Inde: à l’heure du renouveau

Comme les pluies de la mousson, l’arrivée d’un nouveau gouvernement en Inde est porteuse de beaucoup d’espoir. C’est le sentiment qui se dégage après un passage dans la Grande péninsule.

Les élections générales qui ont porté au pouvoir le Bharatiya Janata Party (BJP) et Narendra Modi, son candidat au poste de Premier ministre, ont été le détonateur d’une nouvelle dynamique  dansce pays qui est  confronté à unebaisse de régime sur le plan de la croissance économique.

Tous les espoirs sont permis du point de vue des Indiens. La presse qui dit avoir joué un rôle important dans ce changement démocratique ne cache pas son optimisme. Selon Vijay Satokar, rédacteur adjoint de Press Trust of India (PTI), la plus grande agence de presse en Inde, le gouvernement dispose d’une solide majorité qui devrait lui permettre d’entreprendre plus facilement certaines actions.

« Le Premier ministre, Narendra Modi, vient d’un État qui est connu pour son ardeur au travail et son sens de l’entrepreneuriat », observe Vijay Satokar du PTI. Qui plus est, il y a des signes qui ne trompent pas, fait-il remarquer. La Bourse a repris des couleurs dans le sillage des élections générales en établissant de nouveaux records, la roupie indienne s’est stabilisée, tandis que la confiance règne à nouveau dans le milieu des affaires. Un sentiment d’optimismeque les discours officiels tentent de conforter.

Le général à la retraite, Vijay Kumar Singh, devenu Minister of State for External Affairs, souligne que l’Inde est confrontée à des problèmes similaires aux économies en développement et plus encore de par la taille de sa population. Le pire, c’estque « la stagnation » de ces deux dernières années n’a fait qu’accentuer le chômage tout en contribuant à faire remonter à la surface d’autres problèmes.

« Une des tâches majeures de ce gouvernement sera de restructurer l’économie de manière à ce que nous l’amenions à rebondir sur des niveaux de croissance que nous avons connus précédemment. Les grands axes porteront sur la lutte contre l’inflation, la création d’emplois et l’investissement dans l’éducation et la formation dans les régions rurales, afin d’avoir une croissance plus inclusive », déclare le ministre. En même temps, divers secteurs bénéficieront d’une attention particulière, à l’instar de l’agriculture et de la santé, mais en haut de l’agenda du gouvernement figurent les investissements dans les infrastructures et l’assainissement du climat des affaires...

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