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Les études à l’étranger ont toujours la cote auprès des étudiants mauriciens

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Au début de 2020, l’éducation internationale a changé au-delà de toute reconnaissance. Les vols ont été annulés, les portes des campus ont été fermées et l’apprentissage en ligne est devenu la nouvelle norme. Ces deux dernières années ont été difficiles pour les universités comme pour les étudiants. Mais aujourd’hui, l’optimisme est de mise et les étudiants démontrent un engouement pour les études à l’étranger.

EFFECTIVEMENT, selon le Dr Dorish Chitson, fondateur et CEO d’Overseas Education Centre (OVEC), le nombre d’étudiants mauriciens à la recherche d’une formation à l’étranger a définitivement augmenté au fil des ans, malgré le fait que de nombreuses institutions internationales ont établi un campus à Maurice. «Cela s’explique principalement par le fait que l’île Maurice est un petit marché et que beaucoup de ceux qui obtiennent un diplôme sur place restent sans emploi. À titre d’exemple, bien que l’on puisse économiser sur les coûts du premier diplôme en étudiant localement, le Canada préfère les étudiants fraîchement sortis de l’école parce qu’il a des liens étroits avec ses industries et qu’il forme la main-d’œuvre en fonction de la demande locale. À notre niveau, nous recommandons donc aux étudiants de choisir le Canada pour leur premier diplôme ou/et degré», souligne le Dr Dorish Chitson.

De plus, elle ajoute que le Canada a déjà atteint à l’avance (depuis décembre 2017) le demi-million d’étudiants qu’il prévoyait pour l’année 2022 de sorte que les étudiants doivent postuler le plus tôt possible avec leurs résultats prévisionnels afin d’obtenir une place là-bas. Aux étudiants de troisième cycle qui terminent leur premier diplôme localement, le Dr Dorish Chitson recommande de faire un Master de deux ans en Australie après quoi ils obtiendront un permis de travail de deux – trois ans en vue d’acquérir une expérience professionnelle internationale.

S’agissant des pays qui offrent le plus d’opportunités aux étudiants mauriciens, il en ressort que la plupart des étudiants se rendent désormais dans les deux grands pays que sont l’Australie et le Canada. Ces deux pays, qui ont besoin d’une main-d’œuvre plus nombreuse, leur accordent donc automatiquement un permis de travail à la fin de leurs études et la possibilité de résidence permanente. L’Australie jouit d’un climat agréable et est idéale pour ceux qui peuvent se permettre le coût de la vie plus élevé. Ainsi, après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants obtiendront un permis de travail d’au moins deux à trois ans, mais l’option de résidence permanente se fait au cas par cas.

« Les étudiants qui optent pour le Canada peuvent acquérir une expérience professionnelle internationale inestimable grâce au programme d’alternance travail-études ou de stages rémunérés. De nombreux collèges et universités canadiens proposent des programmes de placement professionnel afin d’enrichir le programme d’études par une expérience réelle de l’industrie. Les étudiants peuvent ainsi passer un semestre à apprendre en classe et le semestre suivant à appliquer ces connaissances lors d’un stage où ils obtiennent non seulement des contacts commerciaux inestimables, mais où ils peuvent également être rémunérés. L’obtention de diplômes canadiens et d’une expérience professionnelle précieuse au Canada après l’obtention du diplôme peut grandement aider les étudiants à obtenir une résidence permanente dans le pays », fait ressortir le Dr Dorish Chitson.

«Les étudiants mauriciens sont très intelligents et ils choisissent des cours qui leur donneront immédiatement une reconnaissance professionnelle ainsi qu’un emploi»

Il faut préciser qu’il est certain que les coûts ont augmenté en raison de la dévaluation de la roupie. Cependant, selon les observations du Dr Dorish Chitson, les parents sont prêts à faire de gros sacrifices pour envoyer leurs enfants à l’étranger afin d’élargir leurs chances d’embrasser une carrière internationale.

Mais comme le souligne le Dr Dorish Chitson, les étudiants mauriciens sont très intelligents et ils choisissent des cours qui leur donneront immédiatement une reconnaissance professionnelle ainsi qu’un emploi. La plupart des universités en Australie et au Canada ont des programmes reconnus par des organismes professionnels ; par exemple, en Australie, la plupart des cours de comptabilité permettront à l’étudiant de devenir un Certified Professional Accountant (CPA) dès qu’il aura terminé le cours. Il en va de même pour la plupart des cours d’ingénierie, d’architecture, etc.

« Les étudiants mauriciens aiment faire des études de droit, et comme le diplôme de droit d’Australie et de Nouvelle-Zélande est désormais reconnu à Maurice, de nombreux étudiants s’y rendent. De nombreux établissements y disposent d’un centre juridique universitaire unique en son genre, qui offre aux étudiants un lieu de stage clinique intensif leur permettant d’acquérir des compétences et une expérience réelle dans la pratique du droit. Beaucoup d’autres étudiants suivent également la tendance qui est maintenant dans le secteur des Tic depuis que la pandémie a montré l’importance de la technologie. L’informatique, le software engineering, les télécommunications, la science des données, etc. deviennent des programmes d’études populaires. »

OVEC : une vingtaine d’années à orienter les étudiants

Établie en 2002, OVEC a presque 20 ans de relations avec les étudiants et un ensemble diversifié d’institutions post-secondaires dans le monde entier. « Grâce à une réputation sans faille en tant que consultant en éducation éthique et favorable aux étudiants, OVEC est maintenant la première agence de recrutement d’étudiants à Maurice. OVEC dispose de tout le savoir-faire du marché, d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, d’une infrastructure technologique et physique en place pour offrir à ses universités partenaires le meilleur soutien », indique le Dr Dorish Chitson. Chaque année, OVEC envoie quelques centaines d’étudiants dans des universités aux quatre coins du monde, notamment le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Europe, la Chine, la Malaisie, l’Afrique du Sud, etc. Au cours de ces deux dernières années de pandémie, OVEC s’est adaptée à ce défi. L’agence a organisé quatre Salons virtuels de l’éducation sur sa propre plateforme pour aider les étudiants à réaliser leurs ambitions académiques et professionnelles. «Grâce à notre flexibilité innovante dans l’adaptation des technologies modernes pour surmonter toutes sortes d’obstacles, nous avons réussi à envoyer de nombreux étudiants à l’étranger contre toute attente. Aujourd’hui, OVEC reprend ses activités habituelles en organisant deux Salons internationaux de l’éducation auxquels participeront de nombreuses institutions du monde entier afin d’aider les étudiants dans leurs choix d’études et de travail à l’étranger.

Le premier salon aura lieu les samedi 26 et dimanche 27 novembre 2022 (peu après les examens de Cambridge) au Caudan Arts Centre. Le deuxième aura lieu à la mi-février 2023 (peu après l’arrivée des résultats de Cambridge). Comme à l’accoutumée, le Salon de l’OVEC se veut un guichet unique en matière d’enseignement supérieur, avec non seulement des représentants d’universités présents, mais aussi des consultants en matière de visa et d’immigration et des responsables de la banque MCB pour les prêts et les questions financières. Parmi les autres avantages de la participation, citons une réduction de 50 % sur les frais de traitement bancaire pour le prêt MCB Campus et des packs cadeaux gratuits.

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