u003cpu003eu003cstrongu003eLe ministre a présenté son Budget comme un u0026laquo;no tax Budgetu0026raquo;. Su0026rsquo;il nu0026rsquo;a pas augmenté les principales taxes comme lu0026rsquo;impôt sur le revenu, la taxe sur les compagnies et la TVA, par contre, il a maintenu la u0026laquo;Solidarity levyu0026raquo; sur le secteur bancaire et augmenté la taxesur le secteur du jeu, ciblant notamment les bookmakers. u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe Budget 2015-16 peut-il être considéré comme un u0026laquo;no tax Budgetu0026raquo; ? Wasoudeo Balloo, Tax partner chez KPMG expliqueque u0026laquo;u003cemu003ecu0026rsquo;est vrai que le ministre nu0026rsquo;a pas relevé les taux des principales taxes, mais quu0026rsquo;il a néanmoins maintenu la Special levy sur les banques et augmenté la taxe sur les jeux.u003c/emu003eu0026raquo; Le fiscaliste se dit toutefois satisfait de noter que malgré tout, Maurice reste une u0026laquo;low tax jurisdictionu0026raquo;, ce qui est très positif pour notre réputation de centre du0026rsquo;affaires et de centre financier. Wasoudeo Balloo note, par ailleurs, que u0026laquo;u003cemu003ele ministre est resté fidèle à sa promesse de ne pas augmenter la TVA.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eSans hausse majeure des principales taxes, comment donc le ministre des Finances financera-t-il le Budget ? Selon Wasoudeo Balloo, Vishnu Lutchmeenaraidoo misera sur du0026rsquo;autres éléments, à commencer par la baisse du prix du pétrole sur le marché international et une collecte du0026rsquo;impôts plus importante, grâce à un meilleur taux de croissance qui devrait générer des revenus plus élevés pour lu0026rsquo;économie et, par voie de conséquence, plus du0026rsquo;impôts directs et indirects. Par ailleurs, le gouvernement pourra compter sur la hausse substantielle des Gaming licence fees et taxes sur les paris, ajoute notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eCasinos épargnésu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eEn effet, dans le secteur des jeux, si les casinos sont épargnés par la hausse de taxes et licences, certains risquent de se mordre les doigts suite aux décisions annoncées par le ministre des Finances. À titre du0026rsquo;exemple, un bookmaker opérant au Champ-de-Mars verra son Annual licence fee passer de Rs 350 000 à Rs 1 million.u003c/pu003eu003cpu003ePour le bookmaker opérant hors du Champ-de-Mars, son Annual licence fee passera de Rs 350 000 àu0026hellip; Rs 3,5 millions, ce qui représente une hausse de 900 %. Tandis que son Betting tax passe de 10 % à 20 % sur les Gross stakes. Les autres catégories de bookmakers opérant u0026laquo;through remote communicationu0026raquo; paieront également un Annuel licence fee de Rs 3,5 millions contre Rs 350 000 précédemment. Pour ce qui est des opérateurs de Tote, leur Annual licence fee passe de Rs 100 000 à Rs 1 million. Mentionnons aussi que lu0026rsquo;opérateur de Mauritius National Lottery paiera désormais une licence annuelle de Rs 5 millions au lieu de Rs 500 000.u003c/pu003e
Taxe: banques et bookmakers paient le prix fort
