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Donald Ah-Chuen : «Nous sommes des pionniers et des bâtisseurs»

Issu d’une famille d’entrepreneurs, le professeur Donald Ah-Chuen est profondément attaché à ses racines. Originaire des hakkas du village de meixian dans la province chinoise de Guangdong, son père, Sir Moilin, était un entrepreneur aguerri qui s’est lancé dans le commerce de détail dans les années 30. Aujourd’hui, le groupe ABC est devenu un conglomérat qui pèse plus de Rs 7 milliards. Dans l’entretien qui suit, il partage sa passion communicative pour l’entrepreneuriat.

L’histoire d’ABC Group est celle d’un succès entrepreneurial. Votre père, Sir Moilin, a repris le business familial pour en faire une entreprise florissante. Aujourd’hui, ABC Group pèse environ Rs 7 milliards en termes de chiffre d’affaires. Comment s’est construit le succès du groupe ?

L’histoire d’ABC Group est celle d’un succès entrepreneurial. Votre père, Sir Moilin, a repris le business familial pour en faire une entreprise florissante. Aujourd’hui, ABC Group pèse environ Rs 7 milliards en termes de chiffre d’affaires. Comment s’est construit le succès du groupe ?

C’est le récit d’un long parcours entrepris à travers trois générations par la famille de sir Jean Moilin Ah-Chuen qui a commencé en 1931. Alors qu’il n’avait que 20 ans, le jeune Jean Moilin, qui travaillait avec son père, un immigrant venu de Chine, décide de créer sa propre entreprise, d’abord au coin de la rue La Corderie pour bouger après quelques années et s’installer rue de La Reine vis-à-vis du Bazar Central, qu’il appelle donc le Magasin ABC, ABC signifiant «Au Bazar Central» ou «Aux Bonnes Choses».

Il est rejoint plus tard par son frère Georges et son neveu Michel, fils de son défunt frère aîné. Élu à l’âge de 31 ans à la présidence de la Chambre de commerce chinoise pendant la Seconde Guerre mondiale, il a assumé, à la demande du gouvernement d’alors, la responsabilité de l’organisation du rationnement des denrées alimentaires à travers les boutiques chinoises.

En 1947, le commerce et les ventes augmentant en même temps que la population, le magasin a été agrandi et la compagnie devait ajouter les ventes en gros et l’importation de produits alimentaires à ses activités.

L’histoire d’ABC Group est celle d’un succès entrepreneurial. Votre père, Sir Moilin, a repris le business familial pour en faire une entreprise florissante. Aujourd’hui, ABC Group pèse environ Rs 7 milliards en termes de chiffre d’affaires. Comment s’est construit le succès du groupe ?

L’histoire d’ABC Group est celle d’un succès entrepreneurial. Votre père, Sir Moilin, a repris le business familial pour en faire une entreprise florissante. Aujourd’hui, ABC Group pèse environ Rs 7 milliards en termes de chiffre d’affaires. Comment s’est construit le succès du groupe ?

C’est le récit d’un long parcours entrepris à travers trois générations par la famille de sir Jean Moilin Ah-Chuen qui a commencé en 1931. Alors qu’il n’avait que 20 ans, le jeune Jean Moilin, qui travaillait avec son père, un immigrant venu de Chine, décide de créer sa propre entreprise, d’abord au coin de la rue La Corderie pour bouger après quelques années et s’installer rue de La Reine vis-à-vis du Bazar Central, qu’il appelle donc le Magasin ABC, ABC signifiant «Au Bazar Central» ou «Aux Bonnes Choses».

Il est rejoint plus tard par son frère Georges et son neveu Michel, fils de son défunt frère aîné. Élu à l’âge de 31 ans à la présidence de la Chambre de commerce chinoise pendant la Seconde Guerre mondiale, il a assumé, à la demande du gouvernement d’alors, la responsabilité de l’organisation du rationnement des denrées alimentaires à travers les boutiques chinoises.

En 1947, le commerce et les ventes augmentant en même temps que la population, le magasin a été agrandi et la compagnie devait ajouter les ventes en gros et l’importation de produits alimentaires à ses activités.

En 1985, suite à des négociations par sir Moilin et Vincent, le Groupe Nissan devait confier à ABC Motors la concession pour la vente et l’entretien des voitures Nissan à Maurice. S’est ensuivie la création d’ABC Car Rental et d’ABC Coachworks, cette dernière ayant été créée pour l’assemblage des autobus Nissan Diesel à Maurice.

Avec mon retour d’Australie pour aider au nouveau développement du groupe après le Management conflict lié à la concession des voitures Volkswagen, ABC Motors regagnera sa place de leader dans le secteur de l’automobile à Maurice et la conservera pendant 16 années consécutives, un exploit inédit. En 1997, elle offrira un service one-stop shop à ses clients de l’automobile pour la vente, le financement à travers l’ABC Finance & Leasing Company, et l’assurance de véhicules à travers Good Harvest, agent accrédité de la MUA.

Aujourd’hui, le cluster Automobile est également le concessionnaire des fameuses marques Alfa Romeo, Škoda et Porsche, entre autres.

En 2010, ABC Finance & Leasing devient ABC Banking Corporation, qui a depuis grandi et joue aujourd’hui un rôle important dans le secteur bancaire, notamment pendant la période critique de la pandémie. Elle est située dans le quartier financier et prestigieux de la Place d’Armes, opérant dans les locaux historiques rénovés de WEAL House et de Plantation House, qui font aujourd’hui partie de ses actifs, preuve tangible de la solidité de cette entreprise, et du progrès accompli.

Comment définiriez-vous l’ADN du Groupe ABC ?

Pour répondre à cette question, permettez-moi une nouvelle fois de faire un bond dans le passé. Mon père, sir Jean Moilin, était originaire des Hakkas du village de Meixian dans la province chinoise de Guangdong. Les Hakkas, connus pour leur priorité à l’éducation et pour leur talent et faisant par[1]tie de la classe associée à la dynastie Ming déchue en 1633, furent obligés de fuir suite à la conquête de la Chine par les Mandchous et subirent la répression de ces derniers pendant leur règne de trois siècles jusqu’à la révolution chinoise de 1911. Donc, les Hakkas se déplacèrent constamment cherchant refuge dans le sud de la Chine et dans d’autres pays, ce qui explique l’appellation Hakka signifiant «visiteur».

Ceux qui s’installèrent dans le village Meixian devinrent des fermiers. Ils connaissaient la valeur de l’effort, du dur labeur, la solidarité, l’honnêteté et le respect des autres. Ils valorisaient l’éducation et croyaient dans la liberté d’entreprise et dans le droit à la propriété.

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