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S’embarquer dans une carrière de traducteur avec PwC

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S’embarquer dans une carrière de traducteur avec PwC | business-magazine.mu

De la rigueur, un amour de la langue, le sens du détail et une empathie qui permet de se mettre à la place du lecteur. Ce sont là les principales qualités d’un bon traducteur, comme le souligne Betty Cohen, Associée déléguée des Services linguistiques de PwC, qui était récemment à Maurice pour superviser la mise en place du service de traduction de PwC. Elle est épaulée par les deux managers de la branche mauricienne : Ariane Cavalot de l’Estrac et Marie-Noëlle Elissac-Foy.

Avec les possibilités d’une main-d’oeuvre opérant à distance qu’offre l’externalisation, les perspectives de carrière se sont élargies dans le domaine de la traduction. Une aubaine pour les potentiels traducteurs mauriciens.

Le profil type recherché

Au Canada, la traduction est un vrai métier. Grosso modo, ce vaste pays comprend près de 10 000 traducteurs et abrite neuf universités de traduction. L’Ordre des traducteurs du Québec regroupe quelque 2 000 membres. 80 % d’entre eux sont diplômés en traduction.

Le département de Services linguistiques de PwC à Maurice est encore en gestation. Il sera arrimé au service canadien qui s’occupera, dans un premier temps, de la formation des traducteurs mauriciens.

Pourquoi avoir choisi Maurice ? Il s’agit d’une stratégie bien pensée, explique Betty Cohen : « Il y a une demande très forte pour la traduction sur le marché québécois. L’idée est d’externaliser une partie du travail à Maurice afin de réduire les coûts. Pour trouver les gens qui ont le profil adéquat, nous recherchons surtout parmi les écrivains, les journalistes, les hommes de lettres, bref tous ceux qui ont une maîtrise parfaite de la langue française. À partir de là, pour construire ce service à Maurice, PwC va assurer la formation. Les candidats auront à apprendre l’opération de transfert linguistique. Autrement dit, il s’agira pour eux de comprendre le texte dans toutes ses subtilités linguistiques et le rendre dans les mêmes subtilités dans l’autre langue et l’autre culture. Une traduction bien faite est celle qui ne sent pas la traduction ».

En quoi consistera la tâche du traducteur ? Il aura à traduire essentiellement des documents administratifs, financiers et légaux ou encore l’interface des sites web de l’anglais au français, précise Betty Cohen. Etant donné la nature corporatiste des documents à traduire, la profession est devenue extrêmement pointue et réclame une grande rigueur.

Ainsi, le traducteur doit avoir une connaissance précise de la terminologie des termes techniques qu’il rencontrera dans le document de base et trouver la bonne équivalence dans le texte cible. La moindre erreur d’interprétation ne pardonne pas et est préjudiciable au client, fait remarquer Betty Cohen.

Le métier de traducteur est-il bien rémunéré ? À cette question, Berry Cohen indique que le traducteur gagne bien sa vie au même titre qu’un diplômé universitaire. Et d’ajouter : « Comme on le dit, tu ne seras jamais riche, mais tu vivras bien. »

Les échelons à gravir

La profession de traducteur comprend plusieurs échelons. Au bas de l’échelle, ce sont les débutants. Ceux-là passent par une étape de formation obligatoire qui, en moyenne dure entre six mois et un an, dépendant de la vitesse de production du traducteur. Ensuite, il y a une étape intermédiaire pendant laquelle le traducteur s’aguerrit un peu plus. Passé cette étape, le traducteur est confirmé à son poste. Pour atteindre ce niveau de maturité, il faut, au préalable, environ trois ans de métier avant d’être reconnu comme un traducteur expérimenté. Au sommet de la pyramide, il y a le réviseur. Au Canada, ce professionnel doit avoir évolué au minimum cinq ans en tant que traducteur expérimenté. Parmi les traducteurs chevronnés, il y a ceux qui développent des capacités pédagogiques ou encore de gestionnaires. Ce qui leur permet d’assurer la formation et de gérer une équipe.

Les trois grandes étapes

Le métier de traducteur comprend trois grandes étapes. D’abord, la traduction elle-même. Les tâches sont généralement réparties en fonction du domaine d’expertise du traducteur. La deuxième étape est la révision. Là intervient le réviseur qui apporte des modifications appropriées si besoin est. La dernière étape est la relecture et la correction des textes.
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