u003cp style=text-align: justify;\u003eL’Afrique n’est pas une terre inconnue pour la British American Investment. La société est présente sur le continent depuis 1965 au travers d’une compagnie d’assurances au Kenya. Connue auparavant comme la British American Insurance (Kenya) Limited, la compagnie a été rebaptisée Britam, cette année-ci. Elle est devenue aujourd’hui l’un des leaders dans le secteur des assurances dans ce pays.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe Kenya est appelé à servir de tremplin pour la British American Investment pour pénétrer d’autres marchés. L’ouverture de Victoria Courts n’est qu’une étape dans l’aventure africaine du groupe.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eD’ailleurs, estime Dawood Rawat, u003cemu003eChairmanu003c/emu003e de Seaton Investment, la holding qui contrôle la British American Investment, « u003cemu003edans cinq ans, Maurice représentera une petite partie du business du groupeu003c/emu003e ». Il a profité de l’ouverture officielle de Victoria Courts à Nairobi pour annoncer l’ouverture d’une succursale de Courts à Kampala en Ouganda d’ici à trois mois.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eToujours au Kenya, le groupe projette d’ouvrir d’autres succursales. À commencer par Nairobi qui verra l’ouverture de deux à trois nouveaux magasins. Selon Dawood Rawat, il y a actuellement au Kenya et dans plusieurs pays d’Afrique une classe moyenne qui a besoin d’acquérir des biens. Ce qui est de bon augure pour les affaires.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eKenya : une économie dynamiqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLa vente, dès le deuxième jour du u003cemu003eSoft Opening u003c/emu003esoit le 22 novembre, de la plus grosse télé en magasin, qui est de 50 pouces, témoigne du fait que les Kenyans ont un plus grand pouvoir d’achat et d’un nouvel état d’esprit.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eClaudio Feistritzer, le président du conseil d’administration de Bramcom Holding, l’entité qui chapeaute Courts et Iframac, abonde dans le même sens. « u003cemu003eL’Afrique est le nouveau continent où il faut êtreu003c/emu003e », a-t-il observé.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1059/10.png style=width: 300px; height: 125px;\u003eLe Kenya, qui est l’une des économies les plus dynamiques et les plus solides en Afrique subsaharienne, a enregistré une croissance économique ininterrompue durant les années 2000, alimentée notamment par la capacité du secteur privé à identifier et exploiter de nouveaux créneaux, tels que l’horticulture et les Tic. Ce qui fait qu’aujourd’hui, de nombreuses compagnies sont en train de relocaliser leurs business à Nairobi. « u003cemu003ePlusieurs compagnies internationales quittent l’Afrique du Sud et Johannesburg pour venir installer leurs quartiers généraux à Nairobiu003c/emu003e », précise Claudio Feistritzer.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCette tendance devrait s’accentuer avec la mise en application de la u003cemu003eVision 2030 u003c/emu003equi, selon Dawood Rawat, apportera d’importants changements infrastructurels avec pour résultat des améliorations significatives dans le réseau routier. Les embouteillages et les heures interminables passées dans le trafic est l’un des soucis majeurs à l’heure actuelle. Le secteur privé kenyan s’est vu confier un rôle de premier ordre dans ces développements.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eÀ ce titre, il est prévu que l’entrée du Kenya dans le club des pays à revenu intermédiaire passera par la mise en oeuvre des projets issus des partenariats public-privé.La stratégie d’expansion au Kenya et en Afrique ne se limitera pas à la vente de l’ameublement et de l’électroménager, insiste le président du conseil d’administration de Bramcom.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eClaudio Feistritzer annonce également la commercialisation d’autobus, de voitures, de camions et d’autres types de véhicules à partir de janvier prochain au Kenya. « u003cemu003eNous avons une feuille de route pour notre expansion en Afrique u003c/emu003e», indique-t-il.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe besoin de se positionner sur le continent s’explique également par l’exiguïté du marché mauricien. À Maurice, Courts possède 50 % du marché de l’électroménager et de l’ameublement. Un modèle qui devrait faire ses preuves très rapidement sur le continent. Quand on l’interroge sur la concurrence kenyane dans ce domaine, Claudio Feistritzer soutient que contrairement aux boutiques locales qui se spécialisent dans certains produits, Courts offre tout sous un seul toit. Ce qui lui donne un avantage compétitif sur les autres opérateurs.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSon ambitieuse stratégie d’expansion africaine devrait emmener la British American Investment au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie et au Mozambique. Le groupe compte bien devenir un ambassadeur de l’Afrique et aide plusieurs entreprises étrangères, notamment de l’Inde à s’y installer.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgba(96, 56, 20, 0.2); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eUSD 2 millions pour Victoria Courtsu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eLes investissements initiaux dans le showroom de Victoria Courts à Nairobi sont de l’ordre de 2 millions de dollars, a indiqué David Isaacs, u003cemu003eChief Executive Officeru003c/emu003e de Bramcom, lors de l’inauguration officielle du showroom, mercredi. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre Bramcom Holding, propriétaire de Courts Mauritius et Victoria Furnitures, une importante firme kenyane spécialisée dans la conception et la fabrication de meubles.u003cbru003eu003cbru003eAvec une population dépassant les 43 millions et une classe moyenne grandissante, le Kenya représente aujourd’hui un marché très porteur. Victoria Courts couvre une superficie de 40 000 pieds carrés et offre toute la gamme de meubles et d’électroménagers commercialisés par Courts. La succursale comprend également un espace réservé à un Samsung Concept Store, ainsi qu’une section dédiée à Gautier, fabricant français de mobilier contemporain. Du reste, le directeur général de Gautier, David Soulard, avait fait le déplacement au Kenya pour l’événement.u003cbru003eu003cbru003eC’est un Mauricien en la personne de Raj Doolun qui dirige la succursale de Courts à Nairobi. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, Raj Doolun occupait le poste u003cemu003ed’Executive Vice Presidentu003c/emu003e de Courts Mauritius. Courts Mauritius possède déjà un réseau de 34 magasins à Maurice, Rodrigues et Madagascar.u003c/divu003e
La British American Investment déploie ses ailes en Afrique
