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Secteur financier : la résilience mise à l’épreuve

u003cp align=left\u003eu003cstrongu003eLe secteur financier su0026rsquo;est lancé avec succès dans un processus de diversification. Les opérateurs demeurent, malgré tout, vigilants.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe secteur financier a été lu0026rsquo;une des locomotives de la croissance ces cinq dernières permettant à lu0026rsquo;économie mauricienne de garder la tête hors de lu0026rsquo;eau en ces temps de morosité économique.u003c/pu003eu003cpu003eDe 2009 à 2012, la croissance dans le secteur financier a été comme suit : 4,6 % (2009), 4,5 % (2010), 5,6 % (2011) et 5,7 % (2012). Pour cette année, la croissance devrait être une nouvelle fois de 5,7 %, selon les prévisions de lu0026rsquo;institut de statistique.u003c/pu003eu003cpu003eDu côté du0026rsquo;Axys Stockbroking, on est moins optimiste tablant sur une croissance plus faible de 5 %. La contribution du secteur au PIB national est de 10 % en moyenne au cours des cinq dernières années.u003c/pu003eu003cpu003eMalgré la résilience affichée par le secteur jusque-là, en dépit de la précarité économique au sein de la zone euro, du0026rsquo;autres données pourraient davantage compliquer la réalisation du0026rsquo;une bonne performance.u003c/pu003eu003cpu003eLa firme AXYS Stockbroking dans son u003cemu003eMauritian Economy: Outlook 2013 u003c/emu003een énumère deux. Du0026rsquo;abord, les éventuels changements des conditions du traité de non double imposition (DTAA) avec lu0026rsquo;Inde et lu0026rsquo;octroi de crédits substantiels de la part des institutions financières locales u0026ndash; environ Rs 95 milliards u0026ndash; pour financer des projets dans des secteurs qui peinent comme le tourisme et lu0026rsquo;industrie du bâtiment.u003c/pu003eu003cpu003eLe courtier craint aussi que les inondations du 30 mars impacte lourdement sur le chiffre du0026rsquo;affaires des compagnies du0026rsquo;assurances. Bien quu0026rsquo;elles soient assurées à leur tour, elles pourraient éprouver des difficultés ayant eu à débourser des centaines de millions de roupies. Le secteur des assurances constitue une composante importante du secteur financier générant des recettes de près de Rs 9 milliards et une croissance de 4,6 % en 2012. Celle-ci devrait grimper à 4,7 %, selon Statistics Mauritius.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eRecul des GBC1u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSu0026rsquo;agissant du u003cemu003eGlobal Businesu003c/emu003es, le nombre de firmes dites u003cemu003eCategory 1 Global Businessu003c/emu003e (GBC1) a reculé de 18 % au premier trimestre de 2013, alors que le nombre de permis de u003cemu003eCategory 2 Global Business u003c/emu003e(GBC2) octroyés a cru de 16 % pour la même période. u0026laquo; u003cemu003eSi en des termes absolus, les nouveaux GBC1 sont en recul du0026rsquo;un point de vue u0026lsquo;year on yearu0026rsquo;, le fait est que les nouveaux GBC1 sont toujours en train du0026rsquo;obtenir des permis à Maurice. Cu0026rsquo;est un point positif. Le faible nombre de GBC1 octroyés au premier trimestre 2013 peut être attribué à la persistance de la récession, aux incertitudes liées à la mise en œuvre des General Anti Avoidance Rules indiennes de 2016 et à la croissance réservée des affaires en Afrique en raison des risques inhérents au continentu003c/emu003e u0026raquo;, explique Kamal Hawabhay, président de lu0026rsquo;Association of Trust and Management Companies.u003c/pu003eu003cpu003ePour se consolider, le secteur financier devra capitaliser sur les opportunités que recèle le marché africain, recommande AXYS Stockbroking. Dans le secteur offshore, on su0026rsquo;est déjà engagé dans cette voie. u0026laquo; u003cemu003eLes autorités locales et les opérateurs du secteur offshore ont emprunté la voie de la diversification afin de réduire notre dépendance de lu0026rsquo;Indeu003c/emu003e u0026raquo;, constate Kamal Hawabhay.u003c/pu003eu003cpu003eDans cette logique de diversification, lu0026rsquo;Afrique semble être le choix favori des investisseurs. Ainsi, des données de lu0026rsquo;Association of Trust and Management Companies, il ressort que le pourcentage des investissements par les GBC1 en Afrique su0026rsquo;élevait à 67 % contre seulement 19 % en Asie en mars 2013.u003c/pu003e

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