u003cpu003ePour concurrencer les boutiques en ligne, les fabricants locaux de prêt-à-porter doivent faire preuve du0026rsquo;inventivité et revoir leurs stratégies de marketing. Or, leur marge de manœuvre est limitée.u003c/pu003eu003cpu003eLes attentes des consommateurs sont plus grandes au point que les achats de vêtements et autres produits en ligne par le biais de sites étrangers comme eBay, Amazon et AliExpress connaissent désormais un succès grandissant auprès des Mauriciens, représentant ainsi une sérieuse menace pour les fabricants locaux.u003c/pu003eu003cpu003eDéjà, un constat su0026rsquo;impose : de nombreux opérateurs notent que la majorité de leurs clients consultent leurs marques à travers les smartphones et tablettes.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eLes consommateurs achètent de plus en plus sur Internet par le biais de lu0026rsquo;online shopping. Cette démarche plombe graduellement lu0026rsquo;industrie locale et pénalise les marques mauriciennes. Lu0026rsquo;industrie su0026rsquo;est ouverte et il faut savoir navigueru003c/emu003eu0026raquo;, souligne Giovanni Paul, Managing Director de Liquid. u0026laquo;u003cemu003eIl y a toute la génération 15 à 20 ans qui achète en ligne. Cu0026rsquo;est un compétiteur de plusu003c/emu003eu0026raquo;, constate Philippe Lamusse, directeur du0026rsquo;Oneye.u003c/pu003eu003cpu003eAutre constat : les créateurs et opérateurs locaux doivent mettre les bouchées doubles pour attirer la clientèle vers leurs magasins. Dans les centres commerciaux, on remarque de plus en plus que les magasins spécialisés dans le prêt-à-porter misent davantage sur la présentation de leurs produits afin de séduire la clientèle. Cu0026rsquo;est du reste un peu la tendance dans les centres commerciaux à travers le monde.u003c/pu003eu003cpu003eKan Chan Kin, directeur de la marque Endjoy, donne son avis sur ce phénomène : u0026laquo;u003cemu003eDéjà, nous avons à faire face à des prix très compétitifs des concurrents étrangers. Outre la location des emplacements, la taxe et le permis su0026rsquo;ajoutent à notre coût de production. Alors que dans le commerce en ligne, il nu0026rsquo;y a pas de taxe à payer. Encore moins de frais de livraisonu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eCampagnes promotionnellesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes opérateurs attribuent la baisse de leur chiffre du0026rsquo;affaires de ces dernières années en grande partie au commerce en ligne. Pour mieux faire face à la concurrence des sites marchands, certains opérateurs ont recours à des promotions. Mais cette stratégie de marketing affecte leur rentabilité. Force est de constater quu0026rsquo;ils ne peuvent rivaliser avec le commerce en ligne sur ce terrain.u003c/pu003eu003cpu003ePrayag Vashistsing et Jade Lai, créateurs de la marque Paheli, font le constat suivant : u0026laquo;u003cemu003eLes magasins en ligne écoulent leurs produits en grande quantité et ont les moyens de faire des promotions. Les opérateurs ne peuvent rivaliser et concèdent la défaite. Ils ne peuvent se permettre du0026rsquo;avoir des stocks invendus à la fin de lu0026rsquo;année.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003ePour avoir un avantage comparatif, les opérateurs locaux du prêt-à-porter misent sur une relation de proximité avec leur clientèle et le service après-vente. Dans le même temps, ils se lancent dans les services de livraison à domicile. Par ailleurs, on a noté que les clients se rendent dans les magasins de prêt-à-porter pour constater de visu les nouvelles tendances. Par la suite, ils font leurs achats dans les boutiques en ligne à prix réduit.u003c/pu003e
Commerce en ligne, un nouveau concurrent pour les fabricants locaux
