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Deux-roues : ça sent la crise !

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La pandémie n’a pas épargné beaucoup de secteurs économiques. Celui des deux-roues ne fait pas exception. Les concessionnaires nous parlent de l’impact et comment ils s’y prennent pour tenir le coup.

«Il y eu a un impact rapide et sévère sur l’industrie de la motocyclette. La pandémie a entraîné un ralentissement économique. Il a affecté le pouvoir d’achat des particuliers. Le lockdown a causé la fermeture de notre salle d’exposition pendant une longue période. Les perturbations dans l’exportation des pièces et les retards dans les expéditions et l’augmentation des devises étrangères ont eu un impact négatif sur les ventes de motocyclettes», indique Raj Ramsamy, Showroom Supervisor d’E.A.L Man Hin & Sons Ltd.

Ruben Bacha de Ruben Racing Ltd confirme aussi cette tendance à la baisse. En effet, il avance qu’avec la crise beaucoup de personnes dépensent moins et font plus attention. «Acheter une moto ou une grosse cylindrée est une dépense conséquente. Beaucoup réfléchissent à deux fois. Cependant, on est aussi heureux de constater que les ventes tournent toujours même si c’est moins bien qu’auparavant. Il y a beaucoup qui se plient en quatre pour réaliser leur rêve d’acheter une belle moto. Mais il est vrai qu’une bonne partie de notre clientèle qui travaille dans le secteur touristique est particulièrement affectée. Du coup, ils ont repoussé leur achat», explique-t-il. Le directeur de Ruben Racing dit attendre vivement que les affaires reprennent comme il se doit. Selon lui, ce n’est qu’ainsi que le secteur pourra en bénéficier et revoir le nombre de ventes reprendre de nouveau.

Les motos moins coûteuses ont la cote

Raj Ramsamy observe pour sa part que  les motos moins coûteuses sont tendances. «Au cours de nos campagnes promotionnelles, nous avons constaté que les ventes atteignent un pic lorsque les prix baissent et ralentissent lorsque les prix reviennent à la normale. Nous faisons de notre mieux pour faire face à cette situation en réduisant nos prix avec une faible marge bénéficiaire pour l’entreprise. Nous avons également remarqué que de plus en plus de clients recherchent des facilités de crédit», résume-t-il.

Ruben Bacha souligne que le financement des ventes de motos est en pleine crise également. Il explique que les institutions de crédit sont beaucoup plus vigilantes sur l’octroi de prêts aux particuliers pour l’achat de motos. «Malheureusement, il y a beaucoup de personnes qui se sont vues refuser les financements pour ces achats. C’est normal, je peux comprendre. Mais je pense que ces institutions doivent réaliser que si elles ne donnent pas de crédit, elles n’ont plus de raison d’exister. Il faut trouver une balance entre accorder des crédits à n’importe qui et les cas solides», commente-t-il.

Hors-texte

 La prime d’assurance fait tiquer

Les assurances sont aussi une épine dans le pied des propriétaires de deux-roues. D’après les concessionnaires, cette augmentation constante  de la prime d’assurance cause beaucoup de préjudices aux acheteurs même si les taux de la prime d’assurance varient selon les compagnies d’assurance. Aujourd’hui, elles offrent de nombreuses options de couverture supplémentaires qui augmentent le montant de la prime, comme les services de remorquage, les cyclones, les inondations. Toutefois, c’est l’acheteur qui doit puiser de sa poche.

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