u003cpu003eu003cstrongu003eLes banques sont désormais des partenaires à part entière des entreprises. Elles mettent à leur disposition non seulement des produits de financement basiques, mais aussi des solutions complexes et personnalisées en utilisant lu0026rsquo;apport des nouvelles technologies dans une optique du0026rsquo;efficience financière.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDepuisu0026nbsp;le début du millénaire, le secteur bancaire a connu un haut degré de sophistication. Si bien quu0026rsquo;il est aujourdu0026rsquo;hui considéré comme le principal écosystème des services financiers. La professionnalisation du métier des banques a permis aux entreprises de bénéficier du0026rsquo;une panoplie de produits et de services pointus. Dans le même temps, avec le processus de démocratisation qui su0026rsquo;est opéré dans lu0026rsquo;industrie bancaire, lu0026rsquo;on a assisté à lu0026rsquo;arrivée de grosses pointures comme la Standard Chartered Bank et la Standard Bank, qui se spécialisent dans le segment de banque de financement et du0026rsquo;investissement (Corporate and Investment Banking).u003c/pu003eu003cpu003ePour les entreprises, la forte concurrence dans ce créneau est du pain béni. Car elles peuvent su0026rsquo;appuyer sur la solide expertise de banques locales et internationales à la fois pour leurs besoins de financement et de gestion de trésorerie. Le banquier nu0026rsquo;est plus celui vers qui lu0026rsquo;on se tourne uniquement quand il faut ouvrir un compte courant, un compte professionnel, pour contracter un prêt sur lu0026rsquo;importation ou pour émettre des lettres de crédit. Au-delà de cet aspect fonctionnel de son métier, il est désormais beaucoup plus dans une démarche relationnelle. Le banquier est devenu celui qui accompagne lu0026rsquo;entreprise dans ses décisions, lu0026rsquo;orientant vers la solution la plus appropriée et la moins coûteuse en fonction de ses besoins.u003c/pu003eu003cpu003ePour Vishuene Vydelingum, Executive Head u0026ndash; Corporate Ban-king and Treasury à MauBank, il est clair quu0026rsquo;il y a une évolution positive et que le banquier nu0026rsquo;est plus dans une logique de u0026laquo;product pushu0026raquo;. u0026laquo;u003cemu003eNous ne sommes plus dans un modèle où lu0026rsquo;on plaçait des produits bancaires sur les étagères. Nous bougeons vers une approche u0026lsquo;solution orientedu0026rsquo;. Au niveau de MauBank, nous sommes dans une logique de banque relationnelle. Nous tâchons de comprendre les opérations de lu0026rsquo;entreprise avec laquelle nous bâtissons une relation. À partir de là, nous lui proposons des solutions adéquates en termes de financement et de produits bancairesu003c/emu003eu0026raquo;, observe-t-il. Il illustre ses propos avec lu0026rsquo;exemple suivant : au lieu de proposer à un client un découvert, qui est une solution onéreuse, la banque peut lui conseiller lu0026rsquo;option du0026rsquo;un prêt sur lu0026rsquo;importation sur une période de trois mois. Ce type de financement à court terme est évidemment moins cher. Ce qui permettra à lu0026rsquo;entrepreneur du0026rsquo;économiser entre 2 % et 4 % par rapport au découvert. u0026laquo;u003cemu003eToute la philosophie de la banque relationnelle est de ne pas rechercher le profit immédiat, mais plutôt du0026rsquo;accompagner le succès du client dans sa croissance et son expansion. À travers une meilleure gestion de son cash-flow, nous lu0026rsquo;aidons à devenir plus compétitif sur les marchés local et international en réduisant son coût de production grâce à lu0026rsquo;efficience financière quu0026rsquo;on apporteu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute Vishuene Vydelingum.u003c/pu003eu003cpu003eDe son côté, Fareed Soobadar, Divisional Head u0026ndash; Corporate Banking à Bank One, souligne que la concurrence est très présente car le marché demeure restreint eu égard au nombre du0026rsquo;opérateurs dans le segment de banque du0026rsquo;affaires. u0026laquo;u003cemu003eLa majorité des clients ont un comportement multi-bancaire et nu0026rsquo;hésitent pas à faire le tour des banques afin de bénéficier de la meilleure offre. Ces raisons incitent les banques à développer davantage leur portefeuille de prêts à lu0026rsquo;étranger ainsi que leurs propositions du0026rsquo;investissement pour satisfaire les besoins en constante évolution de leurs clients, puisque les entreprises locales tendent de plus en plus à opérer hors de nos frontières pour croître davantageu003c/emu003eu0026raquo;, étaye-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eMaurice, centre de u0026nbsp;trésorerie pour les opérations en Afriqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCette dimension extraterritoriale au métier de banque de financement et du0026rsquo;investissement prend de lu0026rsquo;ampleur. Ainsi, la Standard Chartered Bank a pris le pari de tabler sur la réputation grandissante de Maurice comme un centre financier international pour y implanter son centre de trésorerie pour les opérations en Afrique. Ainsi, à lu0026rsquo;intention de ses clients internationaux, à travers la plateforme mauricienne, la banque offre des solutions de prêt, de banque transactionnelle (gestion de trésorerie, services de commerce et investissements sur les marchés) et de transactions en devises (opérations de change au comptant, contrats du0026rsquo;option et de change à terme). Le centre de trésorerie régional de la Standard Chartered cible du0026rsquo;abord les entreprises asiatiques et occidentales qui vont en Afrique et, dans un second temps, les multinationales africaines dans le cadre de leurs activités non domestiques. Sur ce dernier segment, le concurrent direct est Dubaï. La banque développe aussi un pôle de capital-investissement (Private equity) à partir de Maurice, en attirant les investisseurs ayant des excédents de liquidités et qui sont intéressés par la perspective du0026rsquo;investir en Afrique.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eÀ lu0026rsquo;échelle de lu0026rsquo;Afrique, nous sommes le leader en matière de centre de trésorerie régional. Nous sommes à Maurice pour tirer parti de la franchise locale afin de maximiser la valeur de notre réseauu003c/emu003eu0026raquo;, argue Mathieu Mandeng, Chief Executive Officer de Standard Chartered Bank.u003c/pu003eu003cpu003eAu niveau de la Banque des Mascareignes, lu0026rsquo;on propose aux entreprises des solutions amalgamant les opérations de finance du0026rsquo;entreprise et du0026rsquo;investissement. u0026laquo;u003cemu003eNous avons récemment accompagné un certain nombre de clients sur des projets de financement structuré et les marchés des capitauxu003c/emu003eu0026raquo;, souligne Shakil Daby, Head of Corporate Banking au sein de la banque. Et de faire ressortir :u0026laquo;u003cemu003eLa clé du succès réside dans une bonne synergie entre les lignes du0026rsquo;affaires qui incluent labanque privée en termes de gestion financière et de solutions sur mesure aux grands clients privés pour structurer leur patrimoine et gérer leurs actifsu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003e
Banque d’affaires : solutions d’avant-garde aux entreprises
