u003cpu003eu003cstrongu003eContre vents et marées, les autorités ont décidé du0026rsquo;adopter une loi pour réglementer la recherche sur les études précliniques.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;annonce de la présentation du Pre-clinical Research Bill à lu0026rsquo;Assemblée nationale lors du Budget 2013 a suscité lu0026rsquo;indignation parmi ceux qui militent pour la protection des animaux.Toutefois, les opérateurs qui opèrent en amont de la chaîne voient danscette proposition de loi une étape vers la libéralisation de lu0026rsquo;industrie pharmaceutique qui favoriserait le développement du secteur de la recherche pour lu0026rsquo;élaboration de médicaments.u003c/pu003eu003cpu003eOwen Griffiths, Joint Managing Director du groupe Bioculture, qui est engagé dans lu0026rsquo;élevage de primates pour lu0026rsquo;exportation aux fins du0026rsquo;études précliniques à lu0026rsquo;étranger, estimeque le gouvernement et le Board of Investment ont bien cerné la nécessité de légiférer sur ce segment du0026rsquo;activité.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eÉtoffer le cadre légalu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eÀ ce stade, lu0026rsquo;expérimentation sur les animaux est permise sous les lois en vigueur, incluant lu0026rsquo;Animal Welfare Act qui a été récemment adoptée à lu0026rsquo;Assemblé enationale. Ce cadre légal est toutefois insuffisant.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eCette nouvelle loi viendra compléter la u0026lsquo;Clinical Trial Actu0026rsquo; et, dans le même temps, permettra à Maurice du0026rsquo;émerger comme une u0026lsquo;Knowledge-based Economyu003c/emu003e u0026raquo;, observe Owen Griffiths.u003c/pu003eu003cpu003eMaurice est en train de marcher sur les traces de Singapour qui a créé il y a dix ans un Biomedical Research Hub qui a été baptisé Biopolis. Dix ans après, Biopolis est maintenant reconnu comme le quatrième pilier de lu0026rsquo;économie singapourienne générant un chiffre du0026rsquo;affaires de $29,4 milliards et employant 15 700 personnes.u003c/pu003eu003cpu003eNoëlle Gourrege, Managing Director du Laboratoire International de Bio Analyse, qui fait partie du groupe Ciel, souligne, de son côté, quu0026rsquo;à ce jour, lu0026rsquo;absence de cadre légal pour la recherche préclinique est un frein au développement de nouveaux secteurs économiques à Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eSans cadre légal, il est extrêmement difficile du0026rsquo;attirer des partenaires (clients ou sponsors) car les études qui pourraientêtremenées à Maurice ne reçoivent pas la validité nécessaire à la poursuite de la recherche en avalu003c/emu003e u0026raquo;, précise-t-elle.u003c/pu003eu003cpu003eLa question de propriété intellectuelle est un autre frein au marché des tests précliniques. u0026laquo; u003cemu003eAucun sponsor ne financera uneétude à grands frais sans être assuré que toute découverte pourra être protégée par un brevet et ainsi lui en assurer la propriétéu003c/emu003e u0026raquo;, fait remarquer Noëlle Gourrege.u003c/pu003eu003cpu003eMaurice a des atouts qui plaident en sa faveur pour favoriser le développement rapidedu0026rsquo;une Biomedical Research and Development Industry. u0026laquo; u003cemu003eOutre lu0026rsquo;existence du0026rsquo;un cadre légal très strict concernant la protection des droits intellectuels, qui est très important pour les compagnies pharmaceutiques européennes et américaines, Maurice a développé une très bonne réputation comme leader mondial danslu0026rsquo;élevage de primates comme sujets de rechercheu003c/emu003e u0026raquo;, souligne Owen Griffiths.u003c/pu003eu003cpu003eDes entreprises pharmaceutiques internationales attendent impatiemment lu0026rsquo;adoption de la Pre-clinical Research Act pour venirsu0026rsquo;implante à Maurice, précise notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cpu003eEt Noëlle Gourrege de conclure : u0026laquo;u003cemu003e Des pays comme la Malaisie, Dubaï et Singapour, bien que disposant parfois de peu de ressources naturelles, se sont clairement engagés dans la voie de la recherche. Gageons que Maurice saura consentir les efforts nécessaires pour se placer sur la carte mondiale de la recherche biomédicale qui est un secteurdu0026rsquo;avenir pour le pays.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003ch3 style=color: blue; text-align: center;\u003eDes rats comme sujets de rechercheu003c/h3u003eu003cdiv style=color: blue;\u003eu0026laquo; u003cemu003ePour la plupart des études précliniques, on utilisera surtout des rats. Les primates ne représenteront quu0026rsquo;un faible pourcentage. Cu0026rsquo;est la tendance qui prévaut partout, dont à Singapouru003c/emu003e u0026raquo;, souligne Owen Griffiths.u003c/divu003eu003cdiv style=color: blue;\u003eAujourdu0026rsquo;hui, les recherches liées au domaine de la santé utilisent des méthodes dites combinatoires. On estime à 30 % la proportion des études précliniques nécessitant le recours à lu0026rsquo;expérimentation animale (méthodes in vivo) contre 70 % aux méthodes alternatives (méthodes in vitro et in silico).u003c/divu003e
Tests précliniques: Maurice marche sur les traces de Singapour
