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Pêche : exploiter le fort potentiel de l’aquaculture

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Pêche : exploiter le fort potentiel de l’aquaculture | business-magazine.mu

Avec notre zone économique exclusive de plus de 2,3 millions de kilomètres carrés, l’industrie de la pêche, qui brasse des recettes de plus de Rs 17 milliards, a un fort potentiel d’expansion. Mais il est essentiel que les autorités témoignent d’une réelle volonté pour dynamiser ce secteur.

Après la désillusion qui a suivi le précédent exercice budgétaire, les opérateurs s’attendent à ce que le ministre des Finances rectifie le tir. « On nous avait complètement oubliés lors du dernier Budget. Cette année, nous espérons que le gouvernement nous apporte son soutien », souligne Bahim Taher, directeur de Hassen Taher Seafoods.

Quelles sont les demandes des opérateurs dans le cadre du Budget ? D’abord, ils veulent que le gouvernement leur accorde des prêts à un taux préférentiel pour les aider à mettre leurs bateaux aux normes internationales en les équipant notamment de nouveaux appareils de sécurité. « Ces appareils de sécurité sont vendus à des prix exorbitants. D’où l’importance d’un prêt bancaire. Aujourd’hui, il est impératif d’améliorer la condition de nos bateaux de pêche en mer car nous voulons pouvoir être au même niveau international que ces bateaux australiens, européens et américains », fait ressortir Bahim Taher.

Les acteurs du secteur seafood saluent les initiatives entreprises par le gouvernement lors du Budget 2012 dans le but d’encourager l’aquaculture. Mais, malgré le don de 300 000 petits poissons et d’un millier de concombres de mer, le projet reste impopulaire auprès des pêcheurs.

Avec la baisse des prises de pêche de l’ordre de 30 % ces cinq dernières années, l’aquaculture s’impose comme la meilleure option pour accroître notre production de poisson. « L’aquaculture reste la seule solution. Pour que ce projet éveille l’intérêt des pêcheurs mauriciens, il faudrait que dans le Budget, le gouvernement prévoit d’offrir aux principaux opérateurs de ce secteur des barachois », insiste Bahim Taher.

Commentant le dernier Budget, Bahim Taher estime que le gouvernement avait raté l’occasion d’améliorer la performance de l’industrie. « Il n’existe pas de ‘seafood hub’ à Maurice. Nous sommes uniquement à 4 ou 5 opérateurs évoluant dans ce domaine. Comment peut-on avoir un seafood hub avec quelques opérateurs locaux ? » se demande-t-il.

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