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PÊCHE : coup de frein à l’investissement

u003cp style=text-align: justify;\u003eMécontentement des opérateurs du seafood après la décision du comité de politique monétaire de maintenir le taux repo inchangé. « u003cemu003eCette décision de maintenir le taux directeur à 4,9% ne nous enchante guère. Nous nous attendions au moins à une baisse variant entre 0,5 et 1 %u003c/emu003e », déclare Bahim Khan Taher, directeur de Hassen Taher Seafoods.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003ePrendre des risquesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEn l’absence de soutien des autorités bancaires, les opérateurs de l’industrie des produits de la mer seront obligés de prendre plus de risques en contractant des emprunts bancaires pour les futurs développements du secteur et créer plus d’emplois. « u003cemu003eLe taux d’intérêt ne cesse de grimper. Je prends l’exemple des États-Unis où le taux directeur est de 0 %. Ce qui est une atmosphère propice au développement. En comparaison à Maurice, le taux directeur de 4,9%. L’année dernière, on n’avait même pas senti les effets positifs de la baisse de 2,5% u003c/emu003e», fait-il remarquer.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eComment veut-on que les opérateurs du seafood consentissent à des investissements sans une politique monétaire plus souple ? déplore Bahim Khan Taher. « u003cemu003ePrenons mon exemple. Je suis dans l’obligation de contracter des emprunts bancaires, le tout avec un fort intérêt. Hassen Taher Seafoods a des projets de développement dans le port. Nous devons aussi faire l’acquisition de véhicules et bateaux. On n’a pas de taux préférentiel. Je me retrouve dans l’obligation de revoir mes projets de développement u003c/emu003e», soutient-il.u003c/pu003e

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