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Assombrissement des perspectives de croissance pour 2013

u003cpu003eu003cstrongu003eLes indicateurs économiques menacent de virer au rouge. Lu0026rsquo;institutu0026nbsp; de statistiques vient de réviser ses prévisions de croissance à 3,2 %u0026nbsp; en 2013. Un recul qui est en grande partie dû à la forte contraction dans le secteur du bâtiment (-9,4 %). Du0026rsquo;autres indicateurs à lu0026rsquo;instar de lu0026rsquo;investissement privé et de lu0026rsquo;épargne nationale sont en recul. Ce qui contribueà alimenter lu0026rsquo;inquiétude au sein de la classe économique.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDes signaux forts sont attendus dans le Budget 2014 qui sera présenté leu0026nbsp; 8 novembre pour relancer la croissance. Le climat économique nu0026rsquo;a eu cesse de se détériorer au fil des mois. Ce qui a poussé Statistics Mauritius à revoir ses prévisions de croissance pour 2013. De 4 %, nous sommes ainsi passés à 3,5 %,u0026nbsp;u0026nbsp; puis à 3,3 % et finalement à 3,2 %.u003c/pu003eu003cpu003eLa croissance baissera pour la troisième année consécutive: 4,2 % (2010), 3,6 % (2011), 3,4 % (2012) et 3,2 % (2013 : chiffres prévisionnels). Quant à la Chambre de Commerce etu0026nbsp; du0026rsquo;Industrie, elle se montre plus pessimiste tablant sur une croissance de 2,9 % en 2013.u003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est surtout la forte contraction dans lu0026rsquo;industrie du bâtiment qui a tiré la croissance vers le bas. Après une décroissance de 3 % en 2011, la récession se poursuivra dans ce secteur avec une contraction de -9,4 %, alors que les dernières estimations faisaient état de -7,7 %.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eRecul du secteur financieru003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eConnaissant une certaine saturation ces derniers mois, comme lu0026rsquo;a reconnu le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, le secteur semble en panne.u0026nbsp; Plusieurs gros chantiers ont été complétés dans le domaine commercial, sans oublier lu0026rsquo;achèvement des travaux aéroportuaires.u003c/pu003eu003cpu003eLe secteur financier commence également à montrer des signes du0026rsquo;essoufflement. Après des taux de croissance de 5,6% en 2011 et de 5,7 % en 2012, son expansion sera de seulement de 5,3 % en 2013, selon les estimations de Statistics Mauritius.u0026nbsp;u0026laquo; u003cemu003eNous faisons face à un monde en pleine mutation, avec une concurrence féroce avec lu0026rsquo;émergence de nouveaux acteurs qui veulent tous jouer dans le même espace. Il est donc plus que jamais nécessaire du0026rsquo;avoir une politique intelligente, de développer la coopération régionale et avec lu0026rsquo;Afrique et de faire de Maurice une destination incontournable pour ceux qui veulent investir ou travailler en Afrique u003c/emu003eu0026raquo;, souligne John Chung, partenaire chez KPMG.u003c/pu003eu003cpu003eCette atmosphère incertaine force les opérateurs économiques à faire entendre leur voix. Du0026rsquo;ailleurs, la direction de la Mauritius Commercial Bank (MCB), fait ressortir que la croissance mitigée et la stagnation de lu0026rsquo;investissement privé devraient ralentir les activités locales du groupe. La direction de la banque ajoute que cette situation pourrait changer u0026laquo; u003cemu003euniquement si le pays adopte un programme de réforme économique comprenant lu0026rsquo;introduction de mesures du0026rsquo;envergure visant à booster la compétitivité nationale.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eCertains signaux positifs sont toutefois porteurs du0026rsquo;espoir. Deux industries affichent une meilleure santé. Ainsi, le secteur sucrier devrait cette année progresser de 2,3 % après une contraction de -6,3 % en 2012. Quant au textile, il devrait croître de 2 %, alors quu0026rsquo;il avait enregistré une contraction de -1,1 % en 2012. De plus, il est prévu que le secteur manufacturier dans son ensemble enregistre une croissance deu0026nbsp; 5,5 % après avoir stagné en 2012. Pour ce qui est de lu0026rsquo;industrie touristique, une croissance de 2,5 % est prévue, avec 990 000 arrivées, comparé à 965 441 en 2012.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;épargne nationale à 14,2 %u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa consommation desu0026nbsp; ménages continue de croître et augmentera de 2,6 % cette année, comparé à 2,8 % en 2012. Par ailleurs, le taux du0026rsquo;épargne nationale continue de chuter. Il atteindra 14,2 % du PIB contre 15,1 % en 2012. Su0026rsquo;agissant de lu0026rsquo;investissement dans les nouveaux projets, il devraitu0026nbsp; atteindre Rs 78,4 milliards cette année, soit une hausse de 1 % par rapport à 2012. En termes réels, il devrait toutefois baisser de 3,1 %. Le u003cemu003eGross Domestic Fixed Capital Formationu003c/emu003e, autre indicateur important, devrait baisser de 5,7 % environ, après un recul de de 0,8 % lu0026rsquo;année dernière. Le taux du0026rsquo;investissement sera de 21,2 % contre 23 % en 2012. Quant à lu0026rsquo;investissement privé, il devrait se contracter de 2,8 %u0026nbsp; après son déclin de 1,9 % lu0026rsquo;année dernière. Lu0026rsquo;investissement public devrait atteindre Rs 18,6 milliards, comparé à Rs 19 milliards en 2012.u003c/pu003e

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