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Quid de l’économie ?

u003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eRéforme électorale et IIe République. Deux projets, deux hommes et deux postes clefs. Cela aurait pu être le brouillon du script du0026rsquo;un film, mais cu0026rsquo;est bel et bien de la réalité dont il est question.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eQui lu0026rsquo;aurait cru ! Plus de 40 ans après lu0026rsquo;Indépendance du pays, deux hommes qui, à peine quelques mois étaient séparés par u0026laquo; u003cemu003eun grand fossé u003c/emu003eu0026raquo;, ont pu parvenir à un consensus et devront, selon toute vraisemblance, écrire une nouvelle page de lu0026rsquo;histoire de lu0026rsquo;île Maurice indépendante. Cette capacité à combler les fossés aussi grands quu0026rsquo;ils soient ou encore à réduire les années-lumière qui séparent nos politiques dans u0026laquo;u003cemu003e lu0026rsquo;intérêt supérieur de la nationu003c/emu003e u0026raquo; est une qualité très rare que nous retrouvons chez les hommes politiques locaux. Il y a de quoi en être fier.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eAprès une première tentative infructueuse en 1995, tout porte à croire que Paul Bérenger et Navin Ramgoolam travailleront à nouveau ensemble lu0026rsquo;été prochain. Si lu0026rsquo;alliance se concrétise, ils vous diront certainement que la main de lu0026rsquo;histoire y est pour quelque chose alors que leurs détracteurs disent déjà que cu0026rsquo;est plutôt leurs intérêts communs qui guident la main de lu0026rsquo;histoire. Mais au final, des questions restent posées. Comment en lu0026rsquo;espace de quelques jours, deux hommes et deux partis qui, pourtant on disait que tout séparait, ont pu arriver à être du0026rsquo;accord u0026laquo; à 99 % u0026raquo; ? Où sont passées les critiques sur la mauvaise gestion du pays ? Quu0026rsquo;est-il advenu de la dénonciation des scandales que la presse se faisait un plaisir de relayer quotidiennement ? Où est passée cette volonté de lu0026rsquo;Opposition de vouloir nettoyer le pays de la corruption et des corrompus ?u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eBien sûr, nous sommes à lu0026rsquo;île Maurice : la terre des miracles. Sinon que dire de son peuple si ce nu0026rsquo;est de le saluer pour son courage u0026laquo; admirable u0026raquo; face à tout ce qui se passe sur la scène politique locale.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eToutefois, su0026rsquo;il y a une chose que nous avons des difficultés à comprendre, cu0026rsquo;est comment les inquiétudes des opposants au pouvoir sur lu0026rsquo;économie se sont dissipées. Cela alors que systématiquement chaque semaine, ils mettaient en garde contre les risques du0026rsquo;une dégradation de la situation économique du0026rsquo;ici à la fin de lu0026rsquo;année.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eEst-ce à dire que les choses vont mieux ou devrions-nous dire irons mieux avec la formation du0026rsquo;un nouveau gouvernement ? La population et la communauté des affaires su0026rsquo;interrogent devant la nouvelle tournure des événements.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eUne question tout à fait légitime car le pays court toujours le risque du0026rsquo;être rattrapé par la réalité économique sur ses principaux marchés, que ce soit pour les exportations ou le tourisme. De plus, avec une marmite politique qui est demeurée en ébullition depuis les élections générales, lu0026rsquo;économie nu0026rsquo;est jamais parvenue à su0026rsquo;imposer comme la priorité des priorités.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eLa crainte, cu0026rsquo;est quu0026rsquo;avec les négociations en cours sur la réforme électorale et la seconde République, lu0026rsquo;économie risque une nouvelle fois du0026rsquo;en pâtir et de se retrouver en pilotage automatique. Ce qui sera loin du0026rsquo;arranger les choses et encore moins améliorera le moral dans le monde des affaires qui considère déjà quu0026rsquo;il y a un manque de coordination entre les institutions gouvernementales. Dans une conjoncture où les marchés financiers nu0026rsquo;arrêtent pas de jouer aux montagnes russes, le moral des entrepreneurs est un facteur déterminant dans la décision du0026rsquo;investissement. Venir ajouter plus du0026rsquo;incertitudes dans un marché déjà en proie à de gros problèmes de visibilité ne fera que rendre plus difficiles les décisions du0026rsquo;investir.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eDu0026rsquo;autant plus que selon le cabinet britannique du0026rsquo;étude et du0026rsquo;analyse des risques économiques et politiques, Maplecroft, Maurice est le 7e pays au monde qui est le plus à risque si jamais la crise dans la zone euro venait à se dégrader.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eLa Grande-Bretagne, notre principal marché du0026rsquo;exportation, arrive en tête de la liste de 17 pays u0026laquo; u003cemu003eextrêmement à risqueu003c/emu003e u0026raquo;. Maplecroft note que les répercussions de la crise dans la zone euro sont déjà fortement ressenties à Maurice. Le ralentissement au niveau des arrivées touristiques en provenance du Vieux continent en témoigne. Le danger est donc permanent face à une crise qui nu0026rsquo;arrête pas de muter et qui continue du0026rsquo;échapper au contrôle des dirigeants européens eux-mêmes. La preuve, on vient du0026rsquo;identifier le mois de septembre comme le u0026laquo;u003cemu003e make or break month u003c/emu003eu0026raquo; alors que les options des décideurs politiques su0026rsquo;épuisent pour sauver la monnaie unique. Le plus tôt que lu0026rsquo;économie bénéficiera du0026rsquo;une u003cemu003eFull time attentionu003c/emu003e, le mieux se portera le moral.u003c/pu003e

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