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2015 : l’année de l’espoir ?

u003cpu003eÀ plus du0026rsquo;un titre, 2014 a été une année difficile. La croissance molle, voire fragile dans nos pays respectifs sans compter un moral en berne, témoigne, dans une certaine mesure, de ce quu0026rsquo;a été lu0026rsquo;année écoulée.u003c/pu003eu003cpu003eToutefois, il y a des raisons du0026rsquo;espérer que 2015 sera meilleure. À Maurice du0026rsquo;abord, le changement de gouvernement en fin du0026rsquo;année dernière a apporté un bol du0026rsquo;air frais au pays. La concrétisation de certains engagements pris durant la campagne électorale par le nouveau régime dès ses premiers jours au pouvoir a aussi été un signal fort à la nation.u003c/pu003eu003cpu003eDu0026rsquo;ailleurs, le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, a été on ne peut plus clair dans son message du nouvel an : u0026laquo; 2015 sera lu0026rsquo;année de la réforme institutionnelle et du début de la reconstruction nationale u0026raquo;. La population nu0026rsquo;en demande pas moins.u003c/pu003eu003cpu003eAvec le rétablissement de la confiance et le retour à lu0026rsquo;optimisme, le pays ne peut que se remettre au travail. Ce nu0026rsquo;est que lorsque toutes les conditions seront réunies que le génie mauricien pourra su0026rsquo;exprimer.u003c/pu003eu003cpu003eIl y a aussi la conjoncture internationale. Les cours pétroliers – 2014 a été la pire année depuis 2008 -, ne peuvent que nous conforter, alors que notre facture du0026rsquo;importation ne cesse du0026rsquo;augmenter. Qui plus est, un nouveau recul des cours est attendu au premier semestre de 2015. Autant de bonnes nouvelles. Reste maintenant à voir comment cette baisse est répercutée sur le plan local.u003c/pu003eu003cpu003e2015 se présente également sous de meilleurs auspices pour lu0026rsquo;île de la Réunion. Les analystes sont nombreux à penser que la nouvelle route du littoral, un chantier du0026rsquo;envergure, sera un élément central dans la reprise. Mais, face aux défis qui guettent lu0026rsquo;économie réunionnaise, il est impératif pour lu0026rsquo;île sœur de su0026rsquo;ajuster aux changements qui su0026rsquo;opèrent au niveau mondial et du0026rsquo;accélérer son ouverture sur la région.u003c/pu003eu003cpu003eÀ Madagascar, les yeux sont rivés sur le président Hery Rajoanarimampianina et son équipe. Installé depuis une année à la tête du pays, il semble avoir trouvé ses repères. Pour remettre la Grande île sur les rails du développement, le gouvernement mise sur les investissements dans les infrastructures. Les axes principaux de cette stratégie se déclinent dans le plan national de développement dévoilé par le ministre de lu0026rsquo;Économie et de la Planification. Sa particularité, il met lu0026rsquo;accent sur la croissance inclusive et durable.u003c/pu003eu003cpu003eLa reprise des exportations des produits du textile sous la loi sur la croissance et les possibilités en Afrique (AGOA) est aussi porteuse du0026rsquo;espoir et devrait contribuer au décollage de lu0026rsquo;économie malgache. Du0026rsquo;autant plus quu0026rsquo;environ 50 000 emplois avaient été détruits lors de la suspension de Madagascar de lu0026rsquo;AGOA.u003c/pu003eu003cpu003eLes Seychelles nu0026rsquo;ont pas été épargnées par le vent du0026rsquo;optimisme qui souffle sur la région. Après une performance économique moyenne en 2014, soit 2,8 %, le Fonds monétaire international estime que lu0026rsquo;économie seychelloise connaîtra une amélioration cette année. Lu0026rsquo;analyse de lu0026rsquo;institution de Bretton Woods est basée sur une reprise dans le tourisme, ainsi quu0026rsquo;au niveau des exportations de thon. La croissance devrait donc atteindre 3 %. Cependant, ce nu0026rsquo;est pas au goût de son président, James Michel. Celui-ci est du0026rsquo;avis que les Seychelles peuvent faire mieux, du0026rsquo;où la nécessité de u0026laquo; maintenir le cap et au besoin procéder aux ajustements nécessaires en fonction de la situation économique mondiale u0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eLa question se pose quant à lu0026rsquo;économie globale. Serait-ce enfin le bout du tunnel ? Le Fonds monétaire international a annoncé une meilleure performance pour 2015, mais les risques géopolitiques et financiers pèsent toujours sur la reprise. Nous devrons voir un peu plus clair du0026rsquo;ici à la fin du premier trimestre.u003c/pu003e

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