Comment est calculé le prix de l’essence et du diesel

Il y a une série de paramètres que la State Trading Corporation (STC) prend en considération pour fixer le prix des carburants. Il faut savoir que dans le cas de Maurice, c’est le Brent de la Mer du Nord qui est servi comme prix de référence. Celui-ci est affiché sur les cours de Platts. Concernant l’essence, le prix est calculé par tonne métrique. Et pour le diesel, le prix de référence est par baril. Ci-contre, le schéma de la structure de prix utilisée pour fixer le montant des carburants lors du dernier exercice du Price Petroleum Committee le 6 juillet. Cela en comptant un prix de référence de 960 dollars la tonne pour l’essence et de 120,57 dollars le baril pour le diesel.

18,21 % de nos importations en produits pétroliers raffinés

Notre note d’importation de produits pétroliers raffinés a été influencée par trois principaux facteurs ces deux dernières années : le volume de carburant importé qui est dicté par la croissance du parc automobile, l’évolution du cours du Brent de la Mer du Nord et le cours du dollar. En 2011, notre facture de produits pétroliers raffinés constituait 18,21 % de nos importations contre 15,73 % en 2011.

Embouteillages : l’économie perd Rs 3 milliards par an

Les embouteillages représentent un facteur de perte de productivité indéniable pour les entreprises. Au total, l’économie mauricienne perd près de Rs 3 milliards surtout en raison des retards et des coûts additionnels sur le carburant.

Un sondage réalisé par la Mauritius Employers Federation (MEF) indique que 97,1 % des entreprises sont affectées par la congestion routière. 40 % de ces entreprises faisaient état de « Very high adverse impact ».

Les embouteillages ont un impact psychologique important en termes de stress. Car les employés doivent se réveiller plus tôt pour arriver à l’heure sur leur lieu de travail.

À l’impact économique et psychologique de la congestion routière viennent se greffer les conséquences environnementales sous forme de pollution sonore et de l’air. 76,8 % des entreprises sondées soulignent que les embouteillages impliquent des coûts opérationnels plus élevés pour les véhicules. 63,8 % des entreprises font ressortir que leurs opérations sont affectées de manière négative par le retard des employés et les absentéismes qui résultent de la congestion routière.

95,7 % des entreprises sollicitées pour le sondage se déclarent affectées par la congestion routière entre 7 et 10 heures le matin. La moitié des entreprises se déclarent affectées par les embouteillages entre 16 et 19 heures les après-midis, alors que 24,6 % se disent pénalisées par la congestion routière entre 13 et 16 heures dans la journée.