u003cpu003eu003cstrongu003eAvec lu0026rsquo;éclatement de la crise, lu0026rsquo;immobilier résidentiel de luxe a eu un coup de mou. Certains promoteurs ont dû abandonner leurs projets. La confiance est de retour après cette période de nervosité. Assagis, les opérateurs proposent désormais des produits qui sont plus adaptés aux besoins du marché.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eContrairement à du0026rsquo;autres industries comme le secteur du0026rsquo;exportation et le tourisme, lu0026rsquo;immobilier résidentiel de luxe nu0026rsquo;a pas subi la crise de plein fouet. Mieux, il affiche bonne mine en dépit des craintes suscitées après la mise au frigo de quelques projets tombant sous le régime du0026rsquo;u003cemu003eIntegrated Resort Schemeu003c/emu003e(IRS) et de u003cemu003eReal Estate Schemeu003c/emu003e(RES).u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eIl y a bien eu des projets qui ont été reportés à des jours meilleurs, voire annulés, mais rien de grave. Lu0026rsquo;ensemble de lu0026rsquo;activité se porte très bienu003c/emu003eu0026raquo;, observe un opérateur.u003c/pu003eu003cpu003eLes chiffres officiels témoignent de la bonne santé du segment IRS-RES (u003cemu003eIntegrated Resort Scheme-Real Estate Schemeu003c/emu003e). Ceux-ci démontrent que les investissements directs étrangers (IDE) cumulés pour les projets IRS, RES et du0026rsquo;u003cemu003eInvest Hotel Schemeu003c/emu003epour les six premiers mois de 2013 su0026rsquo;élèvent à Rs 2,28 milliards. Cela alors que le chiffre global des activités liées au foncier pour la même période se chiffre à Rs 2,94 milliards et que le montant total des IDE est calculé à Rs 4,73 milliards. De manière générale, la performance des IRS-RES est en progression depuis 2009.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eu003cstrongu003eRetour à la planche à dessinu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSelon les promoteurs, la crise nu0026rsquo;a pas eu que des conséquences néfastes. Contraints de retourner à leurs planches à dessin, ils ont repensé leurs produits pour mieux les adapter aux attentes de la clientèle. Du coup, les nouveaux projets dans les tuyaux seraient u0026laquo;u003cemu003eplus petitsu003c/emu003eu0026raquo;, moins chers et davantage destinés à une clientèle locale. u0026laquo;u003cemu003eIncontestablement, le marché est aujourdu0026rsquo;hui plus lent. Après avoir entamé une réflexion, nombreux sont les promoteurs à cibler aussi bien les étrangers que les locaux. Cela permet du0026rsquo;agrandir la clientèle cible. Et puis, de par leur taille réduite, les projets sont beaucoup plus maniables et ont donc plus de chance du0026rsquo;aboutiru003c/emu003eu0026raquo;, explique Vadim Lutchmun, promoteur de Riviera Mauritius. Une stratégie payante puisque la demande est en progression constante.u003c/pu003eu003cpu003eSi certains promoteurs ont revu la taille de leurs projets, du0026rsquo;autres ont choisi de repenser leur financement. Cu0026rsquo;est le cas du groupe Alena, promoteur de Choisy les Bains, dont le projet, situé à Mon Choisy, connaît un grand succès. u0026laquo; u003cemu003eChoisy Les Bains est un produit qui a été pensé et conçu en fonction de la demande actuelle et non pas uniquement en fonction de ce que le promoteur souhaitait faire. Nous répondons donc à des demandes concrètes et qui, du coup, trouvent plus rapidement preneurs u003c/emu003eu0026raquo;, souligne Rabin Apavou, directeur associé au groupe Alena.Et de poursuivre : u0026laquo; u003cemu003eSi Choisy Les Bains a adopté cette stratégie cu0026rsquo;est parce que le promoteur a prévu dans son business plan du0026rsquo;investir, en plus du foncier, Rs 100 millions pour lancer le projet. Pour une résidence de cette envergure, nous ne pouvons pas nous contenter du0026rsquo;attendre que tombent les réservations avant du0026rsquo;aller de lu0026rsquo;avant. Le promoteur finance donc sur fonds propres les études et permis, la construction de deux villas témoins qui démarrent en octobre et le démarrage des travaux au premier trimestre 2014. Cela a également pour effet de rassurer les acquéreurs potentiels. Avec le recul nous avons remarqué que beaucoup de projets nu0026#39;ont pas été concrétisés car les clients potentiels ne se sentaient pas rassurésu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eCette stratégie de financement permet au projet de bénéficier du0026rsquo;une visibilité à terme et rassure par la même occasion les investisseurs, heureux de savoir que le projet verra le jour peu importe la conjoncture économique. u0026laquo; u003cemu003eCertains projets nu0026rsquo;étant pas allés de lu0026rsquo;avant ou tardant à sortir de terre ont eu des effets négatifs sur lu0026rsquo;image de lu0026rsquo;immobilier mauricien. Il est important aujourdu0026rsquo;hui pour quu0026rsquo;un projet aille de lu0026rsquo;avant du0026rsquo;avoir le maximum de garanties nécessaires comme les garanties du0026rsquo;achèvement de travaux que nous proposons sur tous nos programmesu003c/emu003eu0026raquo;, souligne Rabin Apavou qui, tout comme du0026rsquo;autres promoteurs, ont compris la nécessité de rassurer les investisseurs. Et du0026rsquo;ajouter : u0026laquo; u003cemu003eNotre groupe étant avant tout présent sur la France, nous avons connu depuis deux ans des demandes de plus en plus nombreuses de ce marché car la morosité en Europe pousse les gens à diversifier leur patrimoine et investir à lu0026rsquo;étranger. Maurice présente beaucoup du0026rsquo;avantages, dont des avantages fiscaux que nous mettons également en avant avec nos avocats lors de conférences et salonsu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eAlors que les effets de la crise affectent toujours de nombreux secteurs de notre économie, les projets IRS-RES nu0026rsquo;ont pas perdu la confiance des investisseurs. u0026laquo; u003cemu003eMaurice reste une destination très prisée avec des avantages fiscaux. Il y a aussi la stabilité politique et économique du pays qui inspire confiance aux investisseurs étrangers. Le pays a également connu un boom au niveau des développements des infrastructures, notamment avec des centres commerciaux et de facilités de loisirs u003c/emu003eu0026raquo;, laisse entendre un promoteur.u003c/pu003eu003cpu003eMême constat chez le groupe Alena, où lu0026rsquo;on fait ressortir que les projets sérieux et conçus de manière professionnelle ont un avenir : u0026laquo; u003cemu003eLes projets bien pensés et bien élaborés ont certes de lu0026rsquo;avenir devant eux car beaucoup de marchés, malgré la crise, restent très dynamiques. Les Européens veulent investir à Maurice, mais aujourdu0026rsquo;hui, ils veulent des produits correspondant à leur critères, dans des rapports qualité-prix raisonnables et avec des garanties et assurances solidesu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003ch3 style=color:blue;\u003eu003cspan style=color:#0000cd;\u003eu003cstrongu003eLa loi de la sélection naturelleu003c/strongu003eu003c/spanu003eu003c/h3u003eu003cpu003eu003cspan style=color:#0000cd;\u003eSi la crise a causé un ralentissement certain, elle a eu le mérite de permettre de distinguer les projets viables des autres. u0026laquo; u003cemu003eUn risque de saturation, tant sur le plan immobilier quu0026rsquo;hôtelier a été pointé suru0026nbsp; Maurice. La crise a entraîné une sélection naturelle des promoteurs du0026rsquo;une part, et une qualification naturelle des prospects, du0026rsquo;autre partu003c/emu003eu0026raquo;, confirme Maria-Pia Pâtureau, directrice immobilier Club Med Villas u0026amp; Chalets.u003c/spanu003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cspan style=color:#0000cd;\u003ePrésent sur le marché du très haut de gamme, le succès des villas du Club Med se confirme de plus en plus. u0026laquo; u003cemu003eLe programme des Villas du0026rsquo;Albion du Club Med ne compte que 40 villas du0026rsquo;exception. à ce jour, 80 % de notre programme est réalisé puisque 31 villas sont désormais achevées sur lesquelles 2 villas sont encore disponibles. Nous venons par ailleurs de lancer notre toute dernière phase de commercialisation de 9 villas disponibles à la vente sur planu003c/emu003eu0026raquo;, explique Maria-Pia Pâtureau.u003c/spanu003eu003c/pu003e
Les opérateurs IRS-RES s’adaptent à la crise
