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AGOA : la confiance de retour dans le secteur du textile

u003cpu003eu003cspan style=text-align: justify;\u003eLes opérateurs du textile ont eu chaud. Après avoir longtemps hésité, le Congrès américain a finalement décidé, le 21 juin dernier, du0026rsquo;étendre la dérogation duu003c/spanu003eu003cem style=text-align: justify;\u003e Third Country Fabricu003c/emu003eu003cspan style=text-align: justify;\u003e deu003c/spanu003eu003cem style=text-align: justify;\u003e lu0026rsquo;Africa Growth and Opportunity Act u003c/emu003eu003cspan style=text-align: justify;\u003e(AGOA) jusquu0026rsquo;en septembre 2015.u003c/spanu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLeu003cemu003e Third Country Fabric u003c/emu003edonne la possibilité aux pays africains du0026rsquo;exporter des produits textiles finis sur le marché américain avec des matières premières provenant hors de la zone AGOA.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes opérateurs mauriciens utilisent cette disposition spéciale pour su0026rsquo;approvisionner principalement en Chine et en Inde, souligne Aline Wong, directrice de Lu0026rsquo;Inattendu. Mais elle a toutefois des regrets : u0026laquo; u003cemu003eLa dérogation aurait dû être étendue depuis 2010. Cela aurait évité que notre situation nu0026rsquo;empire. u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eBouffée du0026rsquo;oxygèneu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1050/16A.png style=width: 200px; height: 213px; /u003ePatrick Jackson (Directeur administratif de la Nouvelle Lingerie Mauricienneu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLu0026rsquo;extension duu003cemu003e Third Country Fabricu003c/emu003e a eu tout de suite lu0026rsquo;effet escompté. Dès le mois de juillet, Lu0026rsquo;Inattendu a signé ses premiers contrats de commande. u0026laquo; u003cemu003eAprès avoir galéré pendant plusieurs mois, je signe enfin mes premières commandes. Cette extension est une vraie bouffée du0026rsquo;oxygène.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe u003cemu003eThird Country Fabricu003c/emu003e permet aussi aux opérateurs mauriciens de concurrencer sur un pied du0026rsquo;égalité le Bangladesh ou encore le Cambodge. u0026laquo; u003cemu003eAvant lu0026rsquo;extension du u0026lsquo;Third Country Fabricu0026rsquo;, des pays comme le Cambodge et le Bangladesh ont su tirer profit de notre faiblesse liée principalement à lu0026rsquo;instabilité de lu0026rsquo;euro et la récession. Cu0026rsquo;étaient eux les fournisseurs réguliers des États-Unisu003c/emu003e u0026raquo;, indique Aline Wong.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCependant, lu0026rsquo;extension duu003cemu003e Third Country Fabricu003c/emu003e ne profite pas à tous les opérateurs. Cu0026rsquo;est le cas de ceux qui sont dans la lingerie fine. Patrick Jackson, directeur administratif et financier de la Nouvelle Lingerie Mauricienne, souligne que son entreprise ne profite aucunement du u003cemu003eThird Country Fabricu003c/emu003e. u0026laquo; u003cemu003eLu0026rsquo;AGOA concerne uniquement le marché américain. Or, le secteur de la lingerie fine a toutes les peines du monde à pénétrer le marché américain qui est très capricieux. Cu0026rsquo;est un marché très difficile où les prix sont tirés vers le bas… Le marché américain est inaccessible au secteur du luxe. Les Américains se tournent vers des fournisseurs de la Tunisie, de la Chine, du Bangladesh ou encore du Vietnam. Ce sont des concurrents de taille car ils proposent un prix inférieur au nôtre.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEt du0026rsquo;ajouter : u0026laquo; u003cemu003eNous sommes contraints de nous cantonner dans un marché niche qui ne su0026rsquo;adresse pas à tout le mondeu003c/emu003e u0026raquo;.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour Aline Wong, lu0026rsquo;AGOA nu0026rsquo;est pas la solution à tous les maux du secteur textile à Maurice. Lu0026rsquo;industrie doit, avant tout, améliorer tout son u0026laquo; u003cemu003esupply chainu003c/emu003e u0026raquo;, afin de diminuer ses coûts et gagner en compétitivité.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLa crise et le taux de change défavorable de lu0026rsquo;euro sont du0026rsquo;autres facteurs qui minent la compétitivité des entreprises textiles. Ainsi, chez Lu0026rsquo;Inattendu, lu0026rsquo;on a noté une baisse des commandes de lu0026rsquo;Europe de 30 %. Alors que la Nouvelle Lingerie Mauricienne a enregistré une baisse de ses commandes de 20 % à 25% ces deux dernières années.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color:#fc6;border:1px solid grey;padding:10px;margin-top:20px;margin-bottom:20px;\u003eu003cstrongu003eProspecter le marché africainu003c/strongu003eu003cbr /u003eu003cbr /u003eNe profitant pas des dispositions de lu0026rsquo;AGOA, la Nouvelle Lingerie Mauricienne a décidé de se tourner vers la région. Lu0026rsquo;entreprise prospecte notamment du côté du Sénégal, du Gabon et du Cameroun. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLu0026rsquo;impossibilité de pénétrer le marché américain et la chute continuelle de lu0026rsquo;euro rétrécissent notre marché. Cu0026rsquo;est la raison pour laquelle nous envisageons la possibilité de créer une ligne grande taille qui cible le marché africainu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, révèle Patrick Jackson. Récemment, au salon MAITEX du0026rsquo;Entreprise Mauritius, la compagnie a décroché plusieurs contrats avec le Kenya. u0026laquo;u003cemu003eu0026nbsp;Notre défi est du0026rsquo;apprendre à connaître, voire à mieux cerner le marché africain. Dans 2 ou 3 ans, nous proposerons nos produits sur le marché africain.u0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;u003c/divu003e

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