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Brian Burns – Une mécanique de dandy

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Brian Burns - Une mécanique de dandy | business-magazine.mu

«Je pense que j’ai failli naître dans une voiture», déclare Brian Burns sur le ton de l’humour. «C’est une passion qui m’anime depuis ma plus tendre enfance. J’ai toujours été passionné par l’automobile et la créativité.» Les détails ne lui échappent pas. Il connaît tous les types de voitures avec les caractéristiques de chacune d’elles, que ce soit les voitures de sport ou de collection. 

Dans les locaux d’Autograph à Forbach, des mini-voitures font d’ailleurs partie de la déco. Ce secteur le fascine. «Ce domaine est assez similaire à l’informatique. Il est en perpétuelle évolution», lance-t-il confortablement assis dans un canapé avec en toile de fond une magnifique photo d’un Bedford prise par Axel Ruhomaully, un photographe belgo-mauricien. 

L’amateur de belles voitures modernes et anciennes admet que 1965 est la plus belle année de l’automobile. «Quand on voit les voitures qui ont été créées, c’est extraordinaire. Cela m’a beaucoup inspiré», concède celui qui jadis admirait les voitures sportives. Toutefois, il est catégorique. Son grand amour comme il le dit si bien a toujours été Mercedes. «J’ai été au Mercedes-Benz Technology Centre à Sindelfingen, j’ai eu l’opportunité de voir les ouvriers monter la Mercedes SLS AMG.

Là, vous voyez ce que c’est vraiment l’ingénierie et le savoir-faire allemand. Ce sont des choses qui me parlent. Dans mon métier de tous les jours, c’est ce que j’essaie d’inculquer à mon équipe», avance l’homme de 49 ans qui a fait des études d’automotive engineering. 

Son véritable parcours automobile commence en 1999 alors qu’il n’a que 28 ans. Cette même année, son patron lui demande de venir avec un projet pour reprendre les autres groupes de l’entreprise pour laquelle il bosse. Un projet qui se veut déterminant pour lui. «Nous avons gagné le pitch. Nous avons eu le contrôle de cette compagnie», raconte le directeur qui a décroché son premier job en 1993 chez Access où il a travaillé pendant 17 ans. Il a ensuite travaillé durant cinq ans à Iframac. Une expérience qui l’a permis de construire un «huge dealership from scratch.Être importateur de véhicules, ça demande beaucoup !»

Un autre élément passionnant dans sa carrière a été l’aventure Michelin en 2005. «J’ai beaucoup aimé les valeurs de cette firme. Elle est la référence dans le domaine du pneumatique», relate celui qui a été à Clermont-Ferrand à de nombreuses reprises et qui a testé leur circuit d’essais. «J’ai réalisé l’importance d’un pneu sur un véhicule.»

La Jeep Wrangler, son unique voiture

Bien qu’amoureux de voitures, Brian Burns assure de ne pas en posséder une. «Je n’ai aucune voiture à mon nom. Ma femme a une Jeep Wrangler.» Ce qu’il aime le plus chez cette voiture tout-terrain est la sécurité, la robustesse et le coût à l’usage. «Elle en a fait les frais lors d’un acci-dent. Heureusement, personne n’a été blessé», confie le père de deux enfants.

Enfant, le pilote a toujours voulu avoir un garage. «Je voulais l’appeler Pitstop. Finalement, je l’ai nommé Car Connexion.» En 2016, le dandy réalise enfin son rêve. Car Connexion devient le nouveau lieu de rencontre des amoureux de carrosseries. «Je voulais et je veux toujours que mon entreprise soit un lieu de rencontre», souligne le CEO. 

En 2019 Car Connexion deviendra Autograph. L’idée lui vient en restaurant la voiture d’un ami, une AC Cobra de 1967, en 2017. Depuis, il a redonné vie à plusieurs autres véhicules. «De là, nous avons développé notre réputation. Notre clientèle est constituée essentiellement d’expatriés.» 

Autograph, c’est sa signature. Une fois le requinquage terminé, pour lui, le rendu final est synonyme à une œuvre d’art. «Il faut la signer», dit-il fièrement. «C’est ma femme, Laina qui m’en a donné l’idée.» D’ajouter qu’il ne préfère pas utiliser le terme tuning. «C’est péjoratif. Car moi, je vais proposer un modèle, et le dessiner comme si c’était le mien.»

Pour l’avenir, le Head Creative veut exporter son savoir-faire. «Aujourd’hui, nous sommes artistes et très créatifs», explique le mordu d'arts martiaux. «La discipline, la rigueur et la précision viennent de ma passion des arts martiaux. Je pratique ces techniques de combat depuis l’âge de 9 ans.» 

Sur une note de fin, Brian Burns nous lit un petit mot qu’il a écrit sur son telephone : «My purpose in life is to bring to life one’s dream that has not been dreamt yet... »


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Le virus freine les activités à Autograph

La Covid-19 perturbe tous les secteurs. Brian Burns explique qu’il y a eu un effet au niveau de l’importation des pièces de rechange. «La majeure partie de nos pièces sont affrétées par avion. La situation s’est améliorée depuis. Par ailleurs, pendant les quatre premières semaines de la reprise, nous avons eu des délais chaotiques.»


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