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BPO: faire de Madagascar un allié

u003cpu003ePourquoi ne pas faire de Madagascar un allié pour le secteur du BPO ? Cu0026rsquo;est la possibilité quu0026rsquo;envisagent les opérateurs locaux afin de permettre à la destination de continuer à être reconnue comme une destination phare pour le BPO et du0026rsquo;améliorer sa compétitivité face à ses nouveaux concurrents dans ce domaine.u003c/pu003eu003cpu003eLes opérateurs locaux estiment quu0026rsquo;il ne doit pas y avoir de rivalité entre Maurice et Madagascar. Ils se prononcent plutôt pour une coopération régionale entre les deux îles. u0026laquo;u003cemu003e Il ne faut surtout pas se voir comme des rivaux u003c/emu003eu0026raquo;, insiste Roshan Seetohul, vice-président de lu0026rsquo;Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius et Vice-President u0026ndash; Corporate Affairs du0026rsquo;Euro CRM. u0026laquo; u003cemu003eMême si Madagascar représente une menace pour cette indus-trie à Maurice, il faut aussi savoir quu0026rsquo;actuellement, la Grande île ne possède pas les infrastructures adéquates pour ce secteur. Il faudrait à Madagascar encore plusieurs années pour se positionner comme une destination du BPOu003c/emu003e u0026raquo;, remarque-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLa possibilité du0026rsquo;une collaboration entre les deux îles existe bel et bien, estime Roshan Seetohul. u0026laquo;u003cemu003e Pourquoi ne pas collaborer avec Madagascar pour lu0026rsquo;avancement de ce secteur dans la région de lu0026rsquo;océan Indien ? Cu0026rsquo;est-à-dire sous forme du0026rsquo;une coopération régionale où nous pourrions apporter notre contribution et notre expertise à Madagascar. Du0026rsquo;un autre côté, la Grande île peut nous emprunter nos compétences. Quant à Maurice, elle pourra importer de la main-du0026rsquo;œuvre de Madagascar.Ce qui nous permettra de pallier le manque de main-du0026rsquo;œuvre dont nous souffronu003c/emu003es u0026raquo;, soutient-il. Et du0026rsquo;ajouter que cette collaboration peut aussi se matérialiser par un transfert de connaissances, voire la délocalisation de certains types du0026rsquo;opérations sur la Grande île.u003c/pu003eu003cpu003eVidia Mooneegan, Senior Vice-President and Managing Director de Ceridian Mauritius, est du même avis. Selon lui, une telle coopération régionale entre les deux îles est la bienvenue à un moment où les économies émergentes du0026rsquo;Afrique et du0026rsquo;Asie font leurs premiers pas dans le BPO. Ce qui accroîtra la compétitivité des pays comme Maurice qui évoluent depuis plusieurs années dans ce secteur. u0026laquo;u003cemu003e Les gouvernements en Asie, Afrique et en Amérique latine ont cerné tout le potentiel du secteur du BPO qui permet de résoudre le problème du chômage chez les jeunes tout en modernisant leur secteur des servicesu003c/emu003e u0026raquo;, soutient-il.u003c/pu003e

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