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Jeux de hasard : l’État joue et perd ?

u003cpu003eLu0026rsquo;industrie des jeux a contribué de manière significative à lu0026rsquo;économie nationale sous forme de taxes et de frais de licence ces dernières années. Or, les récentes mesures budgétaires pourraient entraîner vers une mort lente une industrie qui, à elle seule, permet au fisc du0026rsquo;engranger 3,3 % de ses recettes. Lu0026rsquo;industrie des jeux est, en effet, dans une passe difficile. Et pourtant, ce secteur alimente lu0026rsquo;économie mauricienne. Du0026rsquo;abord, il pourvoit environ 3 000 emplois. Sur le plan fiscal, pour les années financières se terminant le 30 juin de 2007, 2008 et 2009, les taxes récoltées par la Mauritius Revenue Authority (MRA) sur lu0026rsquo;industrie des jeux su0026rsquo;élevaient à Rs 1,13 milliard, Rs 1,40 milliard et Rs 1,55 milliard respectivement. Pour lu0026rsquo;année financière 2014, elles totalisaient Rs 2,11 milliards représentant 3,3 % du montant total des revenus collectés de la MRA. Les taxes perçues sur ce secteur proviennent des casinos et maisons de jeux, des opérateurs de courses hippiques, des paris sur les matches de football et de Lottotech. Ainsi, bien géré, ce secteur constitue une véritable manne pour lu0026rsquo;État. Mais les nouvelles mesures fragiliseront lu0026rsquo;industrie des jeux, et ce sera au détriment des lu0026rsquo;État qui récoltera moins de revenusu0026nbsp;!u003c/pu003e

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