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QS World University Ranking : Progression des universités chinoises et indiennes

Le QS World University Ranking est un classement annuel des établissements d’enseignement supérieur publié depuis 2018 par Quacquarelli Symonds, une société britannique spécialisée qui utilise les résultats de plus de 1 400 universités ou écoles dans plus de 90 pays. Avec les classements de Shanghai et THE, le classement QS est l’un des plus fiables au monde.

Pour l’onzième année consécutive, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) reste l’université numéro un au monde selon le classement de QS. L’université de Cambridge se classe deuxième, l’univer[1]sité de Stanford et l’université de Harvard se maintiennent respectivement aux 3e et 5e places comme l’année dernière, tandis que l’université d’Oxford occupe la 4e place, alors qu’elle était 2e l’année dernière.

Concernant les principales tendances et les changements mondiaux qu’on constate dans les classements de cette année, on note que le système d’enseignement supérieur britannique se distingue par son intense collaboration, 55 % de ses recherches impliquant un engagement international, contre une moyenne mondiale de 20 %. Cette édition du classement reflète également les prouesses de l’Australie en matière de recherche puisque 71 % de ses universités ont progressé dans la mesure de l’impact de la recherche mesurée par QS. Dans le même temps, le pays s’efforce de retrouver ses niveaux pré-pandémiques d’inscriptions d’étudiants internationaux après deux années d’isolement liées à la pandémie.

D’un autre côté, l’Inde continue de progresser dans le classement, avec plus d’universités en progression qu’en recul cette année. La Chine a franchi une étape importante, ses deux principales universités figurant pour la première fois parmi les 15 premières. Enfin, les universités françaises fusionnées font un bond en avant dans cette édition. Les systèmes d’enseignement supérieur bien financés, réglementés de manière efficace et collaborant à l’échelle mondiale ont fait preuve de résilience en période de crise et exploitent les possibilités de croissance et d’innovation malgré les défis mondiaux auxquels l’ensemble du secteur a été confronté.

Effectivement, dans la nouvelle édition du QS World University Ranking, la France conserve son rang : 32 universités et grandes écoles françaises y sont classées, comme l’année dernière, mais la plupart voient leur position s’améliorer. Six établissements figurent dans le Top 200, 4 dans le Top 100 et 2 dans le Top 50. Avec deux établissements dans le Top 50, la France se retrouve en 7e position mondiale, après notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine. Cette bonne place est liée à la performance de 32 établissements qui pour la grande majorité améliorent leur score et qui sont répartis sur l’ensemble du territoire français.

Par ailleurs, le QS Global Employer Survey révèle que les compétences les plus importantes pour les employeurs mondiaux se situent au niveau du travail en équipe, de la communication et de la résolution de problèmes. La résolution de problèmes est la caractéristique la plus recherchée par les employeurs interrogés dans l’étude. Face à l’aggravation de la crise climatique, aux effets de la polarisation politique et à l’automatisation de la main-d’œuvre, il est primordial que les établissements préparent leurs étudiants aux réalités d’un marché du travail mondial compétitif en intégrant la résolution de problèmes dans l’ensemble du programme d’études et de l’expérience universitaire. La traiter comme une compétence isolée sera au détriment de tous.

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