u003cpu003eu003cstrongu003eConvaincre les bailleurs de fonds du bien-fondé du programme gouvernementale et attirer les investissements étrangers, tout en soutenant les initiatives locales. Cu0026rsquo;est le chantier qui attend le régime de Hery Rajaonarimampianina après la reconnaissance internationale acquise à lu0026rsquo;issue des élections présidentielles et législatives.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003e1,5 milliard à 2 milliards de dollars. Ce sont les fonds qui devront être débloqués dans les mois etu0026nbsp; années à venir pour remettre lu0026rsquo;économie malgache sur les rails. Déclaration du président de la République, Hery Rajaonarimampianina, lors de la conférence de presse quu0026rsquo;il a tenue pour marqueru0026nbsp; ses premiers cent jourspassés à la tête du pays. Les Nations unies, la Sou-thern African Development Community (SADC), lu0026rsquo;Union européenne, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, le Japon, la France, la Chine, et dans une certaine mesure les États-Unis, ont promis de reprendre leur coopération, une foisque Madagascar, mise au ban du concert des nations, est revenue à lu0026rsquo;ordre constitutionnel par des élections libres, démocratiques, équitables, transparentes, aux résultats acceptés par tous, selon la litanie des maîtres du0026rsquo;œuvre du processus électoral.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eViser une croissance inclusive de 7 %u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe décor est ainsi planté pour réduire de façon significative la paupérisation galopante de la population, à défaut de pouvoir lu0026rsquo;éradiquer sur le court terme, et qui a pris une proportion dépassant lu0026rsquo;entendement durant les cinq années de crise politique.u003c/pu003eu003cpu003ePlus de 75 % des Malgaches vivent avec moins du0026rsquo;un dollar par jour, en dessous du seuil de pauvreté, suivant les indices de précarité utilisés par la Banquemondiale et les organismes onusiens. Une pauvreté qui saute aux yeux par la prolifération des taudis un peu partout dans la capitale et la multiplication du nombre de mendiants, vieillards, femmes âgées et enfants qui arpentent les embouteillages pour espérer tenir débout jusquu0026rsquo;à la fin de la journée. Comme solution, le Premier ministre, Roger Kolo, dont la nomination est déjà contestée par de nombreux députés à lu0026rsquo;Assemblée nationale, avance un programme ficelé à la hâte. Il compte arriver à une croissance inclusive de lu0026rsquo;économie de lu0026rsquo;ordre de 7 % en termes réels du produit intérieur brut (PIB) du0026rsquo;ici à la fin de lu0026rsquo;année. Les experts du FMI,u0026nbsp; possédant entre leurs mains les données fiables, mises à jour et précises des indications des principaux agrégats économiques et financiers, tablent sur une progression du0026rsquo;au plus 3,7 % pour cette année…u003c/pu003eu003cpu003eu003cemu003eu003cstrongu003eÀ lire la suite dans lu0026#39;édition papier de Business Magazineu003c/strongu003eu003c/emu003eu003c/pu003e
Madagascar: Ouvrir le chantier de la reconstruction
