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Taux directeur à 4,65 % : Bheenick explique le consensus

u003cpu003eLu0026rsquo;unanimité a été obtenue à la dernière minute. Rundheersing Bheenick, le Gouverneur de la Banque centrale, prend la peine de le souligner en évoquant le consensus retrouvé au sein du comité de politique monétaire.u003c/pu003eu003cpu003eSelon Rundheersing Bheenick, cu0026rsquo;est le Forward guidance (cu0026rsquo;est-à-dire la visibilité qui est offerte au marché sur les deux prochains trimestres) qui a permis de décanter la situation. Il soutient également que cu0026rsquo;est la conjoncture actuelle qui a poussé les membres du comité de politique monétaire à regarder dans la même direction.Ce qui nu0026rsquo;était pas arrivé depuis plus de deux ans. Les divergences qui ont marqué les réunions du comité de politique monétaire pourraient être à lu0026rsquo;origine de la situation qui fait que u0026laquo; u003cemu003eles banques vont dan splusieurs directionsu003c/emu003e u0026raquo;, soutient le patron de la BoM.u003c/pu003eu003cpu003eNon seulement il y a eu consensus sur la nécessité de maintenir le taux directeur à son niveau actuel, mais encore, il paraît, à en croire le Gouverneur de la Banque centrale, que u0026laquo;u003cemu003e les membres en général sont du0026rsquo;accord quu0026rsquo;il faut commencer le processus de normalisation. u003c/emu003eu0026raquo; Il su0026rsquo;en félicite du0026rsquo;ailleurs: u0026laquo; u003cemu003eCertains membres ont accepté du0026rsquo;augmenter le Key Repo Rate du0026rsquo;au moins 25 points de base à la première rencontre de 2015, soit après le Budgetu003c/emu003e. u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;inflationest un autre facteur qui a fait pencher la balance en faveur du consensus. u0026laquo; u003cemu003eLes pressions inflationnistes se sont estompéesu003c/emu003e u0026raquo;, déclare le Gouverneur de la BoM. Et de faire remarquer quu0026rsquo;à chaque fois quu0026rsquo;il y a eu une baisse conséquente au niveau de lu0026rsquo;inflation en glissement annuel, la Banque centrale a ajusté sa position en conséquence sur le plan de la politique monétaire. Cela a été le cas au dernier trimestre de 2010 et vers la fin de 2011, voire au début 2012, rappelle Rundheersing Bheenick.u003c/pu003eu003cpu003eCenu0026rsquo;est pas pour autant que la Banque de Maurice est satisfaite du taux du0026rsquo;inflation actuel. Au contraire, à la BoM, lu0026rsquo;on estime quu0026rsquo;il faut continuer à faire baisser ce taux qui était, à fin juin, de lu0026rsquo;ordre de 3,3 % pour la mesure en glissement annuel et à 4 % pour la Headline inflation. u0026laquo; u003cemu003eNous devons ramener lu0026rsquo;inflation au même niveau que nos partenaires commerciaux.Cela fera partie de notre prochaine étape dans la lutte contre lu0026rsquo;inflationu003c/emu003e u0026raquo;, a-t-ilindiqué.u003c/pu003e

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