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Infrastructures : modernisation du port et décongestion des routes

u003cpu003eu003cstrongu003eSans des infrastructures de qualité, Maurice aura du mal à passer le cap d’un pays à revenu intermédiaire. En 2013, il y aura d’importants travaux dans le port et pour décongestionner les routes.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp align=left\u003eLes autorités ne lésineront pas sur leur programme d’investissement pour l’exécution des travaux d’infrastructures dans la zone portuaire et pour améliorer la qualité de nos routes.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eLa modernisation des infrastructures portuaires vise à faciliter le commerce entre Maurice et ses partenaires et à faire de notre petite île un centre logistique par excellence dans l’océan Indien. Telle est d’ailleurs l’idée derrière le projet d’extension et de consolidation du Mauritius Container Terminal. Ce projet est une initiative du Mauritius Ports Authority (MPA). L’exercice d’appel d’offres pour sélectionner un entrepreneur pour la construction de la digue au large de Fort George et de Fort William et en cours et sera clôturé le 14 février. Les travaux devraient démarrer au premier trimestre de 2013.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eAu coût de Rs 4,3 milliards, ce projet est partiellement financé par les fonds propres de la MPA. L’Agence Française de Développement (AFD) y apporte son concours au travers d’un prêt de Rs 1,3 milliard à la MPA à un taux d’intérêt annuel de 3,3 % pour une période de douze ans comportant un moratoire de trois ans. De même, l’Union européenne a fait un don de Rs 120 millions à la MPA dans le cadre de ce projet pour atténuer les coûts liés à l’impact environnemental et social du projet.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eu003cstrongu003eInvestissement stratégiqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp align=left\u003eL’intérêt de cet investissement est d’ordre stratégique. Actuellement, le port est inapte à accueillir des gros porte-conteneurs. Ce qui représente un potentiel entre 8 000 et 10 000 conteneurs. On note, par ailleurs, un intérêt grandissant des armateurs qui utilisent de plus en plus la région.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eSur le plan des infrastructures routières, le gouvernement, de concert avec ses partenaires du secteur privé, poursuivra le u003cemu003ePublic Private Partnership Road Decongestion Programmeu003c/emu003e. Pour ce faire, les autorités puiseront partiellement dans l’enveloppe de Rs 28,6 milliards prévue dans le Budget 2013 pour l’exécution des projets d’infrastructures.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eActuellement, les travaux d’infrastructures routières sont placés sous la supervision de la Road Development Autority (RDA). Ils visent à décongestionner le couloir Terre Rouge-Port-Louis-Curepipe. Ils englobent le u003cemu003eHarbour Bridgeu003c/emu003eet la phase 2 du u003cemu003eRing Roadu003c/emu003e, avec un nouveau pont qui traverse la Gorge de la Rivière Grande Rivière Nord-Ouest à la hauteur de Coromandel pour connecter cette zone à Montebello. Et reliera la route A1 à l’autoroute Mu0026nbsp;1 entre Belle Etoile et Sorèze.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eLe problème de congestion routière interpelle d’autant plus que la flotte automobile ne cesse de croître. Selon les derniers chiffres de Statistics Mauritius, la flotte automobile a crû de 10 608 (2,6 %) unités de décembre 2011 à juin 2012. Quant au nombre de véhicules enregistrés auprès de la National Transport Authority, il est passé de 400 919 à 411 527.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cp style=text-align: center;\u003eu003cstrongu003eRs 3 Md englouties dans les bouchonsu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp align=left\u003eL’impact de la congestion routière sur la productivité des entreprises et l’économie en général est important. Le Mauritius Research Council (MRC) estime que les pertes pour l’économie mauricienne se chiffrent entre Rs 2,5 milliards et Rs 3 milliards.u003c/pu003e

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