u003cpu003eChaque année, ils sont près de 15 000 étudiants à intégrer le giron de lu0026rsquo;enseignement supérieur. Parmi, plus de 2 600 su0026rsquo;envoleront vers du0026rsquo;autres cieux. Suivre une formation dans une institution tertiaire est coûteux et nécessite souvent un apport financier. Fort heureusement, sur le marché, on retrouve des plans du0026rsquo;études à des taux compétitifs.u003c/pu003eu003cpu003eEn 15 ans, u0026nbsp;le nombre du0026rsquo;inscriptions dans les institutions du0026rsquo;enseignement supérieur a quasiment triplé. En 2000, 16 735 étudiants étaient inscrits à une formation tertiaire avec une forte majorité dans les institutions publiques financées par lu0026rsquo;État (9 057 étudiants). Ces dernières années, avec la démocratisation de lu0026rsquo;enseignement supérieur et lu0026rsquo;arrivée du0026rsquo;un nombre croissant du0026rsquo;institutions privées (on en comptait une soixantaine à fin décembre 2015), ainsi quu0026rsquo;un intérêt évident pour les études à lu0026rsquo;étranger, la population estudiantine a connu une forte progression. Si bien quu0026rsquo;en 2015, la u003cemu003eTertiary Education Commissionu003c/emu003e (TEC) recensait 48 970 étudiants répartis comme suit : institutions publiques financées par lu0026rsquo;État (21 621), institutions privées et formation à distance (16 250) et formation à lu0026rsquo;étranger (11 099). Lu0026rsquo;Université de Maurice a fait les frais de cette concurrence. De 2013 à 2015, le nombre du0026rsquo;inscrits a chuté de 32,9 %, passant de 4 846 à 3 250.u003c/pu003eu003cpu003eEn 2015, le taux brut de scolarisation dans lu0026rsquo;enseignement supérieur calculé sur une population de la tranche du0026rsquo;âge de 20-24 ans était de 47,4 %, avec un pic de 50,1 % en 2013.u003c/pu003eu003cpu003eAujourdu0026rsquo;hui, plus que jamais, la clef pour une brillante carrière réside dans une formation de qualité et, au vu de lu0026rsquo;évolution du taux du0026rsquo;inscription dans les institutions tertiaires, il est clair que les Mauriciens ont bien intégré cette logique. La croissance du nombre du0026rsquo;inscriptions dans les universités étrangères (de 9,33 % entre 2014 et 2015) nous enseigne par ailleurs que les parents ne rechignent pas à faire des sacrifices pour garantir à leurs progénitures une éducation de haut niveau.u003c/pu003eu003cpu003eLes derniers chiffres disponibles pour 2015 indiquent que sur les 2 648 Mauriciens qui se sont rendus à lu0026rsquo;étranger pour parfaire leur apprentissage, 944 se sont tournés vers lu0026rsquo;Australie, 527 vers la France / La Réunion et 402 vers le Royaume-Uni. Suivent dans lu0026rsquo;ordre lu0026rsquo;Afrique du Sud (192),u0026nbsp; la Malaisie (160), lu0026rsquo;Inde (135), la Chine (96), le Canada (72), les États-Unis (64), entre autres. Lu0026rsquo;intérêt pour lu0026rsquo;Australie et le Canada su0026rsquo;expliquent par le fait que ces deux pays, qui sont en quête de main-du0026rsquo;œuvre, offrent la possibilité aux étudiants du0026rsquo;avoir un permis de travail sitôt leurs études complétées.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eFrais du0026rsquo;études élevésu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSuivre une formation menant à un diplôme de premier cycle (Undergraduate) au Canada, en Angleterre, en Australie et aux États-Unis peut coûter entre Rs 700 000 et Rs 1,5 million, voire plus, dépendant de la filière du0026rsquo;études. Alors quu0026rsquo;en Malaisie, il faudra dépenser environ Rs 500 000. À lu0026rsquo;Université de Maurice, les frais sont nettement plus abordables. Ainsi, pour une formation du0026rsquo;Undergraduate, ils varient de Rs 15 600 à 50 350 par an pour les études à plein temps. Pour les cours à temps partiel, les frais du0026rsquo;études sont plus élevés, soit à partir de Rs 38 950 par an.u003c/pu003eu003cpu003eÀ lu0026rsquo;Institut Charles Telfair, qui compte plus de 1 800 étudiants sur son campus, les frais annuels pour une formation du0026rsquo;Undergraduate su0026rsquo;élèvent en moyenne autour de Rs 130 000.u003c/pu003eu003cpu003eÉtant donné les frais onéreux des formations universitaires, il est conseillé, si lu0026rsquo;on nu0026rsquo;a pas constitué du capital, du0026rsquo;approcher les institutions financières pour les besoins de financement.u0026nbsp; Fort heureusement, lu0026rsquo;environnement de faible taux du0026rsquo;intérêt a rendu les taux compétitifs.u003c/pu003eu003cpu003eÀ la Mauritius Commercial Bank, on ne fixe pas de limite au montant du financement. Tout dépend de la capacité de remboursement du client et de la garantie proposée. À travers le plan Campus, la banque peut financer lu0026rsquo;intégralité des frais du0026rsquo;études, mais aussi le coût de la vie.u003c/pu003eu003cpu003eIdem pour la State Bank of Mauritius (SBM), qui ne fixe pas de plafond avec sa formule Achiever. La banque propose un taux aussi bas que 6,25 %. De plus, le client a droit à une série de remises auprès des partenaires de la SBM : Air Mauritius, Cathay Tours, Silver Wings Travels, DHL Express, Le Cygne, Orange et Samsung.u003c/pu003eu003cpu003eQuant à la Banque des Mascareignes, elle met à la disposition des étudiants, un prêt compris entre Rs 50 000 et Rs 3 millions. Les taux varient entre 7,25 % et 9,5 %. Le taux le plus faible est proposé aux bénéficiaires du Plan Épargne Jeune. La durée du0026rsquo;emprunt maximale est de 10 ans avec lu0026rsquo;option du0026rsquo;une période moratoire de 1 à 4 ans.u003c/pu003eu003cpu003eÀ Bank One, le montant maximal décaissé pour une formation outre-mer est de Rs 2 millions. Les taux du0026rsquo;intérêt pour les prêts avec garantie sont à partir de 6,9 % par an.u003c/pu003eu003cpu003eÀ la Barclays, on offre des emprunts sans garantie jusquu0026rsquo;à 2 millions. Ceux-ci sont octroyés à des particuliers ayant un emploi permanent sur une période su0026rsquo;étalant de six à 84 mois.u003c/pu003eu003cpu003eOutre les banques, les sociétés du0026rsquo;assurances offrent des formules attrayantes en matière de prêts du0026rsquo;études. Celles-ci sensibilisent les parents à lu0026rsquo;importance de faire preuve de prévoyance en souscrivant à un plan du0026rsquo;épargne au nom de leurs enfants dès leur jeune âge. À la Swan, on propose le Provide Education Plan qui permet du0026rsquo;économiser régulièrement et sur la durée pour que lu0026rsquo;enfant ait la possibilité de poursuivre ses études ou de réaliser ses ambitions quand il aura terminé sa scolarité.u003c/pu003eu003cpu003eÀ la State Insurance Company of Mauritius (SICOM), on propose un plan de prêt plus classique où lu0026rsquo;on finance jusquu0026rsquo;à 100 % les frais du0026rsquo;études incluant ceux liés à lu0026rsquo;hébergement à lu0026rsquo;étranger. En ce moment, lu0026rsquo;institution propose sur son plan du0026rsquo;études un taux variable promotionnel à 6 % par an, quel que ce soit le montant de lu0026rsquo;emprunt. Cette offre est valable jusquu0026rsquo;au 30 juin.u003c/pu003eu003cpu003eLes fonds du0026rsquo;investissement représentent également une option intéressante pour le financement des études supérieures. Au National Mutual Fund (NMF), les maîtres mots sont : prévoyance et épargne. À travers ses deux fonds u0026ndash; General Fund et Property Trust u0026ndash;, le NMF donne la possibilité aux parents de faire fructifier leur capital en vue des besoins futurs de leurs enfants.u003c/pu003eu003cpu003eAutant du0026rsquo;offres fiables qui ne peuvent quu0026rsquo;être un support aux étudiants dans cette étape importante de leur vie.u003c/pu003e
Enseignement supérieur: comment réunir le capital pour financer ses études
