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Boni de fin d’année Les meilleures options d’investissement

u003cp style=text-align: justify;\u003eIl est révolu le temps béni où le taux d’épargne était à plus de 8 % et où les placements sur les dépôts à termeu003cemu003e (Fixed Deposits)u003c/emu003e rapportaient 10 %, voire plus. Elle est également loin derrière cette période où la Bourse de Maurice cumulait des records. En 2007, le Semtri, l’indice de rendement total du marché boursier (mesuré en termes de plus-values et de dividendes versés aux actionnaires), avait enregistré une forte hausse de 82,41 %.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAvec la crise, toutes les données ont changé. Investir devient de moins en moins attrayant. La Bourse, un temps résiliente, a eu un gros coup d’arrêt. Depuis le début de janvier jusqu’à fin octobre, le Semtri a perdu 9,76 %, tiré par le bas notamment par l’affaiblissement des valeurs hôtelières. Au niveau de l’épargne, la décision des autorités de s’engager dans la voie d’une détente monétaire pour épauler les entreprises endettées a fait perdre aux épargnants près de 5 % d’intérêt annuel depuis 2008. Actuellement, le taux à l’épargne est à 3,5 %. Un taux inférieur à l’inflation calculée à 4,2 % en octobre par la Banque de Maurice. Ce décalage entre la rémunération à l’épargne et l’inflation devrait s’accentuer si l’on se fie aux dernières prévisions du ministère des Finances qui s’attend à ce que l’inflation ressorte à 6 % en 2013.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eOpter pour la sécurité u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDans ce contexte de morosité économique, quelles sont les meilleures options d’investissement qui s’offrent aux salariés souhaitant faire rentabiliser leur boni de fin d’année ? La première posture à adopter est de prendre le minimum de risques possible en investissant soit dans un dépôt à terme, soit dans l’achat de bons du Trésor.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDans le cas d’un dépôt à terme, les taux sont pratiqués en fonction de leur période de maturité (entre 7 jours et 60 mois) et du montant investi. Plus celui-ci est élevé, plus les taux d’intérêt sont intéressants.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eConcernant les bons du Trésor, qui constituent un placement sécurisé, lors de sa dernière vente aux enchères, la Banque de Maurice a accepté, la semaine dernière, des offres pour des rendements de 3,15 à 3,50 % sur des papiers arrivant à échéance dans 364 jours. L’institution a aussi émis desu003cemu003e Treasury Notesu003c/emu003e payables le 12 octobre 2015 à un taux de rendement annuel de 4,57 à 4,70 %.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEn raison de la volatilité du marché et des signaux qui sont loin d’être favorables – les derniers bilans trimestriels des groupes hôteliers restent grandement défavorables –, les fonds d’investissement, à l’instar d’AAMIL Mauritius, préfèrent jouer la carte de la prudence en proposant à leurs clients d’investir en ce moment exclusivement dans les bons du Trésor et les dépôts à terme.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDans le cas des salariés qui souhaiteraient investir leur boni de fin d’année, Ameet Lutchmun Roy, u003cemu003eGeneral Manageru003c/emu003e d’AAMIL (Mauritius), suggère aux intéressés d’opter pour le plan AAMILu003cemu003e Mauritius Fundu003c/emu003e qui tombe sous l’ombrelle d’AAMIL Portfolio Management. À ce jour, ce fonds créé en 2009 dispose d’actifs évalués à Rs 74 millions.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’investissement de départ pour l’ouverture d’un compte est de Rs 10 000. Le fonds est ouvert aux Mauriciens et non-résidents. Le portefeuille comprend trois composantes : l’investissement dans les titres boursiers, les placements dans les bons du Trésor et les dépôts à terme. Si le taux de rendement sur les valeurs boursières est élevé, le portefeuille sera essentiellement constitué de ce composant. Parfois jusqu’à 100 %. Mais tel n’est pas le cas en ce moment. Sur les dix premiers mois de l’année, le Semdex a reculé de 11,69 %. Quant au Sem- 7, indice répertoriant les sept titres les plus performants, il a perdu 8,56 % durant la même période.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eBourse : l’incertitude u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cemu003e« En ce moment, les investisseurs préfèrent attendre pour voir comment évolue le marché. Il est difficile de faire des pronostics avec les exercices de fusion et les cassures qui ont lieu. Il y a beaucoup d’investisseurs qui privilégient le court terme. Il est vrai que quand les cours chutent, cela représente une opportunité de rentabilisation future. Mais le hic, c’est qu’on ne sait pas jusqu’où vont tomber les prix des actions. Tout le monde a préféré vendre. Dans l’hôtellerie, on nage en pleine incertitude. La performance des groupes externes dépend des facteurs sur lesquels on ne peut pas faire de pronostic, comme l’ouverture de l’accès aérien. C’est la raison pour laquelle NMH a choisi de jouer la carte de la prudence en décidant de ne pas payer de dividende »u003c/emu003e, analyse Ameet Lutchmun Roy.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eÀ la Bramer Asset Management, on a noté que les investisseurs cherchent en priorité la sécurité, la liquidité et la simplicité. Ils accordent une importance renforcée à la solidité et à la réputation de l’établissement financier dans lequel ils investissent.u003cemu003e « Nos plans sont adaptés aux besoins de chaque client. Toutefois, nous avons observé un intérêt grandissant pour nos placements à capital garanti et ceux qui proposent un taux supérieur à nos compétiteurs »u003c/emu003e, précise Jaya Allock, CEO de Bramer Asset Management.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCeux qui sont d’un tempérament patient peuvent opter de placer leur boni de fin d’année dans un plan d’assurance lié à un fonds d’investissement u003cemu003e(Unit linked)u003c/emu003e. Une option qui est de plus en plus proposée par les maisons d’assurances, de même que les banques.u003c/pu003eu003cpu003eu003cimg alt=\ class=ImgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1058/20.png style=width: 223px; height: 331px;\u003eu0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;u0026nbsp;u003cimg alt=\ class=ImgFloatLeft src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1058/21.png style=width: 200px;\u003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eJaya Allock, u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; Gaël Aliphon, Individual Businessu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eCEO de Bramer Asset Management. u0026nbsp;u003c/strongu003eu0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;u003cstrongu003e u0026nbsp;Manager au sein de Swan.u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u003c/strongu003eu0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cimg alt=\ class=ImgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1058/22.png style=width: 200px;\u003eu0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;u003cimg alt=\ class=ImgFloatLeft src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1058/23.png style=width: 200px;\u003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eAmeet Lutchmun Roy, u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;Sandee Teeroovengadum,u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eGeneral Manager d’AAMIL (Mauritius). u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;Business Developmentu0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp; u0026nbsp;Manager à DavyLand Properties.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: center;\u003eu003cimg alt=\ class=ImgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1058/pic.png style=width: 167px; height: 391px;\u003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSi les taux de rendement sont, a priori, attrayants, il faut savoir que ce type de placement n’est pas sans risque, comme le souligne Gaël Aliphon, u003cemu003eIndividual Business Manager, Individual Business Unit u003c/emu003edu Groupe Swan : u003cemu003e« Dans les années ’90, la Bourse connaissait des performances attrayantes. Ce qui a créé de l’engouement pour les plans à unité de compte. Or, certains clients avaient pris des décisions d’investissement sans bien comprendre leur nature. Les ‘Unit linked plans’ reflètent la performance des fonds d’investissement auxquels ils sont rattachés et comportent donc des risques ». u003c/emu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAux salariés qui veulent placer leur boni de fin d’année, Anglo-Mauritius suggère les plans d’investissement Oxygen qui peuvent être personnalisés et accueillir des u003cemu003e« optional premiums »u003c/emu003e ; cela leur permet de booster leurs investissements.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDans tout ce casse-tête chinois, un type d’investissement semble émerger : le placement immobilier. Une récente étude de TNS Analysis fait ressortir que 45 % des Mauriciens envisagent d’investir dans l’immobilier au cours des cinq prochaines années. Deux types d’investissement immobilier sont particulièrement rentables, indique Sandee Teeroovengadum, u003cemu003eBusiness Development Manageru003c/emu003e à DavyLand Properties : la location de biens nouvellement acquis et l’acquisition de terrains agricoles avec l’option de les convertir en biens résidentiels.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgba(96, 56, 20, 0.2); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eSavoir évaluer les risquesu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eToute décision d’investissement implique des risques. Pour Gaël Aliphon, il y a trois questions essentielles à se poser avant d’aller de l’avant. D’abord, il y a la capacité qui se mesure selon l’âge du client, le terme d’investissement, son cash-flow et sa santé. Ensuite, l’investisseur potentiel doit déterminer ses besoins. Là, il doit passer en revue ses objectifs. Par exemple, veut-il investir pour sa retraite ou encore pour les études de ses enfants ? Et finalement, l’envie. C’est-à-dire le profil du client par rapport au risque. Il doit savoir s’il est prêt psychologiquement à prendre certains risques ou non. Jaya Allock abonde dans le même sens soutenant que c’est en considérant le profil du client que le gestionnaire de fonds arrive à évaluer le type d’investissement qui lui est le plus approprié. L’expérience a démontré que les investisseurs qui aspirent à des retoursu0026nbsp;au-dessus de la moyenne du marché sont davantage disposés à prendre des risques.u003c/divu003eu003cdiv style=background-color:rgba(96,56,20,0.2);border:1px solid grey;padding:10px;margin-top:10px;tmargin-bottom:10px;\u003eu003cstrongu003eLe modus operandi du gestionnaire de portefeuilleu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eUn gestionnaire d’actifs commencera toujours par identifier le profil du client afin de mieux comprendre ses objectifs d’investissement, ses besoins et le degré de risque qu’il peut prendre.u003cbru003eu003cbru003eu003cemu003e« Les gestionnaires de portefeuille ont souvent un modèle d’évaluation spécifique pour l’évaluation de ces critères. Notre modèle nous a très bien servi pour identifier les attentes de nos clients au fil des années. Nous recommandons aussi que les investisseurs potentiels prennent conseil auprès des professionnels en gestion pour savoir les types de produits financiers à privilégier »,u003c/emu003e conseille précise Jaya Allock, CEO de Bramer Asset Management. Et d’ajouter : u003cemu003e« Nous offrons des conseils en gestion de portefeuille d’investissement. De par nos analyses et nos recherches très approfondies et continuelles sur les marchés, notre équipe est bien placée pour conseiller et encadrer nos clients ».u003c/emu003eu003c/divu003eu003cdiv class=field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden\u003eu003cdiv class=field-items\u003eu003cdiv class=field-item even\u003eu003cdiv style=background-color: rgb(255, 204, 102); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003ePlanifier ses dépensesu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eFaire un choix d’investissement avec son boni de fin d’année est une bonne chose. Mais cette décision doit aussi s’accompagner d’une gestion saine de ses dépenses. Le piège à éviter est l’endettement.u003cbru003eu003cbru003eGaël Aliphon donne les conseils suivants :u003cemu003e « Il faut planifier ses dépenses et faire un budget en conséquence afin de bien gérer son boni de fin d’année. Les dettes à court terme à partir des cartes de crédit, emprunts et ‘overdrafts’ doivent être remboursées le plus rapidement possible. C’est une illusion de croire que tout coûte moins cher avec la carte de crédit. Il est important de réduire ses dettes afin d’augmenter son cash-flow tous les mois, surtout dans les temps de crise. Cela vous permettra d’économiser pour constituer votre ‘Emergency Fund’ qui doit représenter un minimum de 3 à 6 mois de dépenses. C’est ce fonds, accessible en cash, qui vous évitera d’avoir à emprunter de l’argent dans les temps difficiles, donc d’avoir moins de dettes ».u003c/emu003eu003c/divu003eu003c/divu003eu003c/divu003eu003c/divu003e

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