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Le parcours du combattant des diplômés

u003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;orientation professionnelle est un instrument utile pour résoudre le criant problème de décalage entre les compétences académiques acquises lors des études tertiaires et les exigences du marché de lu0026rsquo;emploi. u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est un problème de fond :les jeunes choisissent du0026rsquo;abord leur filière du0026rsquo;études avant de penser à leur carrière. Selon Rajcoomar Auckloo, directeur du Human Resource Development Council (HRDC), avant de su0026rsquo;engager dans une filière du0026rsquo;études, les aspirants étudiants ont suffisamment du0026rsquo;informations pour faire un choix avisé.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eAujourdu0026rsquo;hui, les jeunes sont exposés à des informations qui viennent de partout. Du0026rsquo;abord, à travers les médias, les jeunes apprennent à connaître les réalités du monde du travail. Dans la majeure partie des cas, les parents jouent le rôle le plus important dans le choix des études et de carrière de leurs enfants u003c/emu003eu0026raquo;, observe-t-il. Pour des conseils éclairés, lu0026rsquo;étudiant peut aussi se tourner vers le ministère de lu0026rsquo;éducation qui offre un service du0026rsquo;orientation professionnelle.u003c/pu003eu003cpu003eOutre les journées de carrière et de découverte des métiers organisés par les écoles, les universités et certaines institutions privées dont lu0026rsquo;objectif est de faire découvrir aux jeunes les perspectives du0026rsquo;emploi, Thierry Goder, directeur du0026rsquo;Alentaris, est du0026rsquo;avis quu0026rsquo;il faudrait organiser une assise de lu0026rsquo;employabilité à Maurice tout comme cu0026rsquo;est le cas pour lu0026rsquo;éducation.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eLe gouvernement a mis en place le u0026lsquo;Youth Employment Programu0026rsquo;. Cu0026rsquo;est une très bonne initiative permettant aux jeunes de gagner en expérience et de travailler en entreprise. On peut faire encore plus en faisant un état des lieux de la situation. Si nous prenons lu0026rsquo;exemple de la filière informatique, nous ne pouvons avoir le même cursus quu0026rsquo;il y a quinze ans parce que ce secteur est en constante mutation. Il y a quelque temps de cela une grosse multinationale indienne a fait une campagne de recrutement à lu0026rsquo;université. Il nu0026rsquo;y avait que 50u0026nbsp; % des étudiants qui avaient été appelés pour les entrevues. Et très peu ont eu une offre du0026rsquo;emploi ou un stageu003c/emu003e u0026raquo;, constate Thierry Goder.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLes jeunes mal conseillésu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe directeur du0026rsquo;Alentaris met le doigt sur la plaie : les jeunes sont mal conseillés, estime-t-il. Et du0026rsquo;insister quu0026rsquo;avant de su0026rsquo;engager dans des études tertiaires, il est essentiel de savoir si celles-ci permettront à lu0026rsquo;apprenant du0026rsquo;avoir des débouchés de carrière. u0026laquo;u003cemu003eAujourdu0026rsquo;hui, cu0026rsquo;est bien de faire un métier par passion, mais avant de débuter ses études universitaires, lu0026rsquo;étudiant doit se demander si avec ce choix du0026rsquo;étude, il sera employable plus tard. Il faut que les compétences académiques, les qualités intrinsèques et ce que le marché peut offrir donnent une équation permettant à la personne du0026rsquo;être employable quand elle terminera ses étudesu003c/emu003e u0026raquo;, suggère Thierry Goder.u003c/pu003eu003cpu003eà la fin de leurs études, si certains jeunes parviennent à dénicher un emploi qui cadre avec leurs qualifications, en revanche, pour du0026rsquo;autres, se faire employer est un véritable parcours du combattant. u0026laquo; u003cemu003eDans un premier temps, les demandeurs du0026rsquo;emploi doivent être disposés à adapter leurs prétentions et à élargir leur recherche du0026rsquo;emploi. Ils pourront ainsi acquérir lu0026rsquo;expérience du travail et par la suite trouver plus facilement un métier dans leur domaineu003c/emu003e u0026raquo;, souligne Rajcoomar Auckloo.u003c/pu003eu003cpu003eLe HRDC lancera prochainement le programme u003cemu003eLetu0026rsquo;s Talk Careeru003c/emu003e qui ciblera les étudiants universitaires. Ce sera une plate-forme où les jeunes pourront rencontrer des représentants venant de secteurs du0026rsquo;activité variés qui partageront avec eux leurs expériences et leur parcours professionnel. Le but est de combler le fossé entre la perception des jeunes sur les carrières et les réalités du monde du travail.u003c/pu003eu003cpu003eà savoir quu0026rsquo;en août 2007, le HRDC avait lancé un programme de stage en entreprise pour les étudiants du secondaire. Depuis, ces stages sont organisés chaque année pendant les vacances scolaires. à ce jour, plus de 4 800 étudiants ont été placés dans plus de 250 entreprises.u003c/pu003eu003ch3 style=color: blue; text-align: center;\u003eUn modèle français séduisantu003c/h3u003eu003cdiv style=color: blue;\u003eLa France a mis en place le programme Congé Individuel de Formation (CIF). Un concept qui, selon Thierry Goder, directeur du0026rsquo;Alentaris, peut-être importé à Maurice. Le CIF est un congé permettant à toute personne qui travaille de suivre, au cours de sa vie professionnelle, des actions de formation pour se qualifier, évoluer ou se reconvertir.u003c/divu003eu003ch3 style=color: blue; text-align: center;\u003eDeux ans du0026#39;attente pour un universitaireu003c/h3u003eu003cdiv style=color: blue;\u003eSelon le u003cemu003eGraduate Tracer Studyu003c/emu003e de 2011 de la Tertiary Education Commission (TEC), il faut au moins deux ans pour la plupart des diplômés (98 %) pour trouver un travail stable et cela peu importe leur choix du0026rsquo;étude. Lu0026rsquo;étude révèle encore que 97,1 % des ingénieurs diplômés à lu0026rsquo;Université de Maurice trouvent un emploi dans lu0026rsquo;année suivant lu0026rsquo;obtention de leur diplôme par opposition à 91,1 % de leurs homologues de la faculté de u003cemu003eLaw and Managementu003c/emu003e, 86,7 % de la faculté de Sciences sociales et humaines, 84 % de la faculté de lu0026rsquo;Agriculture et de 80,6 % de la faculté des Sciences. Et cette tendance est la même à lu0026rsquo;Université des Technologies.u003c/divu003eu003cdiv style=color: blue;\u003eDe 2006 à 2010, 74 % des diplômés étaient employés dans le secteur privé et 24,7 % dans le secteur public, comparativement à 59,2 % et 39,6 % respectivement pour la période de 2001 à 2005.u003c/divu003e

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