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Ouverture du ciel Le casse-tête des hôteliers

u003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eAnnée après année, les opérateurs économiques ramènent la question sur le tapis. Mais l’ouverture du ciel ne se concrétise toujours pas. Le Joint Economic Council (JEC) a attiré l’attention, à plusieurs reprises, sur la nécessité d’améliorer l’accès aérien, notamment dans ses mémoires budgétaires. Mais rien n’y fait.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eDe même, l’Association des hôteliers de l’île Maurice (Ahrim) a insisté sur l’urgence de mettre en place des structures nécessaires comme u003cemu003el’Air Access Policy Unit u003c/emu003epour donner au pays la puissance nécessaire afin de lui permettre d’atteindre un nouveau palier de développement. L’ouverture du ciel est d’autant plus nécessaire que Maurice veut se positionner comme une plate-forme de choix entre l’Asie et l’Afrique.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003ePour les hôteliers, le problème d’accès aérien est considéré comme un des principaux responsables du faible taux de remplissage dans les hôtels, donc de la faible performance de l’industrie touristique à l’échelle nationale. Les faits tendent d’ailleurs à donner raison aux hôteliers. Selon leurs observations établies depuis 2007, le nombre de chambres d’hôtels a augmenté de 15 %, mais celui de sièges d’avion vers Maurice a diminué de 2 %. Cette forte inadéquation entre la capacité hôtelière et la capacité aérienne représente une pierre d’achoppement au développement optimal de l’industrie touristique.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eDans le milieu hôtelier, on plaide d’ailleurs en faveur d’une « u003cemu003ecorrection u003c/emu003e», devenue plus que nécessaire à ce stade, d’autant plus que le pays fait face à une crise internationale sans précédent qui affecte non seulement le taux de remplissage et la performance financière des hôtels, mais qui pourrait aussi contribuer à provoquer des licenciements à moyen et long terme. Les hôteliers réclament ainsi 350 000 sièges additionnels vers Maurice à l’horizon 2013, ce qui représenterait 12 à 14 vols hebdomadaires supplémentaires.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003e60 000 sièges en moinsu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003ePour l’observateur Malenn Oodiah, l’arrêt de plusieurs vols par Air Mauritius a joué contre les intérêts des hôteliers. «u003cemu003e Le déséquilibre structurel s’est accentué avec l’arrêt de plusieurs vols par Air Mauritius dans sa nouvelle stratégie de resserrer son réseau afin de le rendre profitable. Rien que pour l’Europe, cela représente 1 200 sièges d’avion en moins par semaine, soit 60 000 sièges en moins sur une année. Quand on ajoute 400 nouvelles chambres au parc hôtelier, le déséquilibre ne cesse de s’aggraver. En décembre 2011, il était déjà autour de 400 000 siègesu003c/emu003e », observe-t-il.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003ePour François Eynaud, actuel président de l’Ahrim, il manque de la réactivité et de la cohérence dans la politique d’accès aérien. Une Air Access Policy Unit crédible et professionnelle est essentielle, affirme-t-il, « u003cemu003ecelle-ci devra trouver l’équilibre optimum entre un développement de l’accès aérien vers les marchés émergents, une ouverture plus poussée du ciel mauricien, tout en protégeant notre colonne vertébrale qu’est Air Mauritius, ainsi que nos autres partenaires traditionnels. Un équilibre est également à trouver entre le prix du billet d’avion et le volume de sièges. u003c/emu003e»u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eC’est certain que ce qu’il a manqué à ce jour, c’est beaucoup plus de cohérence entre la politique nationale d’accès aérien et les choix faits en matière de développement du secteur touristique. « u003cemu003eNous espérons que le défi posé par l’ouverture du nouvel aéroport à la fin de l’année saura motiver les acteurs concernésu003c/emu003e », fait-on comprendre à l’Ahrim.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eQuoiqu’il en soit, les discussions se poursuivent entre l’industrie hôtelière, les exportateurs et le gouvernement sur la question d’accès aérien, et des décisions devraient suivre.u003c/pu003eu003cdiv class=rtejustify style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eMaurice en retard sur ses concurrentsu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eLe problème d’accès aérien affecte la compétitivité de Maurice comme destination touristique, d’autant plus que la concurrence est féroce dans la région et que certaines destinations émergentes risquent à la longue de représenter un réel danger pour Maurice, si rien n’est fait pour améliorer les connexions avec l’étranger. Jean-Jacques Vallet, ancien président de l’Ahrim, explique que si les concurrents directs de Maurice dans la région réalisent une très bonne performance, « une bonne partie de l’explication se trouve dans leurs choix de politiques d’accès aérien », souligne-t-il, rappelant au passage qu’entre 2009 et 2011, le taux moyen de croissance annuelle des arrivées touristiques était de 21 % pour les Maldives, 12 % pour les Seychelles et 46 % pour le Sri Lanka, contre 5,4 % pour Maurice.u003c/divu003e

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