u003cpu003eUne enveloppe de Rs 442 millions sera décaissée pour renforcer la compétitivité du secteur manufacturier sur la scène internationale. Les opérateurs su0026rsquo;attendent à une meilleure coopération entre les Finances et la Banque centrale sur les questions touchant à la politique monétaire.u003c/pu003eu003cpu003eLe secteur manufacturier, lu0026rsquo;un des principaux piliers de lu0026rsquo;économie, avec une contribution de 16,6 % au produit intérieur brut en 2014 (2013 : 17 %), était aussi le plus grand employeur en 2013 avec 110 900 emplois. Dans le Budget 2015-16, le ministre des Finances prévoit de redonner un nouveau souffle à ce secteur en allouant Rs 442 millions au ministère de lu0026rsquo;Industrie. Cette somme devrait ainsi assurer la compétitivité de ce secteur dans un environnement global qui devient de plus en plus féroce.u003c/pu003eu003cpu003eDans la foulée, le ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo, a annoncé la création du0026rsquo;un comité interministériel dans le but du0026rsquo;assurer la protection tarifaire pour les industries locales sensibles, surtout contre les pratiques de dumping. Alors que le Freight Rebate Scheme sera étendu à du0026rsquo;autres ports en Afrique et ouvert à toutes les lignes maritimes.u003c/pu003eu003cpu003eAfin de faciliter la modernisation du secteur manufacturier, en se focalisant sur le textile, les provisions pour lu0026rsquo;u003cemu003eAccelerated Annual Allowancesu003c/emu003e dans lu0026rsquo;Income Tax Act seront améliorées pour une période additionnelle de trois ans allant jusquu0026rsquo;au 30 juin 2018. Ces compensations englobent surtout les équipements dont le prix ne dépasse pas Rs 50 000 (100% fully expensed), les locaux industriels dédiés à la fabrication (30% reducing balance) et les équipements électroniques comprenant les logiciels informatiques (50% straight line), ainsi que la recherche scientifique (50% straight line).u003c/pu003eu003cpu003eEn bref, ce Budget 2015-16 essaye de contrer le sentiment négatif quu0026rsquo;avaient ressenti les opérateurs durant le précédent Budget. Or, cu0026rsquo;est surtout lu0026rsquo;annonce du renforcement de la coordination entre la Banque de Maurice (BoM) et le ministère des Finances dans le but du0026rsquo;avoir un u0026laquo;consistent macroeconomic policy mixu0026raquo; qui leur donne confiance.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eVision claire pour lu0026rsquo;aveniru003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eHarold Mayer, Chief Executive Officer de Ciel Textile, soutient que le Budget dans son ensemble est u0026laquo;u003cemu003eexcellentu003c/emu003eu0026raquo; et comporte une vision claire pour lu0026rsquo;avenir. u0026laquo;u003cemu003eLa coopération annoncée entre le ministère des Finances et la Banque de Maurice est importante pour les opérateurs. Cu0026rsquo;est dans lu0026rsquo;ensemble un Budget équilibré avec une fiscalité légèreu003c/emu003eu0026raquo;, avance-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eIl poursuit que lu0026rsquo;accélération des Annual Allowances sera bénéfique à lu0026rsquo;investissement. u0026laquo;u003cemu003eOn aura lu0026rsquo;occasion de collaborer avec plusieurs ministères pour booster le secteur. Les autres mesures annoncées qui concernent le port, lu0026rsquo;accès aérien et le fret nous donneront lu0026rsquo;occasion de nous rapprocher des marchés européen et africainu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cpu003eDe son côté, Ahmed Parkar, Chief Executive Officer de Star Knitwear, est du0026rsquo;avis que la libéralisation de lu0026rsquo;accès aérien est un u0026laquo;u003cemu003etravail de titanu003c/emu003eu0026raquo;. Il abonde dans le même sens quu0026rsquo;Harold Mayer en ce qui concerne la coopération renouée entre la Banque centrale et le ministère des Finances. u0026laquo;u003cemu003eCela amènera plus de cohérence et va jouer un rôle dans la relance du secteuru003c/emu003eu0026raquo;, indique-t-il. Ces dernières années, les relations tenduesu0026nbsp; entre le ministère des Finances et la BoM nu0026rsquo;ont pas été bénéfiques à la communauté des affaires, observe Ahmed Parkar.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eIl nu0026rsquo;y avait pas une direction claire quant à lu0026rsquo;administration de lu0026rsquo;économie. Concernant la politique monétaire, elle ne reflétait pas forcément la vision du ministère des Finances. Avec cette nouvelle annonce, la BoM garde son indépendance certes, mais il y a plus de coordinationu003c/emu003eu0026raquo;, soutient Ahmed Parkar.u003c/pu003e