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Baromètre : le moral des consommateurs en berne

u003cp style=text-align: justify;\u003eLes consommateurs ont le moral dans les chaussettes. Au plus bas depuis 2010, l’indice de confiance, qui traduit leur état d’esprit, a, en effet, perdu 11,4 points en un trimestre. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée par TNS Analysis au troisième trimestre de 2012 sur un panel de 450 sondés représentatifs, âgés de 18 à 65 ans.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’institut d’opinion attribue ce recul à la perception négative qu’ont les sondés de l’environnement économique et du marché du travail.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSi les consommateurs se montrent pessimistes quant à la conjoncture économique du pays, ils font cependant preuve de davantage d’optimisme lorsqu’ils évoquent leur propre situation. Un décalage qui, indique TNS Analysis, s’explique par le fait que leur moral est influencé par l’image morose que renvoient les médias et les institutions du contexte macroéconomique. Conséquence : les Mauriciens optent pour la prudence et remettent à plus tard les achats importants, notamment pour ce qui est de l’acquisition de biens immobiliers.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDans le même temps, l’indice des perspectives d’achat de biens de consommation durables (frigos, machines à laver, etc.) enregistre une chute de 80,6 points au deuxième trimestre à 69 points au troisième trimestre que TNS Analysis jugeu003cemu003e « alarmante »u003c/emu003e.u0026nbsp;Une dégringolade qui fait dire à l’agence d’opinion que les consommateurs, u003cemu003e« suranticipant les effets de la crise et un impact probable sur leur niveau de vie, semblent avoir voulu suspendre tout achat de biens durables à court et moyen terme »u003c/emu003e.u003c/pu003eu003cpu003eu003cspan style=font-size:22px;\u003eu003cstrongu003eSalaires : le pessimisme u003c/strongu003eu003c/spanu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1060/81.png style=width: 300px; height: 204px;\u003eComme pour mieux illustrer le blues qui s’est emparé d’eux, seuls 15 % des Mauriciens, souligne l’agence, sont d’avis que u003cemu003e« c’est le bon moment »u003c/emu003e pour mettre la main au porte-monnaie. Toutefois, à l’approche des fêtes de fin d’année, nombreux sont ceux qui pourraient revoir leur position et céder à l’acte d’achat.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eMais force est de constater que les consommateurs demeurent, malgré tout, hésitants. Une explication à cela : 55 % d’entre eux ne prévoient aucune amélioration de leurs revenus dans les six prochains mois, alors que 20 % anticipent, eux, une baisse de rémunération.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSeuls 20 % des sondés déclarent s’attendent à ce que leur revenus croissent dans les six prochains mois.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCe qui nous amène à nous pencher sur le marché du travail. TNS Analysis indique ainsi dans son étude que les consommat e u r s , f r i l e u x , estiment percevoir une baisse des offres d’emplois. En effet, seuls 19 % des sondés estiment qu’il y a de u003cemu003e« nombreux »u003c/emu003e emplois disponibles à Maurice, alors qu’ils étaient 26,4 % à le penser au deuxième trimestre.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eInterrogés sur l’évolution du marché du travail, les sondés ne se montrent pas plus optimistes, puisque seuls 19,7 % d’entre eux estiment que deu003cemu003e « nombreux emplois »u003c/emu003e seront disponibles dans le futur.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCes chiffres ne sont guère étonnants lorsqu’on considère que 47,9 % des consommateurs interrogés par TNS Analysis se déclarent pessimistes. Leur nombre a augmenté de 10 % en un trimestre, les indécis s’étant depuis rangés dans le camp des pessimistes.u003c/pu003e

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