Marée noire : son impact sur l’économie
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Les circonstances continuent à s’acharner contre Maurice. Toujours sous l’effet de la pandémie de Covid-19 avec en filigrane une contraction de 13 % du PIB et de l’entrée en vigueur de la sanction de l’Union européenne à l’encontre du secteur financier, Maurice vit à nouveau des moments troubles avec l’échouement du vraquier MV Wakashio, navire appartenant à l’armateur japonais Mitsui OSK Lines mais battant pavillon panaméen, au large de Pointe d’Esny. Depuis le jeudi 6 août, nos pires craintes se sont matérialisées avec le déversement de pas moins de 40 tonnes d’hydrocarbures de ce colosse d’acier éventré, qui transporte dans ses cales 3 800 tonnes d’huile lourde et 200 tonnes de diesel. À lundi après-midi, plus de 1 900 tonnes ont été pompées. La priorité, comme l’a fait ressortir le Premier ministre, Pravind Jugnauth, sera de pomper tout le fioul avant que le navire ne se casse ; ce qui est inévitable au vu des énormes fissures dans la coque.
L’océanographe et ingénieur en environnement, Vassen Kauppaymuthoo, ne cache pas son désarroi. «L’impact écologique est désastreux. C’est un impact qui durera sur le long terme dont certains composants seront définitifs», martèle-t-il. «Les effets seront graves dans le sens où l’huile est en train de se dissiper. Ce naufrage est bien plus grave que celui du MV Benita», lance Yan Hookoomsing, écologiste et membre du collectif Aret Kokin Nu Laplaz. Sur le plan économique, il est difficile dans l’immédiat de mesurer l’impact de cet événement. De prime abord, deux secteurs seront affectés : le tourisme et la pêche. Selon le directeur de PluriConseil, Éric Ng, l’image de la destination a déjà pris un sale coup avec les informations relayées par les médias internationaux et sur Internet sur cette marée noire.
}Cette marée noire est comme une tache d’huile sur l’image paradisiaque de Maurice,author:">
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