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Tic-BPO: un manque à gagner à hauteur de 10 %

u003cpu003eLu0026rsquo;industrie des Tic-BPO est asphyxiée par la dépréciation de lu0026rsquo;euro. Charles Cartier, président de lu0026rsquo;Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (OTAM), qualifie cette situation de u0026laquo;u003cemu003edramatiqueu003c/emu003eu0026raquo; pour le BPO mauricien. u0026laquo;u003cemu003eAlors que lu0026rsquo;euro se déprécie, nos coûts ne font quu0026rsquo;augmenter.Certaines entreprises perdent jusquu0026rsquo;à 10 % sur leurs recettes.Il faut aussi compter la compensation salariale de Rs 600. Comment survivront-ellesu0026nbsp;?u003c/emu003eu0026raquo;, se demande-t-il. Selon lui, le manque à gagner pour lu0026rsquo;ensemble de lu0026rsquo;industrie devrait tourner autour de 8 %.u003c/pu003eu003cpu003eVidia Moonegan, Managing Director de Ceridian, abonde dans le même sens. u0026laquo;u003cemu003eu0026nbsp;Les recettes des Tic-BPO viennent principalement de la France. La faiblesse de lu0026rsquo;euro signifie quu0026rsquo;il y aura un manque à gagner important dans notre chiffre du0026rsquo;affaires et que nos services seront plus chers. Les entreprises qui exportent vers les marchés européens devront prendre des mesures drastiques pour améliorer leur efficacité et maintenir leur rentabilité. La baisse des recettes peut retarder les plans du0026rsquo;expansion de ces entreprises. Si elles se déplacent dans la chaîne des valeurs et vendent leurs services à un prix plus élevé, lu0026rsquo;impact du taux de change sera minimiséu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, analyse-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eDe lu0026rsquo;avis de Charles Cartier, le BPO mauricien souffre aussi de son positionnement. u0026laquo;u003cemu003eLe principal marché pour le BPO mauricien demeure lu0026rsquo;Europe, alors que nos concurrents basés principalement en Asie ont un portefeuille diversifié. Leur portefeuille est partagé entre lu0026rsquo;euro et le dollaru003c/emu003eu0026raquo;, indique-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eIl souligne quu0026rsquo;afin de réduire ses coûts, lu0026rsquo;Europe se lance depuis peu dans le near-shoringu0026nbsp;plutôt que lu0026rsquo;offshoring. Autrement dit, le Vieux continent délocalise certaines de ses activités vers le sud de lu0026rsquo;Europe, où le taux de chômage est en hausse. u0026laquo;u003cemu003eNous constatons que le Portugal accapare une partie du marché du BPO. Ainsi, la dépréciation de lu0026rsquo;euro face à la roupie mauricienne et nos coûts qui ne cessent du0026rsquo;augmenter encourageront nos clients européens à se tourner vers des pays aux coûts moins élevés et qui possèdent un large bassin de main-du0026rsquo;œuvreu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute Charles Cartier.u003c/pu003eu003cpu003eAutant de facteurs qui font que le BPO mauricien est en passe de perdre sa compétitivité. Pour Charles Cartier, il est impératifque la roupie mauricienne se déprécie face à lu0026rsquo;euro. Il suggère que le comité de politique monétaire vienne de lu0026rsquo;avantu0026nbsp;u0026laquo;u003cemu003eavec une politique de rigueur afin de permettre au secteur BPO de maintenir sa compétitivité.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003e

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