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Secteur d’exportation : une diversification salutaire

u003cp align=left\u003eu003cstrongu003eLe secteur du0026rsquo;exportation a pu se stabiliser grâce à une politique de diversification des marchés. Lu0026#39;Afrique du Sud constitue désormais le troisième marché des exportations locales après le Royaume-Uni et la France.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes perspectives pour le secteur du0026rsquo;exportation sont prometteuses cette année. Tel est lu0026rsquo;avis Dev Chamroo, u003cemu003eChief Executive Officeru003c/emu003e(CEO) du0026rsquo;Enterprise Mauritius. Pour les deux premiers mois de 2013, les recettes des u003cemu003eExport Oriented Enterprisesu003c/emu003e(EOE), anciennement zone franche, se chiffraient à Rs 6,9 milliards contre Rs 6,4 milliards pour la même période en 2012, ce qui représente une augmentation de 8 %.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;année dernière, les exportations totales ont progressé de 9,2 %, atteignant Rs 80,4 milliards contre Rs 73,9 milliards en 2011. Ce qui est une performance honorable vuu0026nbsp; la crise dans les marchés du0026rsquo;exportation et la roupie jugée forte par certains observateurs et qui entame la compétitivité des exportations mauriciennes.u003c/pu003eu003cpu003eDes Rs 80,4 milliards du0026rsquo;exportations en 2012, les exportations des EOE atteignaient Rs 46,2 milliards, soit une croissance de 7,2 % par rapport à 2011. En 2012, le secteur du u003cemu003eSeafoodu003c/emu003ea tiré nos exportations vers le haut avec une croissance 37 %.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eMalgré la crise, le secteur du0026rsquo;exportation a pu trouver une certaine stabilité grâce à la diversification des u003c/emu003eu003cemu003emarchés. La baisse du marché européen est compensée par la hausse des exportations vers lu0026rsquo;Afrique du Sud u003c/emu003eu0026raquo;, explique Hemraj Ramnial, président de la Mauritius Export Association (MEXA). Lu0026rsquo;Afrique du Sud est devenue le troisième marché pour les exportations locales, après le Royaume-Uni et la France. Lu0026rsquo;année dernière, ce marché a progressé de 35 %, souligne notre interlocuteur, ce qui est un signe encourageant pour la diversification. u0026laquo; u003cemu003eOn nu0026rsquo;a pu arriver à ce résultat du jour au lendemain. Nous avons établi des contacts avec les acheteurs sud-africains depuis des années et Enterprise Mauritius nous a beaucoup aidésu003c/emu003eu0026raquo;, souligne-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eDe son côté, Dev Chamroo prévient que u0026laquo; u003cemu003enous aurions tort de nous montrer euphoriques et nous imaginer que nous allons remplacer du jour au lendemain les fournisseurs de la Chine, de lu0026rsquo;Inde et de Dubaï, entre autres. Nous devrons innover en matière de marketing pour gravir lentement et sûrement lu0026rsquo;échelle des préférences des consommateurs en offrant des produits qui leur permettent du0026rsquo;en avoir pour leur argent et un service de livraisonu003cbr /u003e inégalable.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eQuoiquu0026rsquo;il en soit, grâce à la diversification, le secteur du0026rsquo;exportation ne connaît pas de difficulté majeure même si le marché européen reste très important, non seulement pour le textile, mais aussi pour le thon. Le véritable problème cu0026rsquo;est le manque de main-du0026rsquo;œuvre qui ralentit son plein épanouissement. u0026laquo; u003cemu003eNos problèmes ne sont pas externes, mais internes. Les entreprises ont la capacité de produire. Mais elles nu0026rsquo;arrivent pas à produire davantage à cause de la contrainte de main-du0026rsquo;œuvre. Nous avons besoin du0026rsquo;une main-du0026rsquo;œuvre jeune et diplômée. Il faut encourager les jeunes à venir travailler dans le textile. Du0026rsquo;ailleurs, nous comptons poursuivre notre campagne en ce sensu003c/emu003eu0026raquo;, poursuit notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cpu003eHemraj Ramnial plaide aussi pour que les industriels investissent dans de nouvelles machines et technologies, car sans investissement, ils ne pourront ajouter de la valeur à leur production et augmenter leurs exportations.u003c/pu003eu003ch3 style=color: blue; text-align: center;\u003eu003cstrongu003ePlaidoyer pour une roupie compétitiveu003c/strongu003eu003c/h3u003eu003cdiv style=color: blue;\u003eLe secteur des exportations a besoin du0026rsquo;une roupie compétitive pour faire face aux producteurs concurrents que sont le Bangladesh, le Cambodge et le Vietnam, notamment. Actuellement, la roupie est plutôt stable, selon la MEXA. Mais si elle plaide pour une roupie compétitive, lu0026rsquo;association précise que la priorité pour les entreprises est, avant tout, du0026rsquo;améliorer leur productivité en interne.u003c/divu003e

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