business et de l’Entreprise, Jim Seetaram, en début de semaine, pour lui exposer ses griefs. u003cemu003e« Le ministre semblait nous dire qu’il est là pour nous soutenir. C’est pour cela que nous sommes aussi consternées car d’un côté, on nous laisse comprendre qu’il y aura de la part du gouvernement un soutien en profondeur, que nous n’avons qu’à soumettre nos demandes et de l’autre côté, quand nous voyons que le budget ne retient aucune de nos propositions, nous nous demandons ‘which is which’ ? »u003c/emu003e lance Vimi Appadoo.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eLa femme et l’Afrique u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSi le Budget prône l’ouverture vers l’Afrique, qu’en est-il des mesures concrètes pour encourager l’entrepreneuriat à aller dans cette direction ? se demande Vimi Appadoo : u003cemu003e« Nous constatons que les gros secteurs de l’économie, c’est-à-dire le textile et l’hôtellerie, souffrent depuis quelques années. Nous apprécions que le gouvernement soit concerné par cet état des choses. Mais il faut tenir compte que ce ne sont plus les grosses entreprises qui créent de l’emploi. L’entrepreneuriat aurait dû être mis en avant car ce sont les petites entreprises qui ont la capacité de travailler en partenariat avec des Africains ».u003c/emu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=ImgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1056/73B.png style=width: 200px; height: 277px;\u003eTout récemment, l’AMFCE était à Madagascar pour un forum sur l’entrepreneuriat féminin. Vimi Appadoo en est revenue convaincue u003cemu003e« qu’il y a énormément d’opportunités pour la femme entrepreneure. Au niveau de l’AMFCE, nous faisons déjà notre petit bout de chemin en créant des partenariats avec les petites entreprises de là-bas. Nous avions espéré un soutien beaucoup plus conséquent du gouvernement. Nous avons la nette impression que nous ne recevons pas l’attention nécessaire de la part des autorités ».u003c/emu003eu003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eUne solution à la criseu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eMiser sur l’entrepreneuriat féminin est l’un des moyens de permettre au pays de se fortifier et d’échapper aux conséquences de la crise, estime Vimi Appadoo. « Le dynamisme et la créativité affichée par les femmes entrepreneures laissent espérer qu’elles seraient capables d’y apporter des pistes de réponses pour une sortie de crise », fait-elle remarquer.u003c/divu003e

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