u003cpu003eLa chute de lu0026rsquo;euro à Rs 37,92 (prix de vente) au 20 janvier impactera lourdement sur le secteur du0026rsquo;exportation qui est largement tourné vers lu0026rsquo;Europe. u0026laquo;u003cemu003e71 % de nos recettes proviennent du0026rsquo;Europe. Les pertes seront conséquentesu003c/emu003eu0026raquo;, constate Lilowtee Rajmun,u003cbr /u003e directrice de la Mauritius Export Association (MEXA).u003c/pu003eu003cpu003eUn avis que partage Emmanuel Tsang Mang Kin, Managing Director de Tamak, qui soutient que la dépréciation de lu0026rsquo;euro de près de 10 % sur un an est u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003ecatastrophiqueu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo; pour le secteur manufacturier. Ahmed Parkar, Managing Director de Star Knitwear, abonde dans le même sens. u0026laquo;u003cemu003eUne baisse de lu0026rsquo;euro du0026rsquo;environ 10 % est significative pour le secteur du0026rsquo;exportation qui comprend, entre autres, le textile, le tourisme et le u0026lsquo;seafoodu0026rsquo;. En termes de marge, cela signifie 10 % de manque à gagneru003c/emu003e.u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003ePour Lilowtee Rajmun, cu0026rsquo;est un double choc auquel fait face le secteur du0026rsquo;exportation. Dans le même temps, lu0026rsquo;appréciation du dollar (le prix de vente était à Rs 32,76 au 20 janvier) contribue davantage à miner la compétitivité du secteur. Et Lilowtee Rajmun de préciser que le textile mauricien importe 95 % de ses matières premières en dollar.u003c/pu003eu003cpu003eEmmanuel Tsang Mang Kin est du même avis. u0026laquo;u003cemu003eLes prix des matières premières connaîtront une hausse, tandisque le produit final se vendra à un prix inférieur. Nous sommes donc perdantsu003c/emu003eu0026raquo;, observe-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eDans la conjoncture économique actuelle, il est extrêmement compliqué pour le secteur du0026rsquo;exportation de renforcer sa présencesur les autres marchés. u0026laquo;u003cemu003eOutre lu0026rsquo;Europe, nous exportons sur lu0026rsquo;Afrique du Sud.Or, depuis lu0026rsquo;année dernière, le rand su0026rsquo;est déprécié face à la roupie. Le textile mauricien ne peut plus compter sur lu0026rsquo;Europe et lu0026rsquo;Afrique du Sudu003c/emu003eu0026raquo;, souligne Emmanuel Tsang Mang Kin. Lilowtee Rajmun précise, pour sa part, que 80-90 % des exportations surlu0026rsquo;Afrique du Sud se font en dollar.u003c/pu003eu003cpu003eQuant au marché US, des inquiétudes persistent quant au renouvellement de lu0026rsquo;AGOA.u0026laquo;u003cemu003eSi lu0026rsquo;AGOA nu0026rsquo;est pas renouvelée, notre compétitivité sera u0026lsquo;heavily threatenedu0026rsquo;u003c/emu003eu0026raquo;, laisse entendre Lilowtee Rajmun.u003c/pu003eu003cpu003ePour Ahmed Parkar, u0026laquo;u003cemu003eu0026nbsp;il est impératif que tous les stakeholders se réunissent et cherchent une solution à cette situation monétaire afin que les entreprises du textile ne soient pas affectées.u003c/emu003eu0026raquo; Selon lui, un euro à Rs 40 ramènerait de la compétitivité dans le secteur du textile.u003c/pu003e
Secteur d’exportation: sous la menace d’un double choc
