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Une croissance de 4,4 % dans le viseur en 2015

u003cpu003eu003cstrongu003eAprès une croissance terne de 3,2 % cette année, les autorités su0026rsquo;attendent à une amélioration de la performance économique dans les trois prochaines années.u0026nbsp;u0026nbsp;u0026nbsp; u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eIl faudra attendre 2015 pour voir la croissance dépasser la barre de 4 %, avec un taux prévu de 4,4 %. Cela après avoir atteintu0026nbsp; 3,8 % en 2014, selon les Medium Term Macroeconomic Projections. En 2016, lu0026rsquo;économie devrait croître de 5 %. De même, le taux du0026rsquo;inflation estimé à 3,6 % cette année, devrait passer à 4,5% lu0026rsquo;année prochaine et à 5 % en 2015 et 2016 respectivement.u003c/pu003eu003cpu003eLes revenus de lu0026rsquo;État en termes de PIB seront en baisse. Ainsi, de 21,5 % en 2012 et 21,3 % cette année, ils passeront àu0026nbsp;20,7 % etu0026nbsp;u0026nbsp;20,6 % en 2015 et 2016 respectivement. Le montant de la dette totale du gouvernement devrait passer sous la barre de 50 % du PIB en 2016, à 49,8 % plus précisément, contre 51,3 % en 2015 et 52,3 % en 2014. Le déficit du compte courant devrait se réduire à 7 % du PIB en 2016, comparé à 9,1 % en 2014 et 7,4 % en 2015.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eReprise tous azimutsu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCes prévisions tiennent compte du0026rsquo;un certain nombre de facteurs comme lu0026rsquo;amélioration des perspectives liées à une meilleure croissance aux États- Unis et un redressement continu dans la zone euro durant les prochaines années.u003c/pu003eu003cpu003eCes projections tiennent aussi compte de conditions spécifiques sur le plan local comme une production normale dans le secteur agricole avec une production sucrière moyenne de 410 000 tonnes annuellement jusquu0026rsquo;en 2016. Dans le secteur manufacturier,u0026nbsp; la croissance devrait aussi se poursuivre, dopée par un regain de la demande dans les marchés du0026rsquo;exportation, sans oublier la diversification, tout comme lu0026rsquo;expansion dans le secteur Seafood.u003c/pu003eu003cpu003eLes Medium Term Macroeconomic Projections tiennent aussi en ligne de compte une croissance annuelle de 5 à 7 % par an des arrivées touristiques sur la période 2014, 2015 et 2016, tablant sur les nouvelles dessertes aériennes sur la Chine et la Russie, notamment. Pour atteindre les objectifs macroéconomiques précités, il faudra aussi miser sur une croissance continue dans le secteur des Tic, les services financiers, lu0026rsquo;assurance et le commerce de détail et de gros. Enfin, facteur déterminantu0026nbsp;: lu0026rsquo;investissement privé qui devra connaître une croissance continue durant les trois prochaines années.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLes projets financés sous le PSIPu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe gouvernement compte investir Rs 138 milliards sur les cinq prochaines années jusquu0026rsquo;en 2018, à travers le Public Sector Investment Programme (PSIP). 40 % des fonds engagés sous le PSIP seront injectés dans des secteurs économiques, regroupant notamment les investissements dans le port, lu0026rsquo;aéroport, le transport intérieur et la réduction de notre dépendance des énergies fossiles. Rs 4,6 milliards seront investies dans lu0026rsquo;extension du Mauritius Container Terminal. Le Quai 1 sera étendu au coût de Rs 820 millions et les structures du Cruise Terminal verront le jour avec des investissements de Rs 104 millions.u003c/pu003eu003cpu003eLe projet Light Rail Transit System nécessitera Rs 22 milliards tandis que lu0026rsquo;amélioration du réseau routier bénéficiera de Rs 4 milliards du0026rsquo;investissements publics. Pour améliorer la capacité du pays en termes du0026rsquo;énergie électrique, le Central Electricity Board devrait injecter Rs 8,2 milliards sur la période 2014 à 2018. Ce coût inclut le redéveloppement de la station de St Louis avec de nouvelles turbines et un nouveau Tank Farm à Fort William.u003c/pu003e

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