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Aviation- Le ciel mauricien se dégage

u003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eLa dégringolade de l’euro et le prix exorbitant du pétrole, qui tourne autour de 110 dollars, n’ont pas grandement affecté le secteur mondial de l’aviation. Ainsi, le 1er février, l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a révélé que la demande dans le secteur a crû de 5,9 % sur l’ensemble de 2011 par rapport à 2010.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eCette progression s’est fait sentir durant les périodes festives de décembre, avec une augmentation de 5,4% en décembre 2011. Cependant, les marchés de fret ont diminué de 0,7 % durant l’année, mais ont affiché une légère progression de 0,2%, en décembre. Tony Tyler, directeur général et chef de la direction de l’IATA, explique que malgré la faiblesse des économies occidentales, le marché passagers s’est bien maintenu en 2011.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eLe marché des voyages internationaux a connu également une progression, l’an dernier avec un volume en hausse de 6,9 %. Ainsi, en décembre, le trafic international a augmenté de 6,4 % en glissement naturel, en partie à cause des faibles niveaux de trafic de 2010 en Amérique du Nord et en Europe. L’augmentation a été de 1,4% par rapport à novembre.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003eLa facture pétrolière grimpeu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eÀ Air France, ce léger frémissement encourage la compagnie aérienne à envisager 2012 comme une meilleure année. En 2011, le vol Paris- Maurice affiche taux de remplissage de 85 %, une hausse de 4 points par rapport à 2010. Plus encore, Air France KLM affiche une hausse de 5,2 % du chiffre d’affaires à 12,1 milliards d’euros au premier semestre 2012. La compagnie dévoile une augmentation de 469 millions d’euros de la facture pétrolière.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eAir France a fait faceu0026nbsp; à une augmentation de 15 % de sa facture de carburant au premier semestre. Notre challenge est de compenser ce surcoût en améliorant notre productivité u003c/emu003e», soutient Bruno Besnehard, Délégué Ile Maurice et Seychelles pour Air France.» «Pour cela, Air France KLM a mis sur pied le plan Transform 2015. « L’objectif est de permettre à la compagnie de gagner 20 % de productivité. »u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003ctable id=tblAviation\u003eu003ctbodyu003eu003ctr class=trImg\u003eu003ctdu003eu003cimg alt=\ src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1041/1042/1042-23b.jpg style=width: 200px; height: 217px;\u003eu003c/tdu003eu003ctdu003eu003cimg alt=\ src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1041/1042/1042-23a.jpg style=height: 217px; width: 200px;\u003eu003c/tdu003eu003c/tru003eu003ctru003eu003ctd class=tdTitle\u003eu003cpu003eB. Besnehard, Délégué Ile Maurice et Seychelles pour Air France.u003c/pu003eu003c/tdu003eu003ctd class=tdTitle\u003eu003cpu003eThierry Arékion, Country Director de British Airways.u003c/pu003eu003c/tdu003eu003c/tru003eu003c/tbodyu003eu003c/tableu003eu003cp class=rtejustify\u003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003eLa méthode de British Airwaysu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eAutre compagnie, autre méthode. À British Airways (BA), comme nous l’explique Thierry Arékion, son u003cemu003eCountry Directoru003c/emu003e, la situation économique est à la satisfaction grâce au merger qu’a réalisé la compagnie.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatLeft src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1041/1042/1042-24a.jpg style=width: 300px; height: 252px;\u003e« u003cemu003eL’économie globale touche sans conteste les lignes aériennes, mais nous sommes chanceux d’être dans une position qui nous permet d’investir dans notre clientèle. Notre fusion avec Iberia signifie que nous avons aujourd’hui les moyens de survivre à des difficultés économiques. À travers notre compagnie mère, IAG, nous jouons également un rôle de leader dans la consolidation de l’industrie aéronautique mondiale… Notre opération conjointe avec American Airlines et Iberia est aussi un avantage pour notre clientèle et pour l’industrie. Nous sommes aujourd’hui capables d’opérer des lignes qui n’auraient pas été économiquement viables pour une compagnie aérienne opérant seule. Ces activités communes renforcent également British Airways en tant qu’entreprise et permettent à Oneworld d’être compétitif par rapport aux alliances aériennes globalesu003c/emu003e », poursuit notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eSi cette légère croissance au niveau mondial est synonyme d’encouragement, d’autres compagnies aériennes exposent les autres raisons qui endiguent le marché de l’aviation. Comme les économies qui vacillent et l’envolée du prix de pétrole.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003ePour Jean-Philippe de Ravel, u003cemu003eManager Indian Ocean Islandsu003c/emu003e pour South African Airways, le marché global de l’aviation fait face à une rude concurrence. « u003cemu003eAjouté à cette concurrence très féroce, la nouvelle technologie, avec le phénomène de la video conferencing, a tendance à réduire les voyages d’affairesu003c/emu003e », souligne-t-il.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify style=text-align: justify;\u003eMalgré le contexte difficile dans lequel évolue l’industrie de l’aviation, l’annonce de l’ouverture prochaine du nouveau terminal SSR International Airport redonne espoir. Avec ce projet d’envergure, les compagnies aériennes s’attendent à une augmentation des arrivées touristiques.u003c/pu003eu003cdiv class=rtejustify style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eLivraison du nouvel aéroport fin 2012u003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eAprès les rumeurs de sa livraison en septembre 2012 et récemment en janvier 2013, la nouvelle est finalement tombée le mercredi 11 juillet, lors de la visite du Premier ministre, Navin Ramgoolam, sur le chantier du nouveau terminal de l’aéroport.u003cbru003eu003cbru003eLe SSR International Airport sera livré à la fin de l’année et sera opérationnel au premier semestre de 2013, soit au plus tard en juin 2013. À ce jour, 70 % des travaux ont été achevés. Ceux-ci devraient prendre fin en décembre prochain. Le nouveau terminal de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, qui a requis un investissement global de Rs 11 milliards, allie modernité, efficacité opérationnelle et qualité. Cette nouvelle aérogare pourra accueillir quatre millions de passagers chaque année, avec en prime des procédures de contrôle plus rapides. Ce terminal sera doté de moyens adéquats pour faciliter la circulation des bagages. Il disposera de nombreux magasins, de Duty Free Shops et d’un espace réservé aux passagers en partance pour Rodrigues. Le SSR International Airport s’étendra sur une superficie de 56 000m2, le double de l’actuel aéroport.u003cbru003eu003cbru003eu003cimg alt=\ src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1041/1042/1042-24b.jpg height=174 width=650\u003eu003c/divu003e

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