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Redressement en vue

u003cpu003eIl y a sept ans, le monde entrait dans une nouvelle ère avec les remous sur les marchés financiers qui allaient se transformer en la pire crise économique depuis la Grande dépression. 2014 marquera-t-elle la fin de cette longue période de disette économiqueu0026nbsp;? Les analystes sont nombreux à y croire, même ceux qui nu0026rsquo;avaient pas vu venir la crise globale. La preuve, les institutions de Bretton Woods ont rehaussé leurs perspectives de croissance pour cette année.u003c/pu003eu003cpu003eLa question est de savoir pourquoiu0026nbsp;le Fonds monétaire international et la Banque mondiale croient savoir que lu0026rsquo;économie mondiale va croître à un taux supérieur, cette annéeu0026nbsp;? Dans le premier cas, le FMI a même relevé ses prévisions par rapport à celles du0026rsquo;octobre 2013 lorsquu0026rsquo;elle avait annoncé 3,6 %. Ce qui fait que lu0026rsquo;institution table désormais sur une croissance globale de 3,7 % pour cette année contre 3,3 %, lu0026rsquo;an passé.u003c/pu003eu003cpu003eCe vent du0026rsquo;optimisme qui souffle depuis quelque temps sur la planète économique su0026rsquo;explique par plusieurs raisons. Du0026rsquo;abord, parce que les pays développés devraient, selon les analystes des agences internationales, renouer avec une croissance plus forte. Celle-ci passera de 1,3 % en 2013 à 2,2 % cette année. Une reprise qui est menée par les États-Unis où le produit intérieur brut est en progression depuis environ dix trimestres. Le FMI annonce, en effet, que lu0026rsquo;économie américaine va croître de 2,8 % cette année comparé à 1,8 % en 2013.u003c/pu003eu003cpu003eLes conditions en Europe sont également favorables, notamment au Royaume-Uni et dans la plupart des économies de la zone euro. Selon les officiels du FMI, la croissance au pays de Sa Majesté sera de lu0026rsquo;ordre de 2,4 %, de 1,6 % en Allemagne et de 0,9 % en France. Après deux années de contraction, les économies de la zone euro devraient enregistrer une croissance 1,1 %.u003c/pu003eu003cpu003eMalgré les risques qui planent sur les pays émergents avec la décision des États-Unis du0026rsquo;atténuer les mesures prises dans le cadre de la relance monétaire, il est estimé que la croissance tournera en moyenne de 5,1 % dans ces pays.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;Afrique subsaharienne, une région à laquelle appartient Maurice, nu0026rsquo;est pas en reste, pour autant. Elle est, selon la directrice du FMI, Christine Lagarde, the u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003esecond fastest-growing regionu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;u0026nbsp;du monde avec une croissance moyenne de 5,6 %. Voilà qui devrait nous rassurer. Car, si reprise il y a, Maurice va certainement en profiter. Reste maintenant à savoir quand la vague de la reprise atteindra nos côtes car la transmission ne se fait pas automatiquement et encore moins du jour au lendemain. Au lieu du0026rsquo;attendre patiemment les retombées du redressement global sur notre économie, il serait plus judicieux de travailler à préparer la reprise. Du0026rsquo;autant plus quu0026rsquo;à Maurice également, les analystes estiment de plus en plus que le point bas a été atteint en 2013 avec une croissance de 3,2 %.u003c/pu003eu003cpu003ePour éviter que le rebond ne soit pas simplement technique cette année, il est impératif de se donner les moyens de ses ambitions en agissant sur la dynamique qui su0026rsquo;est créée au deuxième trimestre de 2013. Et qui a vu une croissance de 3,5 % durant cette période comparé à 3,2 % à pareille période en 2012. Ce taux qui est également supérieur aux prévisions initiales de 3,2 % a été tiré principalement par lu0026rsquo;agriculture et la pêche. Alors que u003cemu003eStatistics Mauritiusu003c/emu003e su0026rsquo;attendait à une contraction de 2,3 % dans ces deux secteurs du0026rsquo;activité au deuxième trimestre de 2013, ceux-ci ont finalement crû de 1 %. Le secteur manufacturier a progressé de 4,8 % contre une estimation initiale de 3 % et le secteur des technologies de lu0026rsquo;information et de la communication de 6,9 % au lieu de 6,8 %. Le niveau de croissance su0026rsquo;est maintenu à 3,5 % au troisième trimestre avec des progressions enregistrées dans pratiquement tous les secteurs.u003c/pu003eu003cpu003eA nous de capitaliser sur ce nouvel élan à travers lu0026rsquo;adoption et la mise en application de mesures politiques clés pouvant nous permettre de profiter pleinement et le plus rapidement possible de la reprise globale. Dans ce contexte, un renforcement de toute la structure de u003cemu003eMonitoring and Evaluationu003c/emu003eu0026nbsp;est plus que nécessaire.u003c/pu003e

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