Destruction de valeur – Bâtir la résilience
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Un peu plus de sept semaines après la levée du confinement, l’activité économique reprend progressivement. La machinerie ne s’est pas tout à fait dégrippée. La fermeture des frontières n’est pas pour arranger les choses. Représentant 12 % du produit intérieur brut (PIB) et 34 % des recettes en devises étrangères, le tourisme est toujours à l’arrêt.
Si Maurice peut aujourd’hui se targuer du statut de «Covid-19 Safe», il n’en demeure pas moins que dans le monde, la pandémie gagne du terrain avec plus de 14,5 millions de cas enregistrés. Ainsi, plusieurs pays touchés par une seconde vague, à l’instar de l’Australie, du Portugal, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ont dû reconfiner certains de leurs territoires.
Cette conjoncture internationale incertaine impactera durablement l’économie mauricienne. Statistics Mauritius prévoit une contraction de 13% du PIB. Soit une destruction de valeur de quelque Rs 55 milliards. Concrètement, cela signifie que d’un point de vue macroéconomique, le pays reculera au même niveau qu’en 2016.
À l’échelle microéconomique, c’est un combat au quotidien que doivent mener les entreprises pour garder la tête hors de l’eau. Succinctement, la logique comptable veut qu’on ramène les revenus au même niveau que les dépenses. Jusqu’ici, l’État a pleinement soutenu les opérateurs avec le Wage Assistance Scheme (Rs 8,2 milliards décaissées à ce jour) et les plans d’assistance financière de la Banque de Développement, la State Investment Corporation et de la Banque de Maurice. Ce qui leur a permis d’assurer la continuité de leurs opérations.
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