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Joël Rault (président du National CSR Committee) : «Les entreprises jouent le jeu»

u003cp align=left\u003eu003cstrongu003eu003cemu003eChaque année, le National CSR Committee approuve un millier de projets pour un montant de Rs 600 à Rs 700 millions, indique Joël Rault, président de cet organisme.u003c/emu003eu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. u003c/strongu003eu003cstrongu003eQuel est le rôle du CSR Committee ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe u003cemu003eCSR Committeeu003c/emu003ea cinq fonctions principales. Tout du0026rsquo;abord, le comité a pour mission du0026rsquo;encadrer les activités CSR dans le droit fil de la politique gouvernementale. Ma position de premier conseiller au ministère des Finances est idéale pour fluidifier les échanges entre les activités CSR et le gouvernement dans son rôle de régulateur.u003c/pu003eu003cpu003eLe comité a une deuxième fonction qui est celle du0026rsquo;accréditer (ou pas) les ONG désirant se faire financer à travers les u003cemu003eCSR Fundsu003c/emu003edes entreprises. Le comité su0026rsquo;assure ici que les ONG éligibles pour bénéficier des fonds CSR sont en conformité avec les principes gouvernant le CSR.u003c/pu003eu003cpu003eNotre troisième rôle est de faciliter les transferts de fonds entre les entreprises et les ONG. Le secrétariat attaché au u003cemu003eCSR Committee u003c/emu003esu0026rsquo;attelle à mettre en relation financeurs et demandeurs de financement. Le comité certifie également la régularité des activités CSR pour les besoins de la MRA.u003c/pu003eu003cpu003eEt finalement, le comité entretient une réflexion continue sur les évolutions et adaptations nécessaires au bon fonctionnement du CSR et suggère les aménagements à être apportés dans le cadre légal.u003c/pu003eu003cpu003eGlobalement, le u003cemu003eCSR Committeeu003c/emu003eapprouve chaque année un millier de projets pour un montant de Rs 600 à Rs 700 millions.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. u003c/strongu003eu003cstrongu003eQuel bilan faites-vous du CSR Committee depuis son entrée en activité ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe bilan est indubitablement positif. Cu0026rsquo;est un schéma intelligent et maintenant bien rodé. Il est encourageant de voir aujourdu0026rsquo;hui des résultats concrets et tangibles des programmes mis en place à travers le CSR.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. u003c/strongu003eu003cstrongu003eLe CSR doit-il être une démarche volontaire ou sa réglementation est-elle nécessaire ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes deux ne sont pas incompatibles. La beauté de notre système repose sur la liberté du financeur de choisir les domaines et les projets dans lesquels il souhaite apporter son soutien. Ce libre choix su0026rsquo;exerce par contre dans un champ et dans des paramètres réglementés. Les entreprises sont libres de su0026rsquo;engager dans les activités CSR selon leurs propres priorités et de choisir leurs partenaires aussi longtemps que ces activités sont en ligne avec les directives régissant le CSR.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e.u003c/strongu003eu003cstrongu003eLes entreprises sont-elles partie prenante de cet élan de solidarité ou y contribuent-elles parce quu0026rsquo;elles y sont contraintes par la loi ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eJe suis peut-être un idéaliste, mais ju0026rsquo;ai tendance à penser que les entreprises jouent le jeu avec beaucoup de plaisir quand il su0026rsquo;agit du CSR.u003c/pu003eu003cpu003eBien quu0026rsquo;il su0026rsquo;agisse une taxe, la flexibilité qui lu0026rsquo;accompagne donne à cette contribution un attribut humain et personnel qui procure un certain plaisir au contribuable. De toutes les taxes qui existent, le CSR est bien la dernière à être contestée.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e.u003c/strongu003eu003cstrongu003eEtant le régulateur du CSR, le gouvernement doit-il obligatoirement avoir un droit de regard et son mot à dire dans toute activité impliquant le concept CSR ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eUn droit de regard très certainement. Nous avons la responsabilité et le devoir du0026rsquo;une part de nous assurer que ces contributions vont dans des projets qui entrent dans le champ du0026rsquo;application du CSR. Du0026rsquo;autre part, nous nous assurons également de la bonne utilisation de ces contributions une fois les dépenses engagées.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e.u003c/strongu003eu003cstrongu003ePensez-vous que pour certaines entreprises, le CSR reste uniquement le paiement du0026rsquo;une taxe supplémentaire ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour une infime partie peut- être que oui. Nous ne sommes pas dans un monde parfait. Mais avec le temps, la philosophie du CSR infiltrera ces entreprises qui verront en cette contribution beaucoup plus quu0026rsquo;une simple taxe.u003c/pu003e

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