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AVARTS – Initier les jeunes à la 3D

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AVARTS - Initier les jeunes à la 3D | business-magazine.mu

L'equipe d'Avarts travaillera en étroite collaboration avec des professionnels venus de l’Inde.

Si le projet Avarts a démarré il y a trois ans, le rêve de faire de Maurice une industrie cinématographique remonte à très longtemps », explique Satyen Bhujun, le directeur d’Avarts. Dans une semaine, l’institut accueillera ses premiers élèves. Pour l’instant, ils ne sont qu’une douzaine à s’être inscrits, mais d’autres étudiants sont attendus.

Mais d’où cet intérêt pour la 3D ? Car les effets spéciaux numériques sont nécessaires pour illustrer les projets et objets de la façon la plus réelle possible. Tous les secteurs d’activités utilisent la 3D : architecture, médecine et enseignement technique, entre autres.

Lors du lancement d’Avarts le 9 août, Satyen Bhujun a rappelé la volonté du gouvernement de développer l’univers du septième art à Maurice, et a insisté sur le fait que « l’animation en 3D est le début de la mise sur pied de l’industrie cinématographique à Maurice. Les cours d’art au niveau primaire et secondaire devront être adaptés aux compétences requises pour travailler dans ce domaine. Nos jeunes doivent se familiariser aux outils de l’art numérique ». Le cursus proposé par Avarts est ainsi une approche globale de l’animation en 3D.

Passer le cap de la 2D

Il y a un riche potentiel dans le secteur de la créativité et de l’art, fait ressortir Satyen Bhujun. La formation offerte par Avarts vise notamment les professionnels ou étudiants en Graphic Design qui souhaiteraient passer de la 2D à la 3D, ou encore les dessinateurs qui voudraient travailler sur ordinateur, ainsi que les architectes.

« L’avantage, c’est que nous sommes spécialisés dans la 3D. Même si les étudiants ont un module de cours en 3D, cela ne représente qu’une infime partie de ce qu’ils pourraient apprendre. On veut se positionner comme l’after school », ajoute Satyen Bhujun.

Grâce à la formation proposée par Avarts, les participants pourront travailler sur des projets en studio avec des professionnels qui ont plus d’une quinzaine d’années d’expérience dans l’industrie de l’animation. Ils auront également l’occasion d’apprendre les différents maillons du métier.

Faire de Maurice un centre de savoir-faire dans le domaine de l’animation, et créer une ouverture vers l’extérieur, tel est ainsi l’objectif d’Avarts. « Si nous parvenons à offrir aux gens assez de connaissances pour qu’ils soient capables de produire des courts-métrages animés à la maison, nous érigerons les bases d’une plus grande industrie. Le monde nous regardera comme un pays où il existe une culture cinématographique, comme une population passionnée du visuel », s’enthousiasme Satyen Bhujun.

Des professionnels venus de l’Inde assureront les cours, qui sont MQA Approved. Pour l’instant, trois modules sur six ont été lancés. Les premiers participants apprendront à travailler sur le logiciel MAYA, utilisé pour réaliser des films d’animations comme Shrek, Madagascar ou encore l’Âge de glâce.

« L’animation graphique comme support visuel aidera à améliorer la productivité. Une image est plus forte que mille mots. Imaginez donc la valeur d’une image en 3D... »

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